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30/07/2014

Elle allait avoir 24 ans...

Ukraine / Donbass :

Kiev met la pression sur ses troupes

pour en finir avant l’automne. 

 

28 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-met-la-pression-sur-ses-troupes-pour-en-finir-avant-lautomne

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La situation dramatique des populations ukrainiennes du Donbass soumises à une politique d’éradication qui s’apparente à du nettoyage ethnique aurait-elle enfion atteint les consciences supérieures de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein des gros médias occidentaux ?

Outre le changement de ton de façon radicale en ce qui concerne le Boeing de la Malaysia Airlines (on parle désormais d’avion « probablement abattu accidentellement » et que « les États-Unis ne savent pas exactement » qui a lancé le missile), voilà que Le Monde s’y met aussi en évoquant en détail l’enfer des civils à Donetsk soumis aux pilonnages incessants des forces de Kiev. Après la chute du gouvernement Yatseniuk et la naissance d’une vague de contestation au sein de l’opinion publique ukrainienne, on assiste peut-être au début d’une évolution dans ce conflit en défaveur de ceux que l’on a placé à Kiev en février dernier. Mais il ne faut pas se leurrer : la guerre se poursuit, elle sera longue, difficile et meurtrière.

 

Kristina-bébé-+-27-7-2014-Gorlivka.jpg

 

Elle allait avoir 24 ans, son bébé 10 mois.

Tous ceux qui soutiennent le régime kievien ont ces morts sur la conscience…

s’ils ont une conscience !?

 

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Le Monde, dans son numéro daté du 28 juillet, affirme que les forces de Kiev commettraient des crimes de guerre… Cet indeffectible suppot de la propagande occidentale la plus russophobe, cette référence incontournable de la caste des nantis, se serait-il mis à faire du vrai journalisme ? Ou s’agit-il d’une forme de rééquilibrage cynique du discours dominant ? La question mérite d’être posée.
Une envoyée spéciale à Donetsk raconte par le menu l’enfer vécu par les habitants sous le feu de l’armée ukrainienne : « Pour les autorités ukrainiennes, reprendre la capitale du Donbass est une priorité. Elles ont promis de ne pas bombarder la ville (…) mais dans un rapport publié le 25 juillet l’organisation Human Rights Watch (HRW) prend Kiev en défaut : « Selon des indices concordants, l’armée ukrainienne est à l’origine de tirs de roquettes qui ont causé la mort d’au moins 16 civils depuis le 12 juillet. Ces tirs de roquette sont si imprécis que leur usage systématique est proche du crime de guerre selon HRW ; une Ukrainienne, Nadia, qui avait voté lors du référendum pour l’indépendance du Donbass, constate qu’elle n’a plus que le choix suivant : fuir (vers la Russie comme 515.000 réfugiés selon l’ONU) ou mourir sous les tirs ukrainiens et elle ajoute : « Comment voulez-vous qu’on vive avec des gens qui nous tuent ? »

Répondre à des référendums autonomistes par une guerre civile sans merci n’est effectivement pas le meilleur moyen pour l’Ukraine de sauver son unité ! Mais ne nous y trompons pas : les rapports d’HRW sont généralement dépourvus de toute sincérité, l’ONG américaine ayant toujours privilégié tactiques et calculs sur l’engagement humaniste.

 

 

Désinformation kievienne

MAP-28-juillet.PNG

cliquez pour agrandir

Voici une carte de la situation militaire relativement cohérente

quant aux derniers événements sur le terrain.

 

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Une offensive sur les réseaux sociaux de la part du camp atlanto-mondialo-bandériste s’est développée ces derniers jours par des annonces reprises à la chaîne, aussi tonitruantes que surprenantes, concernant l’évolution du front du Donbass. Via Facebook, VKontact, Twitter, entre autres, on nous explique doctement qu’un effondrement général de la résistance de Nouvelle Russie est en train de se dérouler, suite à la prise les unes après les autres de localités stratégiques entre Lugansk et Donetsk (et même la prise de contrôle du site du crash du Boeing !). Et, bien entendu, la grosse presse occidentale gobe !

