23/03/2015
France - Départementales 2015 - Premier tour
Départementales 2015
Marine Le Pen : « Nous sommes les seuls gagnants »
Le Front national est toujours le 1er parti de France.
Résultats publiés officiellement sur le site du ministère de l’Intérieur :
- Front national : 25,12%
- Union de la droite : 21,12%
- PS seul : 13,05%
- Union de la gauche : 8,15%
- UMP seul : 6,74%
- Front de gauche : 4,77%
- PCF : 1,28%
- Ext. gauche : 0,07%
- parti de gauche : 0,05%
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Départementales : Marine Le Pen appelle Manuel... par francetvinfo
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« Essayer le FN, c’est l’adopter » a affirmé Marine Le Pen sur BFM-TV, ce matin.
« Nous sommes les seuls gagnants de ce premier tour, nous sommes en tête dans 43% des départements », a poursuivi la présidente du Front national. « On laisse la liberté de vote à nos électeurs en cas de troisième position du FN », a indiqué Marine le Pen. « Il n’y a pas de quoi pavoiser, ni pour le PS ni pour l’UMP », a-t-elle ajouté.
Le Front national sera présent au second tour dans près de 1.100 cantons, soit plus de la moitié de la totalité des cantons.
Selon ce décompte établi à partir des résultats fournis par le ministère de l’Intérieur (hors Pas-de-Calais et Guadeloupe, non encore définitifs à 3 heures du matin), le FN sera présent dans 772 duels, dans 297 triangulaires et même dans une quadrangulaire.
Karine Legentil, pour NationsPresse.info, le 23 mars 2015.
19:11 Publié dans Blog, Histoire de France, Politique / économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : départementales 2015, france, élections, front national
Intensification des accrochages vers Donetsk
Ukraine / Donbass :
Intensification des accrochages vers Donetsk
Chaque jour, la liberté progresse un peu plus à Kiev : la chaîne de télévision Euronews est désormais interdite sur le territoire ukrainien contrôlé par la junte. Il y a des choses à ne pas dire et surtout à ne pas faire voir au bon peuple des pays occidentaux… Car la situation en Ukraine béhachélisée est de pire en pire. A Odessa, la répression de la police politique à l’encontre de l’opposition n’empêche pas les bombes d’exploser, comme celle qui, dans la nuit, a partiellement détruit les locaux d’une structure soutenant la guerre contre le peuple du Donbass. Avec une inflation qui s’élève à 272%, le Parlement ukrainien propose de supprimer l’affichage des prix des produits dans les magasins. Ubuesque ! Sur le front, l’intensité des accrochages semble augurer une reprise prochaine des combats à grande échelle.
La tragédie de Konstantinovka (ville sous contrôle ukrainien), le 16 mars, quand une fillette de 7 ans et demi a été tuée par un blindé conduit par les soldats ivres, n’est que la partie visible de l’iceberg du paradis « pro-européen » imposé depuis le coup d’Etat du Maïdan…
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L’armée ukrainienne et les unités de paramilitaires déplorent des pertes importantes hors combat en raison d’un manque de discipline et d’un laisser-aller affligeant. C’est ce que déplore le procureur militaire en chef de l’Ukraine, Anatoliy Matios, sans pour autant expliquer comment le commandement kiévien à l’intention d’y remédier. D’autant que la plupart des « bataillons » répressifs, du moins les plus politisés, disposent de relais politiques au cœur du régime kiévien qui les exempt,de facto, de se soumettre à la moindre discipline et leur fournit même un blanc-seing pour leurs trafics et crimes de toutes sortes. Le « bataillon Azov », sur Mariupol, est de ceux-là. Et plusieurs incidents impliquant des paramilitaires du « bataillon » répressif « Dnepr-1 » financé par Kolomoïsky, ont été signalés ces dernières semaines sur la zone de Volnovakha – Granitnoe.
On note une augmentation significative des effectifs des troupes ukrainiennes sur Artemovsk et Popasna, en prévision d’une possible poussée républicaine sur le secteur nord du front du Donbass ; sur Svetlodarsk- Luganskoe, résidu de ce qui reste de feu le saillant de Debaltsevo, on signale aussi un net renforcement des positons défensives kiéviennes.
Bataillon d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) de la brigade « Kalmius » en manœuvre
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Il y a une forte agitation ces dernières heures au niveau des 2e et 3e échelons du dispositif des forces de Kiev. Avant-hier, on notait un ballet d’hélicoptères d’assaut Mi-24 sur l’aéroport de Kramatorsk, hier c’était une colonne motorisée qui était signalée au sud de Konstantinovka.
Colonne ukrainienne au sud de Konstantinovka, se dirigeant vers Donetsk
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Sur la ligne de front, outre le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, de Gorlovka à Marinka, en passant par Donetsk, la situation semble se dégrader progressivement. Plusieurs affrontements ont été signalés ces dernières 48 heures dans la banlieue nord-ouest de Donetsk près de Peski et de Spartak. Cinq paramilitaires du « bataillon OUN » ont été blessés. Tout le secteur de Donetsk replonge dans l’ambiance des combats et les forces de la RPD se préparent à renforcer leurs premières lignes dans les heures qui viennent.
Si la nuit, à l’est et au nord-est de Mariupol a été relativement calme, les accrochages se poursuivent sur Shirokino. Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » a reçu depuis quelques jours une batterie d’obusiers de 122 D-30 en appui, servi par des militaires ukrainiens. Cela s’ajoute à l’appui feu dont dispose ce bataillon renforcé avec sa section de mortiers lourds (120 Sani) positionnée vers Sopino à 2 km à l’ouest de la ligne de contact (photo ci-dessous).
Cette batterie de D-30 serait à 22 km de Shirokino.
On note en outre la présence, sur le secteur sud-ouest de Shirokino, du 37e « bataillon » motorisé de la garde nationale (environ 400 combattants) de Zaporozhye, qui est remonté au front depuis le 15 janvier. Les accrochages sur cette zone semblent motivés par une volonté des forces ukrainiennes de reprendre dans les meilleurs délais le contrôle de l’agglomération côtière, en violation totale avec les accords signés à Minsk.
Qu’à cela ne tienne, Paris, Berlin et Washington semblent bien décidés à laisser Kiev violer le cessez-le-feu impunément.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 mars 2015.
Pour lire l’article originel :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-intensification-des-accrochages-vers-donetsk19:01 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, konstantinovka, shirokino, givi
22/03/2015
Ukraine : un pays qui se meurt...
Ukraine :
Un pays sous tension,
un pays quasi anéanti,
un pays qui se meurt.
L’Ukraine «pro-européenne» ne vit plus que grâce aux diverses perfusions que lui administrent les pays membres de l’OTAN, dans un seul et unique but : poursuivre la guerre dans le Donbass le plus longtemps possible. Quelques millions de dollars, chichement accordés, alors qu’il en faudrait des milliards, quelques dizaines de blindés et de véhicules de combat, un peu de matériel sophistiqué, quelques milliers de « contractors » et de « conseillers » militaires, ne suffiront pas à venir à bout du peuple du Donbass et d’une opposition qui se structure et s’organise partout dans le pays. Car l’Ukraine est à bout : anéantie dans son unité, dans son identité, dans ses structures sociales et économiques, au sein de ses relais de solidarité, dans sa foi en l’avenir. Dans le Donbass, les affrontements, de moindre intensité, se poursuivent sur l’ensemble de la ligne de front, chacun s’apprête à ce que le printemps soit chaud, très chaud.