Jusqu’à présent, même avec un certain nombre de différences notables, les comptes rendus des opérations, de la part du camp ukrainien comme des forces indépendantistes, se recoupaient globalement les unes aux autres, parfois avec un jour ou deux de décalage. Or, dans ce cas précis, toutes les informations diffusées par les partisans de la junte kievienne et de l’atlantisation de l’Ukraine, ne sont non seulement pas recoupées avec celles de la partie adverse, mais aucune vidéo, ni la moindre image, ne viennent confirmer ces allégations. Elles sont même toutes contredites par des éléments probants (photos, vidéos) en provenance des indépendantistes.

Et comme par grand hasard, ces affirmations proviennent quasiment toutes du Conseil national de défense et de sécurité de l’Ukraine, dont le responsable est le néonazi pro-américain Andriy Parubiy et la directrice de la communication, une ancienne journaliste de Voice of America (tout un programme !). En fait, il y a fort à parier que Kiev et ses alliés occidentaux viennent de lancer, ces dernières 72 heures, une vaste offensive de désinformation médiatique via les réseaux sociaux, dans le but à la fois de démoraliser l’adversaire, mais aussi pour pouvoir s’assurer de la continuité du soutien de Washington à un moment où le pays est entré dans une crise politique majeure.

 

 

 

Nikolaiv : manifestation pacifique contre les conditions dans lesquelles ont été envoyés au front

et abandonnés par Kiev les soldats de la 79e brigade aéromobile, totalement détruite dans le chaudron.

Pour toute réponse, Porochenko envoie ses flics molester ces mères, ces sœurs, ces épouses.

 

 

Des heures décisives pour la bataille du Donbass

 

Si aucune attaque notable n’est à signaler ce week-end sur Lugansk, en revanche les tirs d’artillerie concentrés sur les zones d’habitations n’ont pas cessé depuis 96 heures. On compte pour samedi et dimanche plusieurs dizaines de tués et des centaines de blessés. La situation sanitaire devient difficile et les coupures d’électricité se répètent la nuit comme le jour.

 

Ce week-end, les forces ukrainiennes ont une fois de plus tenté de contourner Lugansk par le sud-ouest, mais ont été freinées par diverses contre-attaques de la milice. Elles ont fait demi-tour en soirée sur leurs bases de départ, au nord de la voie expresse E40-M04, à l’ouest de Lugansk. Un bataillon d’infanterie de la 30e brigade mécanisée de la garde de Novohrad-Volynskyi (près de Zhytomyr) monté sur BMP-2, renforcé par une compagnie de T-64BM Bulat, étaient accompagnés du « bataillon Aydar » reconstitué qui a perdu pas moins de 23 hommes (sans compter les blessés) et 4 BTR sur Lutuhyne (pour un effectif d’à peine 200 hommes, c’est lourd). Les éléments de pointe de ce groupe de combat ont réussi à atteindre Pershozvanivka, avant de rebrousser chemin suite à la perte de 8 chars lourds et d’une partie de leur infanterie d’accompagnement. Déjà, dans la nuit du 21 au 22 juillet, dans le même secteur ouest de la banlieue de Lugansk, « Aydar » avait eu une demi-douzaine de tués et 18 blessés.

 

 

 

Voilà ce qu’il s’était passé il y a quelques jours dans la même zone des combats

 

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Comme à son habitude quand elle se trouve face à une masse mécanisée nettement supérieure en capacité de combat, l’infanterie de la milice la laisse progresser dans les terres, puis attaque ses flancs à divers endroits, selon les techniques de guérilla éprouvées, afin de l’épuiser. Si l’assaillant n’a pas la présence d’esprit de revenir en arrière assez tôt, il risque immanquablement d’être anéanti.
Deux ou trois sections de ce qui reste de la 6e compagnie du 80e régiment aéromobile de Lviv qui résistaient encore sur une partie de la zone aéroportuaire de Lugansk, ont décidé de faire une échappée dans la journée d’hier, profitant de la tentative de pénétration des éléments de la 30e brigade et du « bataillon Aydar ». Devant l’échec de ces derniers, les parachutistes de Lviv sont retournés à leurs positions de départ. Une autre tentative de s’échapper de cette poche, tout aussi infructueuse, a encore eu lieu cette nuit.

On signale l’arrivée dans la zone des combats d’un nouveau « bataillon » de la garde nationale : il se nomme « Lviv » et est composé de Galiciens particulièrement politisés et radicalisés. Mais ils ne sont que… 150 ! Juste de quoi garnir une petite compagnie. S’il est du niveau « d’Aydar », ça promet !