Pendant la journée, la situation dans la République de Donetsk et dans celle de Lugansk est restée tendue. Selon le renseignement des FAN, les forces ukrainiennes continuent de réorganiser leurs unités (renforts, rotations…), d’améliorer leurs positions défensives le long de la ligne de contact et d’accumuler leurs stocks de munitions, sans pour autant retirer l’essentiel de leurs batteries d’artillerie lourde.
A Konstantinovka, on continue d’arrêter les suspects et de retenir arbitrairement dans les geôles du régime à Kharkov ceux qui eurent l’audace de dénoncer le drame qui a coûté, la semaine dernière, la vie à une petite fille de 7 ans et à sa tante. L’attitude des forces d’occupation kiéviennes, dans la partie du Donbass encore sous le contrôle de la junte, ne change pas. Vendredi, vers 20h00, dans Kramatorsk, une voiture conduite par un officier de police a heurté un garçon de 11 ans, qui a eu une fracture ouverte de la jambe.
Durant sa campagne électorale, Porochenko promettait le pire aux enfants du Donbass.
Seuls des ordures ou des malades mentaux peuvent soutenir le régime de Kiev.
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L’armée américaine en Europe déploie en ce moment près de 300 GI’s en Ukraine pour former les paramilitaires (dont de nombreux extrémistes néobandéristes et néonazis) de la garde nationale. Ces soldats américains appartiennent à la 173rd Airborne Brigade Combat Team, basée à Vicenza en Italie. Ils avaient déjà participé à l’exercice Rapid Trident de l’OTAN en septembre dernier près de Lviv. Ils rejoignent progressivement le centre de formation à Yavoriv, près de la frontière occidentale de l’Ukraine avec la Pologne. La mission de formation commencera fin avril et se poursuivra jusqu’en automne. Il n’est pas précisé si ces soldats US accompagneront sur le front du Donbass les paramilitaires une fois formés afin de les encadrer sur le champ de bataille. Mais c’est probable.
La Turquie islamiste et atlantiste d’Erdogan vient d’offrir 10 millions de dollars d’aide « humanitaire » (sic) à l’Ukraine, en plus d’un prêt de 50 millions de dollars pour couvrir le déficit budgétaire. On se souvient qu’Ankara s’était démené début 2014 pour acheminer par air des islamistes tatars engagés alors sur le front de Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, afin de faire le coup de poing contre les unités spéciales de la police lors des émeutes insurrectionnelles qui allaient permettre le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan. Ankara reste donc plus que jamais aux côtés de Kiev, comme il est du côté des jihadistes de Libye, de Tunisie et bien entendu de Daech et du Front al-Nosra. Dis-moi qui te soutient, je te dirais qui tu es !
La ligne de front de Lugansk à Donetsk sous tension
Gros accrochage, le 19 mars, sur le secteur de Stanitsa Luganskaya, quand autour de 19h00 un groupe de combat ukrainien a mené une action de diversion sur un pont traversant la rivière Donets avant de le faire sauter avec un véhicule rempli d’explosifs. La zone située au nord et au nord-ouest de Lugansk reste particulièrement sous tension malgré le cessez-le feu.
Une situation comparable perdure sur Gorlovka et Donetsk, où les accrochages avec les forces de Kiev se multiplient. Dans la nuit du 21 mars, près du village d’Opytnoe (face à l’aéroport), plusieurs affrontements d’une intensité variable ont eu lieu, alors que sur l’ouest de Peski, des échanges de tirs de mortiers de 82 et de 120 ont été signalés. Au nord de Donetsk, les positions de la milice au niveau du pont Putilovsky ont été prises à partie par une batterie de mortiers de 120 positionnée sur Avdeevka.
Il y a eu une nouvelle tentative d’attentat contre un des chefs des forces combattantes de Nouvelle Russie. Le 19 mars, alors qu’il se déplaçait pour inspecter des positions tenues par son unité, le lieutenant-colonel Mikhaïl Tolstykh alias « Givi » (photo), commandant du bataillon « Somali », a été victime d’une tentative d’assassinat en pleine journée dans le secteur de Makeevka (nord-est de Donetsk). Après l’attentat manqué contre le colonel Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak », il est évident que l’ordre de décapiter les unités les plus efficaces sur le champ de bataille semble avoir été ordonné au plus haut niveau décisionnaire de la junte (source : Erwan Castel, qui est sur place).
Alors que Petro Porochenko vient de lancer la construction d’une seconde ligne de « défense » dans le Donbass, le secteur de Mariupol se renforce en fortifications de toutes sortes : il y aurait déjà trois lignes de défenses renforcées sur la partie est et nord-est de la cité portuaire, protégées par des champs de mines. Aussi, le commandement ukrainien a décidé de construire une série de points de résistance à l’intérieur même de l’agglomération et sur le front de mer. Chaque jour depuis deux semaines des tranchées sont creusées sur la côte et rien n’est épargné, pas même les installations de jeux pour les enfants…
Il serait sans doute utile de rappeler au commandement ukrainien que les lignes de défense fixes n’ont jamais arrêté seules la moindre offensive bien préparée.
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Le secteur de Shirokino continue de faire parler de lui. Hier soir vers 21h30 et jusqu’à 22h30 (heure de Moscou), un accrochage relativement important a eu lieu dans cette zone entre des éléments d’ « Azov » et un détachement de la milice, avec emploi de part et d’autre de mortiers de 82 et de 120 mm. L’ensemble de la ligne de front reste sous tension vers Mariupol. Ce matin, plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu, dont un vers 11h00 avec tirs de missiles antichars guidés ont été tirés près de Staromarevki, juste au sud de Granitnoe (nord-est de Mariupol). Les batteries lourdes kiéviennes changent constamment de positions après leurs tirs, pour ne pas attirer l’attention des observateurs de l’OSCE.
Un pays sous tension
La région de Kharkov est désormais en zone opérationnelle « antiterroriste » pour le régime de Kiev. La région d’Odessa et sans doute aussi celle de Kherson devraient suivre dans les mois qui viennent. Le développement des actions des partisans est la raison essentielle de cette mise sous tutelle répressive de l’oblast de Kharkov. Quelque 300 points de contrôle devraient être mis en place dans la région, en se concentrant sur et autour de la capitale régionale.
Ce qui n’empêche pas les actions des partisans de se poursuivre. Ainsi, vers 04h00 le 20 mars plusieurs utilitaires Ford de l’entreprise ukrainienne « à but spécial » Skhidniy Korpus ont été incendiés ou partiellement endommagés.
A Odessa, bientôt un an après le massacre de la maison des syndicats par les néobandéristes, la population exprime de façon de plus en plus nette son rejet du régime putschiste : des résidents sont descendus dans les rues pour protester contre la répression politique, les restrictions alimentaires, les interdictions de toutes sortes et la brutalité avec laquelle le régime « pro-européen » s’est imposé contre la volonté du peuple. Plusieurs rues ont été bloquées dans le centre-ville et un incident a même eu lieu quand un véhicule civil, arborant des symboles de Praviy Sektor, a tenté de forcer le passage. Le conducteur a été extrait sans ménagement de sa voiture, qui a été retournée.
Dans les heures qui ont suivi, le SBU a lancé une « opération spéciale » visant à « nettoyer la ville ». Plus de 60 civils ont été raflés, l’opération devrait s’étendre à l’ensemble de la ville de plus d’1,2 million d’habitants.
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La tension qui règne sur les arrières du front du Donbass s’agrègent à l’agitation qui parcourt l’ensemble du pays depuis des semaines. Ainsi, le 13 mars, environ 3.000 personnes ont protesté dans le centre de Kiev contre l’augmentation des tarifs des transports publics et la flambée des prix du pain (+ 30%) en arborant des mouchoirs blancs qui sont censés symboliser le drapeau blanc que le maire de Kiev, Vitaly Klitchko, doit lever en signe de démission. Les manifestations exigeant le départ de Klitchko se sont multipliées à Kiev ces dernières semaines (source).
Un raid mené par un groupe d’hommes armés en tenue de combat contre une compagnie pétrolière appartenant à l’État dans la capitale ukrainienne a provoqué un tollé au Parlement vendredi. L’oligarque Ihor Kolomoisky, (photo ci-dessus) financier de Praviy Sektor et de nombre de « bataillons » de paramilitaires extrémistes et néonazis s’est vu reprocher, en pleine séance de la Rada, de faire des OPA agressives contre des entreprises qu’il convoite en utilisant les bandes armées qu’il finance largement comme moyen de pression. Un scandale qui s’en ajoute à d’autres impliquant toute la mouvance de Secteur droit et des groupes activistes néobandéristes et néonazis du Maïdan que l’on a armé et encouragé depuis plus d’un an. Corruption, maraudes, vols organisés, enlèvements contre rançons, trafics d’armes et de stupéfiants, viols, assassinats, il n’y a pas une semaine sans que l’on évoque dans l’Ukraine béhachélisée les méfaits de ces «bataillons » aux motivations plus que douteuses. Des centaines de cas, essentiellement depuis le début du conflit au printemps, ont été ainsi recensés. Ces groupes armés, se revendiquant de Praviy Sektor ou de tout autre groupe activiste extrémistes, sont désormais plus puissants que les forces de police réunies. Ils disposent de soutiens et de relais au cœur du pouvoir (ministère de l’Intérieur, de la Défense, Conseil national de sécurité et de défense…), au cœur de la Rada (comme le vice-président, Andriy Parubiy, ancien responsable néonazi) et à l’ambassade des Etats-Unis à Kiev.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 21 mars 2015.
Pour consulter l'article originel, cliquez sur :
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Recon by fire mission in Shirokino.
14/03/15, combat footage by "Khrustalik".
[Traduction & eng subs, by Kazzura]
15:41 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, donbass, novorossiya, shirokino, konstantinovka, odessa, givi
21/03/2015
Ostara
Heidevolk : Ostara (English and Dutch Translation)
21:00 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ostara, eostre, équinoxes, printemps, paganisme, alban eilir ostara
20/03/2015
Tentative d'assassinat contre Givi !
Unsuccessful assassination attempt on Givi in Donetsk.
In the area of Makeyevka, Donetsk People’s Republic, an assassination attempt was undertaken against Somalia Battalion commander Lt. Colonel Mikhail Tolstykh, known as Givi, on March 19.
Unidentified persons fired at his car while he was driving to a militia position near the Donetsk airport.
The attack damaged the car. Givi was not injured, he managed to jump out of the car.
The attackers were driving a blue vehicle, license number 21099, and used 5,45×39 mm cartridges. After the incident, Givi returned to the car and continued on his way to the front line.
« I drive round without protection. I fear nobody ; I’m on home ground. Everyone says I should get a guard, but I’m no VIP », – Tolstykh commented on the suggestion that he should move around with bodyguards only.
Article source sur Novorossia Today, march 20, 2015.
15:28 Publié dans Blog, Guerriers, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, donbass, donetsk, tentative d'assassinat contre givi, bataillon somali, givi
18/03/2015
Konstantinovka, les forces de Kiev tirent à vue sur des civils
Ukraine/Donbass :
Carnage à Konstantinovka,
les forces de Kiev tirent à vue sur des civils
Konstantinovka est sous couvre feu, la ville est quadrillée et on a même tiré sur une foule désarmée hier soir et dans la nuit. Les exactions des troupes kiéviennes ont poussé la population à bout et le blindé qui a foncé dans la foule hier après-midi fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase de vodka frelatée dont se régalent les soudards de Porochenko. La ville, à 30 km au nord de Donetsk, est en ébullition. Mais tout est fait, dans le camp occidental, pour que la guerre perdure et avec elle ses cohortes de crimes, de destructions, de malheurs individuels et collectifs. D’ici peu, les combats à grande échelle reprendront. Sans espoir pour Kiev de remporter la partie, mais avec la ferme intention pour Washington de gagner du temps en espérant un éventuel « changement » à Moscou. A défaut, l’hyperpuissance US et ses larbins abandonneront l’Ukraine déchirée et meurtrie à son triste sort, comme ils le firent pour le Vietnam, l’Irak, la Somalie, l’Afghanistan, la Libye et bien d’autres pays encore.
Le respect du cessez-le-feu et des accords de Minsk sur le terrain n’est pas de l’intérêt de Kiev qui serait, de facto, obligé de lancer les réformes constitutionnelles permettant de reconnaître une large autonomie du Donbass, une fédéralisation qui pourrait s’étendre rapidement à d’autres régions comme Kharkov ou Dniepropetrovsk. De plus, le « parti de la guerre », majoritaire à la Rada, dispose d’un énorme moyen de pression avec les « bataillons » de paramilitaires (dont une partie est justement placée en retrait du front et peut intervenir rapidement sur la capitale) pour empêcher toute forme d’apaisement dans la région. Enfin, il n’est pas du goût des Américains de voir se réaliser une fédéralisation même partielle du pays, ce qui serait un obstacle majeur à l’atlantisation de l’Ukraine et à son assujettissement à l’hyperpuissance US.
Remarquables observations du géopolitologue Slobodan Despot
au sujet de la guerre en Ukraine, le 13 mars, lors de l’émission "Ce soir ou jamais !"
face à un Raphaël Glucksmann arrogant et prétentieux (source).
Compte-rendu des événements de la journée sur la région de Donetsk,
par le lieutenant-colonel Eduard Basurin,
du ministère de la Défense de la République populaire de Donetsk.
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Konstantinovka sous la botte
Un « Bobik » (UAZ-469) a été renversé et incendié par les émeutiers hier soir
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La nuit fut particulièrement tendue à Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk), suite aux événements tragiques d’hier en fin d’après-midi quand un blindé ukrainien, conduit par un équipage ivre, a foncé sur des civils en plein centre-ville, occasionnant plusieurs blessés et deux morts, une mère et sa fillette. Les soldats ivres ont été rapidement évacués vers Kramatorsk par les forces ukrainiennes ; l’état-major kiévien a reconnu leur état d’ébriété, mais se retranche derrière l’enquête en cours pour ne pas avoir à les sanctionner.