 

Muzhenko_big.jpg(< Le général ukrainien Viktor Muzhenko, chef d’état-major des forces armées de l’Ukraine, ne sait même pas où sont ses troupes sur le terrain… ou alors il ment délibérément au président !)

 

Au nord comme au sud, depuis 48 heures, le front est devenu mouvant. Kiev tente une percée en tenailles par le centre, mais ne semble toujours pas avoir les moyens de ses choix tactiques.

Pour les forces de Nouvelle Russie, l’attaque au nord et au sud a nécessité de mobiliser des troupes qui se trouvaient jusqu’alors du côté du chaudron, à quelques kilomètres de la frontière avec la Russie. Les forces ukrainiennes, profitant de cet allègement du dispositif indépendantiste, en ont profité pour contre-attaquer sur le versant sud-est de la poche. Appuyée par des chars lourds et de l’artillerie en nombre, elles ont progressé de quelques kilomètres sans réussir pour le moment à procéder à une ouverture par le sud du chaudron. Leur objetif semble être la reprise de Dmytrivka et Marynivka. Un Su-25M1 a été abattu au-dessus de Snizhne, il s’est écrasé vers Torez. Et contrairement aux allégations de la présidence ukrainienne, qui tient ses infos du chef d’état-major Viktor Muzhenko, Saur-Mogila tient toujours…

 

Pour le moment, les contre-attaques de la milice ont été très localisées, permettant de retenir l’offensive. Si les rebelles parviennent à nettoyer les poches, ils seront en mesure de mener des opérations offensives locales dans le nord et vers le sud avec les unités actuellement engagées dans la zone est. Les Ukrainiens vont avoir besoin de redéployer leurs unités pour faire face à cette menace et éviter d’autres « Kessel » comme celui qui a cours dans le sud-est avec des conséquences désastreuses.

 

Mryzrak.jpgAu nord-ouest, le bataillon « Mryzrak » d’Aleksei Mozgovoi a été repositionné sur le secteur de Lomuvatka-Komisarivka, entre Debaltseve et Alchevsk, au nord-ouest de la voie rapide M04-E40. Il empêche ainsi tout contournement de Gorlivka par l’est. Il peut prendre aussi à revers une partie de la logistique des forces ukrainiennes. Le 25 juillet et le 26, deux colonnes ukrainiennes (dont une de la 95e brigade) ont été ainsi détruites, comprenant plusieurs camions Ural, des GAZ-66 (photo), des BMP-2 et des chars lourds.

 

Dans le secteur de Shakhtersk, plus au sud du dispositif défensif, entre Lugansk et Donetsk, les combats se poursuivaient cette nuit vers 00h55 (GMT). Une colonne de blindés ukrainiens, essentiellement des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr, a réussi à percer un corridor large d’un ou deux kilomètres sur une profondeur nord-sud dépassant les 10 km. C’est un risque énorme pour les forces de Kiev car elles doivent en même temps assurer la sécurité de leur logistique et de leurs communications sur leurs arrières et sur leurs flancs, ce qui n’est pas leur fort. En cas de réussite, ce sera payant. Pour les forces de Nouvelle Russie, la situation est critique mais pas désespérée.

 

Une contre attaque de chars lourds de la milice semble avoir, en fin de journée d’hier, stoppé net l’avancée de la colonne ukrainienne. Le bataillon spécial « Kalmius » est arrivé en renforts de Donetsk, avec une batterie Grad et des blindés d’infanterie. La plupart des combats se trouvent en périphérie de la ville, tout comme à Torez. Des hélicoptères d’assaut sont intervenus dans la matinée et ont été repoussés au moyen de tirs de mitrailleuses lourdes et de missiles portables sol-air.

 

 

 

Une compagnie de la garde nationale au sud de Shakhtersk

 

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L’objectif de Kiev est de couper Donetsk de Lugansk, pour isoler la grande ville à l’ouest et la réduire ainsi, en employant les mêmes méthodes que celles utilisées à Slaviansk. D’ailleurs, un bataillon de lance-roquettes multiples de 220 mm BM-27 Uragan vise déjà les quartiers nord de la banlieue de Donetsk.