Dans la nuit, les échauffourées de la soirée se sont progressivement transformées en émeute, alors que l’on pouvait penser que la foule semblait se calmer. Des tirs et des explosions ont été entendus une partie de la nuit, de même que des bruits de véhicules chenillés. Des renforts de la garde nationale ont été dépêchés sur place afin de sécuriser le centre-ville et les abords des casernements des forces ukrainiennes. On évoque un « bataillon » de 300 paramilitaires.
Les doux murmures nocturnes d'une ville du Donbass sous occupation kiévenne !
Nos sources concernant ces événements sont assez parcellaires, mais nous avons néanmoins réussi à savoir qu’une opération de ratissage des paramilitaires ukrainiens a été lancée dans la soirée. Il y aurait même eu des tirs à vue contre des civils de la part des forces kiéviennes. Au moins deux blessés seraient à déplorer.
D’ailleurs, Anton Gerashchenko (Note de K : l'immonde sac à merde de la photo ci-contre), collaborateur du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et proche des milieux néobandéristes et néonazis, n’y est pas allé par quatre chemins le soir même des événements : « Si quelqu’un dans Kostyantynivka [Konstantinovka, ndlr] s’oppose aux lois et aux autorités ukrainiennes en utilisant cet accident, nous allons d’abord faire un coup de semonce, puis nous devrons tirer pour tuer. Nous n’aurons pas le temps de prévenir, ce sera tirer pour tuer immédiatement », a-t-il annoncé. En droit international, cela s’appelle un crime de guerre, voire un crime contre l’Humanité. On attend encore les réprobations de la « Communauté internationale » et de toutes les pleureuses bien-pensantes habituelles…
Selon Vyacheslav Abroskin, chef de la police kiévienne pour la région de Donetsk (du moins les zones sous occupation kiévienne), plusieurs résidents locaux ont été raflés et sont désormais détenus dans un centre de rétention. Des patrouilles ont parcouru les rues de l’agglomération toute la nuit, avec des véhicules blindés, un hélicoptère et des équipes sinophiles. Les forces kiéviennes sont désormais en état d’alerte dans la ville.
A Mariupol, aujourd’hui, ce sont des paramilitaires du « bataillon » de défense territoriale d’Ivano-Frankivsk qui se sont illustrés en provoquant une bagarre dans leurs rangs à cause de l’emploi de la langue russe par certaines nouvelles recrues…
La population est à bout, poussée à l’extrême par la soldatesque kiévienne composée pour l’essentiel de soudards et de nervis politisés qui semblent avoir droit de vie et de mort sur les populations qui leur sont soumises. Les forces ukrainiennes se comportent dans cette ville de la même manière qu’à Debaltsevo : comme si elles se trouvaient dans un territoire occupé. Les témoignages abondent en ce sens concernant Debaltsevo et Konstantinovka. La situation est d’ailleurs comparable à Severodonetsk-Lisichansk, à Slaviansk-Kramatorsk à Artemovsk, à Volnovakha et bien entendu à Mariupol. Et toutes ces agglomérations sont majoritairement acquises à la rébellion. Il s’agit donc pour Kiev de tout tenter pour assujettir les populations de ces villes d’une façon ou d’une autre.
Nous sommes dans une logique de provocation constante, qui vise à justifier le maintien de la guerre dans le Donbass auprès d’une opinion publique ukrainienne de plus en plus fragilisée.
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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans la
barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin...
Seulement 30% de civils à Mariupol sont du côté du régime de Kiev,
selon cette chaine de propagande pro-occidentale...
Note de K : comme le dit si bien le gars qui à mis en ligne la vidéo :
"US government propaganda channel « Voice of America »
is preparing for the inevitable loss of Mariupol by pro-US forces"
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Opération de sécurisation des forces de Nouvelle Russie à Makeevka, à l’est immédiat de Donetsk, où des groupes subversifs kiéviens auraient été signalés. Plusieurs sources font état d’un déploiement d’infanterie accompagné de blindés, y compris des chars lourds.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mars 2015.
Pour consulter l'article originel, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-carnage-a-konstantinovka-les-forces-de-kiev-tirent-a-vue-sur-des-civils#more-239688
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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans
la barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin...
DPR PM Alexandr Zakharchenko answers UA TV reporter question in Uglegorsk.
[eng subs] / [Source]
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[eng subs] "Callsign Indus [Hindu]", from Shirokino frontline positions
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LPR tactical exercises, with AGS-17 ("Flame") and ATGM ("Bassoon")
11:08 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, konstantinovka, crimes de guerre, la révolution gronde...
Accords de Minsk : communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères
Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères.
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Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères concernant la mise en œuvre des accords de Minsk.
16-03-2015
Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien sur le statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, instaurant un régime particulier d'autonomie, suscitent de sérieuses questions et préoccupations.
Durant toutes les étapes des négociations dans le cadre du Groupe de contact et du "quartet Normandie" il était uniquement question du fait que Kiev devait déterminer les territoires concrets où serait appliquée la loi - déjà adoptée par le Parlement ukrainien - sur le régime d'autonomie locale de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk. Cette approche a été également fixée dans les documents convenus à Minsk le 12 février 2015, approuvés par les représentants de Kiev, de Donetsk et de Lougansk, ainsi que par la Russie, l'Allemagne, la France et l'OSCE.
Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien vont à l'encontre de cet engagement et changent l'essence même des accords de Minsk, ajoutant à l'entrée en vigueur de la loi ci-mentionnée de nombreuses conditions supplémentaires jamais évoquées auparavant. En particulier, il tente de relier l'entrée en vigueur de la loi à la reconnaissance des résultats des élections municipales sur certains territoires des régions de Donetsk et de Lougansk, dont l'organisation est formulée de manière péremptoire et soumise à de nombreuses exigences non prévues par les accords de Minsk. Ces propositions ignorent complètement les termes des accords de Minsk en ce qui concerne les modalités d'organisation des élections municipales, tout comme le futur statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, qui doit faire l'objet d'un dialogue avec les représentants du Donbass.
Ces actes des autorités de Kiev prouvent une nouvelle fois qu'elle veulent saboter le processus de Minsk, ce qui se manifeste déjà dans les appels à l'Occident d'accroître les fournitures d'armes aux militaires ukrainiens, dans les menaces de régler le problème du Donbass par la force militaire, dans la réticence obstinée à créer des mécanismes fonctionnels du Groupe de contact pour remplir tous les aspects des accords de Minsk, y compris la réforme constitutionnelle et le recouvrement intégral des liens socio-économiques. Au lieu de cela, non seulement Kiev maintient mais renforce le blocus du Donbass, limitant rigoureusement la communication des habitants des territoires contrôlés par les insurgés avec le reste de l'Ukraine, ainsi que leurs relations transfrontalières avec les régions russes, bafouant les termes fixés dans les accords de Minsk.
L'évolution de la situation confirme que le gouvernement ukrainien cherche à renoncer au principe fondamental du processus de Minsk, qui consiste à régler toutes les questions dans le cadre de consultations avec les représentants de Donetsk et de Lougansk. Dans ce contexte, la déclaration du Président ukrainien Piotr Porochenko faite à Berlin le 16 mars dernier, selon laquelle il n'existe "aucune alternative aux accords de Minsk", est clairement hypocrite.
Nous appelons instamment les garants de ces accords, en la personne des dirigeants de l'Allemagne et de la France, à exiger leur exécution inconditionnelle, y compris le respect honnête du contenu et de l'enchaînement des actions convenues dans les accords du 12 février dernier.
Les autorités de Kiev doivent remplir leurs engagements à la lettre et entamer un véritable dialogue politique avec les représentants du Donbass sur tous les aspects du processus de paix en Ukraine.
LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
article source / site officiel
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Réponses du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aux questions de l'agence Rossiya Segodnya, Moscou, le 16 mars 2015
Question: Le parlement ukrainien s'apprête à examiner un projet de requête au Conseil de sécurité des Nations unies, concernant un éventuel envoi de casques bleus en Ukraine. Nous connaissons la position de la Russie à cet égard. Quelle sera la réaction de Moscou?
Sergueï Lavrov: Nous n'avons aucune contre-indication au fait d'examiner toute proposition, mais pour cela il faut parler avec les parties en conflit – les autorités ukrainiennes et celles de Donetsk et de Lougansk. Tout cela est fixé dans les accords de Minsk du 12 février, qui stipulent que les deux parties doivent commencer à retirer les armements lourds avant de s'occuper des problèmes humanitaires, de l'échange des prisonniers, de la libération des personnes détenues de manière illégitime, de l'aide humanitaire, de l'amnistie, du processus politique, du recouvrement des liens sociaux et économiques, du paiement des retraites et des prestations sociales, et surtout de la réforme constitutionnelle. Les accords de Minsk fixent le rôle de la mission d'observation spéciale de l'OSCE en Ukraine en ce qui concerne le suivi de ces processus, ainsi que celui du Groupe de contact où sont directement représentés Kiev, Donetsk et Lougansk avec la participation de l'OSCE et de la Russie. Le rôle de la mission spéciale de l'OSCE, de l'organisation dans l'ensemble et du Groupe de contact est clairement indiqué sur tous les aspects mentionnés.
J'ai lu l'interview du Ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine accordée au quotidien Kommersant. Il commente la demande à l'Onu d'envoyer des casques bleus en Ukraine. A la question de savoir pourquoi cette idée ne figurait pas dans les négociations de Minsk si les autorités ukrainiennes étaient aussi intéressées par cette mission, il a prétendu que cette question avait été soulevée. Comme tous les autres, y compris les chefs d’État, j'ai passé presque 17 heures sans dormir à Minsk et je ne me souviens pas que cette question ait été soulevée. A la question de savoir pourquoi cette idée n'était pas reflétée dans les accords de Minsk, il a répondu que tous ceux qui devaient prendre des décisions n'étaient pas présents à Minsk. Mais il n'y avait pas non plus tous ceux qui doivent prendre des décisions à l'OSCE, qui compte 57 États. Quoi qu'il en soit, c'était formulé comme une initiative des quatre dirigeants au "format Normandie" transmise à l'OSCE. La Russie et l'Allemagne ont initié la préparation d'un projet de décision à ce sujet et le nombre d'observateurs de la mission de l'OSCE a été augmenté. Bien évidemment, tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies n'ont pas participé aux accords de Minsk. Néanmoins la Russie, la France et l'Allemagne ont soumis un projet de résolution et le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé les accords de Minsk par une résolution à l'unanimité. Il n'est pas tout à fait correct de dire que tous ceux qui devaient prendre une décision sur une opération de maintien de la paix n'étaient pas présents à Minsk.
Pour résumer, je pense que c'est aux parties en conflit de s'entendre sur une forme mutuellement acceptable de suivi de la mise en œuvre des accords convenus par chacune des parties.
Question: Sommes-nous prêts à examiner cette question au Conseil de sécurité des Nations unies?
Sergueï Lavrov: Si les parties en conflit le souhaitaient. Mais certains, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies et au sein de l'UE, s'interrogent: pourquoi, littéralement quelques jours après la signature des accords de Minsk, cette nouvelle idée est-elle apparue?
Il est bien connu que pour nuire à une cause il faut constamment apporter de nouvelles propositions et détourner l'attention. Aujourd'hui, quand les aspects militaires des accords de Minsk se règlent plus ou moins, c'est le moment de vérité: il faut passer aux réformes politiques, à la préparation des élections municipales et au reflet dans la Constitution ukrainienne, en accord avec les autorités des républiques autoproclamées, du statut particulier de ces territoires. Nous entendons de diverses sources que de nombreux dirigeants ukrainiens désapprouvent ce qui a été fait à Minsk. Ils veulent certainement diriger tous ces efforts vers de nouvelles discussions.
Une opération de maintien de la paix de l'Onu est un long processus. La mise au point d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, sa rédaction physique, l'agencement, l'élaboration du mandat, des règles de conduite: tout cela demande un certain temps. Mais le plus important dans le processus politique est d'avoir l'accord des deux parties. A ce que je sache, Lougansk et Donetsk prônent le strict respect des accords de Minsk, notamment pour l'élargissement, le renforcement et la dotation supplémentaire de la mission d'observation spéciale de l'OSCE. Les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine, de la France et de l'Allemagne se sont prononcés en faveur de cette approche à Minsk le 12 février, ils en ont également parlé le 2 mars lors d'une conférence téléphonique. Dans les contacts des ministres des Affaires étrangères au "format Normandie" nous soulignons constamment l'importance d'une activation des efforts pour remplir les conditions des accords de Minsk.
Ces derniers jours, je me suis entretenu par téléphone avec mes homologues le Ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et le Ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui ont confirmé la priorité de cette approche.
Question: On parle beaucoup des éventuelles livraisons d'armes américaines en Ukraine. Quels sont les plans de la Russie à ce sujet? Quelle serait la réaction de la Russie si une telle décision était prise?
Sergueï Lavrov: Nous partons du fait qu'une grande majorité des Européens considèrent ces plans comme très dangereux - même si certains pressent tout le monde pour commencer à livrer ces armes. Cette approche vise clairement à saboter les accords de Minsk. C'est une violation directe de ces accords, qui parlent au contraire du retrait des armements étrangers d'Ukraine. Ce thème date du 21 février 2014 dans les accords signés par Viktor Ianoukovitch, Vitali Klitchko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnibok, en présence et sous les garanties des ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne, qui évoquent le désarmement de toutes les formations clandestines. Cela n'a pas été fait. Comme avant, des structures comme Pravy Sektor refusent simplement d'obéir à qui que ce soit si ce n'est à eux-mêmes. Cela concerne également les bataillons "volontaires" formés et payés par les oligarques ukrainiens. Leur soumission et disposition à remplir les ordres du chef des armées suscitent de sérieuses interrogations. On a l'impression que le monopole immuable et infaillible de l'usage de la force dans un pays normal, qui incombe au chef des armées, commence à se dissiper. Ce principe fondamental pour toute démocratie n'est absolument pas respecté en Ukraine aujourd'hui.
LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
article source / site officiel
Sergueï Lavrov
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17/03/2015
Le ras-le-bol de l’occupation kiévienne augmente
Ukraine/Donbass :
Le ras-le-bol de l’occupation kiévienne augmente
La trêve se poursuit, mais le conflit continue. L’impression générale est que Kiev ne comprend pas ce qui a été signé à Minsk ou n’a pas l’intention d’honorer cet accord. Nous opterons, pour notre part, pour la seconde hypothèse. Alors que le régime « proeuropéen » prépare ce qu’il espère être une revanche pour le printemps qui arrive à grands pas, le ras-le-bol des populations du Donbass sous occupation kiévienne grandit, en même temps que grossit le nombre de mécontents dans l’Ukraine béhachélisée.
En même temps que les « conseillers » et « instructeurs » américains, britanniques et canadiens, les « contractors » occidentaux sont arrivés pour entrainer puis ensuite encadrer les paramilitaires ukrainiens. Hier, nous évoquions les préparatifs et manœuvres des forces armées de l’Ukraine, aujourd’hui nous pouvons affirmer que de semblables préparatifs se déroulent depuis plusieurs semaines du côté de la garde nationale, vers Kharkov et surtout en Galicie.
Des « contractors » anglophones encadrent l’entrainement
des paramilitaires néonazis galiciens.
( Note de K. : pas de soucis... leurs tombes sont déjà creusées ! )
Le ras-le-bol de l’occupation grandit
Sur le secteur nord de Lugansk, il est évident que la trêve est utilisée par les forces de Kiev pour renforcer non seulement ses positions, mais aussi et surtout pour accumuler des moyens potentiellement offensifs. Le renseignement militaire des forces de la République populaire de Lugansk a observé ces derniers jours sur Schachtye et Stanitsa-Luganskaya, l’arrivée d’un bataillon de 600 hommes et d’une trentaine de véhicules blindés. Cela s’ajoute aux autres arrivées ces deux dernières semaines sur cette zone.
Sur Popasna, plus à l’ouest, encore tenu par les forces de Kiev, une petite compagnie du 9e « bataillon» de défense territoriale « Vinnytsia », en tout 70 paramilitaires, vient d’arriver sur place, via Kramatorsk. Des renforts sont encore signalés sur Kramatorsk, Artemovsk, sur Konstantinovka et bien entendu sur Volnovakha. Sur Konstantinovka, un bataillon de 34 chars a été signalé faisant mouvement ce soir dans la ville.
Il y a même eu beaucoup d’activité ces deux dernières semaines sur Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk). Les engins militaires s’accumulent dans l’agglomération, les troupes aussi, et même sur ses abords immédiats de la ville et, cela, de façon fort inquiétante ; à tel point qu’aujourd’hui un MT-LB est sorti de la route en plein centre-ville, causant des blessés parmi les civils et même une petite fille de 7 ans a été tuée et une femme serait aussi décédée des suites de ses blessures.
Polina, 7 ans, tuée par la soldatesque kiévienne
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Un accident lié à l’alcoolisme du conducteur, visiblement. Cela a immédiatement provoqué une échauffourée du côté des civils, vers 20h30 (heure locale), qui sont allés protester jusque sous les fenêtres d’un casernement des forces de Kiev (dans une école !), obligeant ces dernières à tirer en l’air pour se dégager. Un bus et une camionnette des troupes d’occupation ont été brûlés, des civils ont lancé des bouteilles vides et des projectiles contre des militaires ukrainiens. Une porte d’un bâtiment occupé par la troupe a été incendiée. Des unités kiéviennes ont été appelées en renforts pour faire face à la colère légitime et spontanée de la foule. Il semblerait, ce soir, que l’attroupement de plus de 500 personnes se soit dispersé, mais la tension demeure en ville.
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Residents overturn cars of the Ukrainian servicemen, break windows, burn doors of the quarters of Ukrainian army, and shout anti-junta slogans. According to reports, Ukrainian soldiers opened fire by using small arms. Furious residents are not going to give up.
In the video you can hear people shouting "Faggots!", "Get the hell out!", "Donbass is strength!", "Donbass is Russia!" (Traduction & eng. subs by Kazzura)
Infos heure par heure : https://fr-fr.facebook.com/republikpopulairedudonbass
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D'autres vidéos concernant Konstantinovka au bas de cette note.
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Depuis le début du conflit dans le Donbass, on ne compte plus les accidents de la route, divers et variés, causés par la partie ukrainienne. Cela est dû essentiellement au manque de formation et d’expérience des conducteurs d’engins, surtout pour les matériels chenillés. Il y a aussi des cas de forte consommation d’alcool en service, ce qui semble être une banalité au sein des forces de Kiev.
Aujourd’hui encore, à Mariupol…
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Les civils des zones sous contrôle kiévien et à proximité de la ligne de front dans le Donbass supportent de moins en moins la présence oppressante des forces ukrainiennes (surtout des paramilitaires) depuis des mois. Les brutalités, le pillage, les vexations de toutes sortes de la part de militaires et surtout de paramilitaires à l’encontre des populations civiles ont engendré un ressentiment que le régime a désormais bien du mal à juguler. L’impunité dont bénéficient ces soudards qui se conduisent comme en pays conquis n’a fait que renforcer, dans les esprits, un sentiment de rejet total de ce que peut représenter un uniforme ukrainien. Le pouvoir en place à Kiev a beau faire croire, par des manifestations organisées (en faisant souvent venir des figurants de Kiev voire de Galicie comme à Mariupol dernièrement), que la population de ces agglomérations lui est toute acquise, les faits sont têtus. Il y a une hostilité de plus en plus généralisée envers la soldatesque kiévienne dans les zones sous contrôle de la junte.
Dans la journée, on signalait de nombreux accrochages sur l’aéroport de Donetsk, sur Spartak et sur Peski, avec l’appui de mortiers. Sur Spartak, les forces de Kiev semblent même avoir engagé de l’infanterie et des blindés. Les quartiers sud-ouest de Donetsk ont reçu au moins une salve d’artillerie en début de soirée. En de nombreux endroits, le front reste toujours sous tension, comme au nord-ouest de Lugansk, à l’ouest de Donetsk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka et, bien entendu à l’est et au nord-est de Mariupol. Sur Shirokino, aujourd’hui, il y a encore eu des accrochages sporadiques.
Le dernier rempart du régime
Même si nombre de groupes paramilitaires d’extrême droite posent problème, surtout en raison de leurs accointances avec le crime organisé, le narcotrafic et les ventes d’armes illégales, ils restent pour le régime l’ultime recours en cas de crise interne majeure.