 

Pourtant, les forces ukrainiennes peinent à progresser dans les zones urbaines, préférant les tirs d’artillerie pour forcer la milice à évacuer les agglomérations, avant d’y pénétrer, que le combat urbain. C’est pourquoi ni Torez, ni Shakhtersk ne sont pour l’instant entre leurs mains. Les assaillants privilégient la masse plutôt que la stratégie : les affrontements se font à 1 contre 5 dans le meilleur des cas, à l’avantage des Ukrainiens, et le plus souvent à 1 contre 10. Pour ce qui est des pertes, c’est assez différent : l’avantage va la plupart du temps aux forces du Donbass, pour 1 milicien tué, ce sont 10 soldats de la junte qui sont neutralisés (tués ou blessés).
Sur Torez, on signalait hier la présence de mercenaires polonais dans les rangs de la garde nationale. Partout sur cette zone, l’utilisation de civils comme boucliers humains lors des affrontements armés est devenue chose courante pour les assaillants ukrainiens qui n’hésitent plus en matière d’exactions.

 

« Les combats sont extrêmement féroce, soulignait le commandant en chef des forces du Donbass, le colonel Igor Strelkov, lors d’une conférence de presse aujourd’hui. L’adversaire jette dans la lutte tout ce qui lui est possible ; même moi je suis surpris par le nombre inhabituel de véhicules blindés… 200, 250 unités ! »

Kiev a mis la pression sur son armée : la poche du Donbass doit tomber avant septembre, bien avant la fin de l’été. La situation politique dans la capitale ukrainienne l’exige, à l’heure où les règlements de comptes sanglants au sein des diverses fractions de la junte commencent à apparaître de manière inquiétante.

 

 

Comment « Tonton Ihor » mène ses bonnes petites affaires…

 

Valentyn Nalyvaichenko, le très pro-américain patron de la police politique (SBU) et le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Arsen Avakov, ne vont certainement pas remuer ciel et terre pour trouver les ou les auteurs de la mort du maire de Krementchug. Pas plus qu’ils ne feront quoi que ce soit pour prémunir leurs concitoyens de la série d’attentats majeurs qui sont annoncés çà et là pour les prochains jours et les prochaines semaines en Ukraine euro-atlantisée. Nous sommes dans la manipulation la plus insane qui soit.

 

L’assassinat par balles, au matin du 26 juillet, du maire de Krementchug, près de Poltava, n’est pas à prendre à la légère. Oleg Babayev, pendant de nombreuses années, a dirigé à Krementchug une usine de transformation de viande, profitant des petits et des gros avantages de la période post-Perestroika où magouilles et coups fourrés étient la règle et l’honnêteté et la droiture l’exception. Ce notable local a été député de la Verkhovna Rada, membre du « Bloc de Yulia Tymochenko ». Après son élection au poste de maire, il a quitté la formation de Tymochenko par souci d’équité et de neutralité politique. Il est néanmoins resté très proche des milieux politiques qui forment aujourd’hui la junte avec les oligarques. A 48 ans, ce père de deux filles se voyait bien devenir le futur gouverneur de la région de Poltava, un oblast voisin de celui de Dniepropetrovsk du très puissant oligarque-gouverneur Ihor Kolomoisky ( Note de Kurgan : voir ici et ici ). Ce dernier n’a jamais caché voir en Babayev un rival potentiel, d’autant que feu le maire de Krementchug était parfaitement au fait des affaires pour le moins douteuses de l’actuel fourrier de l’extrême droite néonazie et de ses paramilitaires des escadrons de la mort. La montée en puissance financière et politique du groupe Privat de Kolomoisky ne s’est pas faite sans quelques petits arrangements qui, s’ils étaient dévoilés dans le détail, sonneraient le glas de la belle ascension politique de « Tonton Ihor » qui, nous l’avons déjà écrit, lorgne maintenant sur la présidence, ou tout au moins sur la place de Premier ministre, avec l’appui de Svoboda, de Lyachko et de Tymochenko.


Et si l’on ajoute de Kolomoisky espère faire des bénéfices faramineux avec le projet d’extraction du gaz de schiste dans l’est de l’Ukraine grâce à la société dont le fils de Joe Biden, le vice-président US, est un des directeurs, on aura bouclé la boucle des bonnes petites affaires de « Tonton Ihor ».