Ce qui reste du « bataillon » de la garde nationale d’Ivano-Frankivsk, une compagnie tout au plus, vient de rentrer du front. Parmi eux, des activistes de Praviy Sektor. Voilà des hommes sur qui la junte peut compter pour tirer à vue contre des manifestants qui exprimeraient leur mécontentement du régime
Anton Geraschenko, un proche collaborateur du ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov, et qui ne cache pas sa proximité avec les néobandéristes, affirme que les citoyens ukrainiens qui refusent la pénurie, l’inflation, le chômage, la casse sociale, la corruption endémique et la guerre dans le Donbass, en somme toute la misère que le paradis « proeuropéen » leur a apporté depuis 1 an, sont des agents « payés par Poutine ». « On doit mettre fin à ces manifestations et ces rassemblements payés et truqués ! », affirme-t-il hautement sur sa page Facebook. Les rassemblements de protestation contre le pouvoir de Kiev se multiplient partout dans le pays, y compris dans la capitale. La réponse du régime risque d’être des plus nuancées puisque nombre d’unités de paramilitaires extrémistes ont été rappelées du Donbass ces derniers temps. Avakov et Geraschenko sauront les utiliser au mieux contre leurs propres compatriotes.
Le « Führer » de Praviy Sektor, député élu à la Rada grâce à Kolomoisky et « chef » du Corps des volontaires ukrainiens (DUK), Dmytro Yarosh (ci-dessus) vient d’être nommé « conseiller » (sic) du chef de l’état-major général des forces armées de l’Ukraine. Yaroch ne connaît à peu près rien des questions militaires (il est diplômé de la fac de Philologie), même s’il fut formé jadis par les forces britanniques et qu’il fit un séjour en Tchétchénie du côté des jihadistes (mais moins long que celui du néonazi Oleksandr Muzychko dit Sashko Bily). Mais il fera un excellent commissaire politique pour fliquer les officiers supérieurs de l’armée ukrainienne et un mouchard idéal pour les « conseillers » américains, pour le chef de la police politique (SBU), l’Ukrainien à passeport américain Valentin Nalyvaychenko – dont il est un proche-, et bien entendu pour le « parti de la guerre » (Yatseniuk, Avakov, Turchinov…) qui sévit à Kiev.
Un flicage qui sera bien utile pour la suite des événements et qui permettra de dénicher des responsables idéaux et de faire tomber des têtes d’ici quelques mois quand, une fois les hostilités reprises pleinement, les forces de Kiev auront à subir de nouveaux échecs cuisants.
Le journal Le Miroir de la semaine, qui est considéré comme faisant autorité à Kiev, rapporte que le bilan de la catastrophe de Debaltsevo s’élèverait à 65% de véhicules blindés « perdus » (détruits ou capturés) et 70% pour l’artillerie (surtout la 55e brigade qui a quasiment perdu tous ses obusiers de 152 mm 2A65), selon des sources de l’état-major général. Et de préciser que les pertes des troupes ukrainiennes lors de la « retraite organisée » pour sortir du chaudron s’élèveraient à 127 véhicules blindés de tous types. Et le journal de conclure que « l’état-major fut absolument incompétent et ce gaspillage d’équipement militaire est irremplaçable pour l’Ukraine ».
11:02 Publié dans Blog, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, konstantinovka, constantinovka, soudards ivres, ignobles parmi les ignobles, révolte
Nous avons retrouvé Vladimir !
Nous avons retrouvé Vladimir !
Comme tout le monde le sait, le Président de la Fédération de Russie fait l'objet des spéculations les plus farfelues de la part des journalopes de la merdiacratie occidentale : tantôt à l'article de la mort sur un lit aux soins palliatifs d'un hôpital secret, tantôt en mission spéciale sous la moquette du bureau ovale de la Maison Blanche, tantôt au chevet de sa maîtresse parturiente en Helvétie etc....
EN EXCLUSIVITÉ POUR LE GROUPE "SOUTIEN A LA RÉBELLION DU DONBASS" nous vous annonçons que les volontaires français ont retrouvé la trace de Vladimir !
En effet, lassé des rodomontades et autres billevesées hypocrites des bouffons et laquais atlantistes, notre cher Président est venu incognito se détendre dans le Donbass ! (Photo ci-dessous)
Rien de tel qu'une petite cure de jouvence novorossiyenne !
Erwan Castel
10:11 Publié dans Blog, Humour, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vladimir poutine, vladimir vladimirovitch poutine, Влади́мир Влади́мирович Пу́тин
14/03/2015
Dmitry Orlov : Les US échoueront même à échouer
Dmitry Orlov :
Les US échoueront même à échouer.
Balayant les titres de la presse mainstream occidentale, puis regardant attentivement derrière le miroir sans tain pour les comparer avec les allées et venues réelles, on peut avoir l’impression que les propagandistes de l’Amérique, et de tous ceux qui suivent dans leur sillage, poussent de toutes leurs forces pour concocter des justifications pour une action militaire quelle qu’elle soit, que ce soit pour fournir des armes à l’armée ukrainienne largement défunte, ou pour un défilé de matériels et de troupes militaires des États-Unis mis en scène dans la ville presque entièrement russe de Narva, en Estonie, à quelques centaines de mètres de la frontière russe, ou pour mettre des conseillers américains en danger dans certaines parties de l’Irak principalement contrôlées par des militants islamistes.
Les efforts acharnés pour attiser l’hystérie comme au temps de la guerre froide sous le nez d’une Russie autrement préoccupée mais essentiellement passive, semblent hors de proportion avec la menace militaire réelle posée par la Russie. (Oui, en Ukraine, les bénévoles et des munitions filtrent à travers la frontière russe, mais c’est tout.) Plus au sud, les efforts visant à renverser le gouvernement de la Syrie, en aidant et en armant les islamistes radicaux semblent avoir beaucoup de ratés. Mais c’est un scénario bien connu, n’est ce pas? Que l’engagement militaire américain de mémoire récente n’ai abouti qu’à des fiascos? Peut-être que l’échec n’est pas seulement une option, mais plus une nécessité?
Passons-les en revue.
- L’Afghanistan, après la plus longue campagne militaire de l’histoire des États-Unis, a été rendue aux talibans.
- L’Irak n’existe plus en tant que nation souveraine, elle est fracturée en trois morceaux, l’un d’eux contrôlé par des islamistes radicaux.
- L’Égypte a été démocratiquement réformée en une dictature militaire.
- La Libye est un état moribond en pleine guerre civile.
- L’Ukraine sera bientôt dans un état semblable; elle a été réduite à la pauvreté en un temps record, moins d’une année.
- Un renversement récent du gouvernement a sorti le Yémen de la sphère d’influence des États-Unis.
- Plus près de nous, les choses vont si bien dans les pays d’Amérique centrale dominés par les US, le Guatemala, le Honduras et El Salvador, qu’ils ont produit un flot de réfugiés, tous essayant d’entrer aux États-Unis dans l’espoir d’y trouver un sanctuaire.
En regardant ce vaste paysage d’échecs, il y a deux façons de l’interpréter. La première est que l’administration des États-Unis est la plus incompétente que l’on puisse imaginer, et ne peut jamais obtenir quoi que ce soit de correct. Mais une autre façon de voir est qu’ils ne réussissent pas pour une raison très différente: ils ne réussissent pas parce que les résultats ne comptent pas. Vous voyez, si l’échec était un problème, alors il y aurait une sorte de pression venant de quelque part au sein de l’establishment, et la pression pour réussir pourrait donner sporadiquement lieu à une amélioration des performances, menant à au moins quelques succès. Mais si, de fait, les échecs ne sont pas un problème du tout, et si à la place il y avait une sorte de pression à l’échec, nous verrions alors exactement ce que nous ne voyons.
On peut aussi remarquer que c’est la portée limitée de l’échec [l’échec de l’échec en somme, Note du Saker Fr] qui constitue un problème. Cela expliquerait les récentes rodomontades en direction de la Russie, l’accusant d’ambitions impériales (Russie qui n’est pas intéressée par des gains territoriaux), la diabolisation de Vladimir Poutine (qui est efficace et populaire) et les provocations le long de diverses frontières de la Russie (en laissant la Russie se sentir vaguement insultée mais plus généralement indifférente). On peut faire valoir que toutes les précédentes victimes de la politique étrangère des États-Unis, comme l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie, et même l’Ukraine, sont trop petites pour produire un échec assez grand pour satisfaire le goût de l’Amérique pour l’échec. La Russie, d’un autre côté, surtout quand on est incité à penser qu’il se lève une sorte de fascisme nouveau à la sauce américaine, a la capacité de fournir aux États-Unis un échec de politique étrangère qui éclipserait tous les précédents.
Des analyses ont proposé une variété d’explications pour le militarisme hyperactif et surdimensionné de l’Amérique. Voici les trois premiers:
1. Le gouvernement américain a été soumis au complexe militaro-industriel, qui demande à être financé généreusement. Les justifications sont créés artificiellement pour atteindre ce résultat. Mais il semble y avoir une sorte de pression pour fabriquer effectivement des armes et avoir des armées sur le terrain. Est-ce que ça ne serait pas beaucoup plus rentable d’atteindre l’échec total simplement en volant tout l’argent sans passer par la construction réelle des systèmes d’armes? [c’est fait, en partie, Note du Saker Fr] Donc il doit y avoir quelque chose d’autre.
2. La posture militaire américaine est conçue pour assurer une domination totale de l’Amérique sur l’ensemble de la planète. Mais domination totale sonne un peu comme succès, alors que ce que nous voyons est un échec complet. Encore une fois, cette histoire ne correspond pas aux faits.
3. Les actes militaires des États-Unis pour défendre le statut du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale. Sauf que le dollar américain est lentement mais sûrement en train de perdre son attractivité en tant que monnaie de réserve, comme en témoignent la Chine et la Russie agissant aussi rapidement que possible pour se débarrasser de leurs réserves en dollars américains, et stocker de l’or à la place. De nombreux autres pays ont conclu des accords entre eux pour cesser d’utiliser le dollar américain dans le commerce international. Le fait est qu’on n’a pas besoin d’un énorme potentiel militaire pour vider sa monnaie nationale dans les toilettes, donc, une fois de plus, quelque chose d’autre doit se passer.
Il y a beaucoup d’autres explications possibles, mais aucune d’entre elles n’explique le fait que le but de tout ce militarisme semble être de parvenir à l’échec.
Peut-être une explication plus simple suffirait? Que diriez-vous de celle-ci?
Les États-Unis ont abandonné leur souveraineté à une clique d’oligarques financiers. N’ayant plus personne à qui répondre de ses actes, cette oligarchie américaine (et dans une certaine mesure internationale) a ruiné la situation financière du pays, en augmentant la dette jusqu’à des niveaux stupéfiants, détruisant l’épargne et les retraites, avilissant la monnaie et ainsi de suite. L’inévitable fin du jeu est que la Réserve fédérale des États-Unis (avec les banques centrales des autres pays développés) finira par acheter toute les dettes souveraines avec l’argent qu’ils impriment à cet effet et, au bout du compte, cela conduira inévitablement à l’hyperinflation et à la faillite nationale. Un ensemble très particulier de conditions a empêché ces deux événements d’avoir lieu jusqu’à ce jour, mais cela ne signifie pas qu’ils ne se produiront pas, parce que c’est ce qui arrive toujours, tôt ou tard.
Maintenant, supposons qu’une oligarchie financière ait pris le contrôle du pays, et, comme elle ne peut pas contrôler ses propres appétits, elle est en cours d’effondrement. Alors, il serait logique pour elle d’avoir une sorte de plan de sauvegarde pour le jour où tout le château de cartes financier s’écroulera. Idéalement, ce plan aurait pour effet de mettre fin à toute chance de révolte des masses opprimées, et de permettre à l’oligarchie de maintenir sa sécurité et sa richesse. En temps de paix, c’est possible aussi longtemps qu’elle peut apaiser la populace avec du pain et des jeux, mais quand une calamité financière provoque un crash économique, le pain et les jeux deviennent rares, et la solution de repli à portée de main, c’est la guerre.
N’importe quelle justification pour la guerre fera l’affaire, qu’il s’agisse de terroristes étrangers ou nationaux, du croquemitaine russe, ou d’extraterrestres hallucinés. Le succès militaire n’est pas important, parce que l’échec est encore mieux que le succès pour maintenir l’ordre, car il permet de forcer l’ordre grâce à diverses mesures de sécurité. Plusieurs pistes sont explorées et ont été testées, telles que l’occupation militaire de Boston à la suite des attentats et la mise en scène sur le marathon de Boston. L’infrastructure de surveillance et le complexe industriel des prisons partiellement privatisé sont déjà en place pour enfermer les indésirables. Un échec vraiment énorme fournirait la meilleure justification pour mettre l’économie sur le pied de guerre, imposant la loi martiale, la répression de la dissidence, interdisant les activités politiques extrémistes et ainsi de suite.
Voilà à quoi nous devrions peut-être nous attendre. L’effondrement financier est déjà tout cuit, et ce n’est qu’une question de temps avant que cela n’arrive effectivement et précipite l’effondrement commercial lorsque les chaînes d’approvisionnement mondiales cesseront de fonctionner. L’effondrement politique peut être évité, et sa meilleure façon de résister sera de commencer le plus grand nombre possible de guerres, afin de tisser, en toile de fond, une multitude d’échecs servant de justification à toutes sortes de mesures d’urgence, qui toutes n’ont qu’un seul objectif: supprimer la rébellion et garder l’oligarchie au pouvoir. Hors des États-Unis, il semblera que les Américains détruisent tout: des pays, des infrastructures, des passants innocents, et eux-mêmes (figurez-vous, apparemment cela fonctionne aussi). De l’extérieur, regardant dans la salle des miroirs sans tain de l’Amérique, cela ressemblera à un pays devenu fou; mais il y ressemble déjà de toute façon. Et à l’intérieur de la salle des miroirs, cela ressemblera à de vaillants défenseurs de la liberté qui luttent contre les ennemis implacables du monde entier. La plupart des gens resteront dociles et agiteront juste leurs petits drapeaux.
Mais je m’aventurerai à parier qu’une défaillance se produira à un certain moment se traduisant par un méta-échec: l’Amérique échoue même à l’échec. J’espère qu’il y a quelque chose que nous pouvons faire pour aider ce méga échec de l’échec à se produire le plus vite possible.
Traduit par Hervé, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone
L'analyse de Philippe Grasset pour Dedefensa.org : La théorie de l’échec, d’Orlov
Bertrand Rivière sur Le Blogue Noir de Brocéliande,
15:28 Publié dans Blog, Les ignobles, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : États-unis, usa, l’échec de l’échec, la théorie de l’échec, dmitry orlov