N'est-elle pas merveilleuse l'Ukraine « proeuropéenne » des Obama, Fabius, Fourest et autres BHL ?  

  

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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« Tonton Ihor »

 

29/07/2014

Crise politique à Kiev

Ukraine / Donbass :

Crise politique à Kiev

 

26 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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Ces femmes ukrainiennes protestent pour que leurs maris, leurs fils, leurs frères, leurs pères ne soient pas envoyés à l’abattoir dans le Donbass pour défendre les intérêts mondialistes et oligarchiques de la junte au pouvoir.

 

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Le drame du vol d’Air Algérie, qui s’est écrasé au Mali jeudi 24 juillet, fait passer au second plan celui de la guerre civile en Ukraine. Une info chasse l’autre, c’est la règle de la surinformation médiatique de ce début de millénaire.

 

Pour autant, l’instrumentalisation du crash du Boeing et la Malaysia Airlines et ses quelque 300 disparus, dans le seul but de stigmatiser de façon odieuse les indépendantistes russophones du Donbass et la Russie à des fins de tactique géopoliticienne, se poursuit. Dans cette dramatique affaire, comme dans d’autres précédemment, on est désigné coupable parce qu’on est le fautif idéal pour orienter les masses. Et le « quart d’heure de la haine », servit par des médias aux ordres, fait office de curée où la vérité n’a pas droit de cité.

 

Pour autant, la désinformation n’a jamais pu empêcher les événements d’évoluer dans un sens ou dans un autre. La crise politique à Kiev qui vient d’apparaître au grand jour, alors qu’elle couvait depuis des semaines, sinon des mois, au sein de cette improbable alliance de la carpe et du lapin qu’était la coalition « proeuropéenne », ouvre une nouvelle ère d’instabilité dans le pays qui profitera immanquablement aux indépendantistes du Donbass, alors que les forces ukrainiennes enregistrent une série de déboires qui devraient alarmer un commandement opérationnel qui n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui a été assignée.

 

Crise à Kiev. Les premiers soubresauts de la politique « pro-européenne » viennent d’apparaître au grand jour. Le Premier ministre ukrainien Arseny Yatseniuk a annoncé jeudi 24 juillet sa démission après la désintégration de la coalition parlementaire « Choix européen » créée en février dernier à l’occasion du coup d’Etat qui a renversé un président, certes mauvais, mais démocratiquement élu et reconnu internationalement. Plus tôt dans la journée les fractions parlementaires Udar et Svoboda (extrême droite) et une série de députés non-inscrits et de parlementaires de la fraction Batkivchtchina (Patrie) ont annoncé leur sortie de la coalition parlementaire, ce qui mènera immanquablement à la dissolution de la Rada suprême. En vertu de la loi, si aucune nouvelle coalition n’est créée dans un délai d’un mois, le président est habilité à mettre fin aux compétences de la Rada. Des législatives anticipées pourraient être fixées au 26 octobre. La situation rappelle les interminables conflits politiques au sein de l’équipe pro-occidentale après la Révolution orange de 2004…

 

 

 

Ivano-Frankivsk (ouest de l’Ukraine) : le mouvement civique de protestation contre la manière

dont est menée la guerre dans le Donbass par la junte s’étend

 

Il s’agit d’une crise majeure dans un contexte de guerre civile de la part d’une majorité qui a non seulement engagé ce conflit meurtrier contre son propre peuple, mais qui soutient un gouvernement totalement illégitime depuis le putsch de l’hiver dernier. Pour l’heure, le pouvoir en place n’a plus de majorité parlementaire et les actions de répression dans l’Est et le Sud-Est du pays se poursuivent sans la moindre légitimité, ni le moindre lien politique, hormis la présidence.

 

Il faut se rappeler que cet ex-Premier ministre « par intérim », avait accumulé les bévues pendant des mois : après s’être auto-qualifié de « pire Premier ministre de toute l’histoire de l’Ukraine » dès sa nomination après le putsch, Arseny Yatsenuk avait qualifié ses concitoyens du Donbass de « sous-hommes », après avoir vidé les caisses du Trésor afin de payer ceux grâce à qui il était devenu chef du gouvernement. Dernièrement encore, il a déclaré que tout ceux qui protestaient contre un abaissement des prestations sociales étaient des « agents russes qui ont été envoyés il y à des dizaines d’années auparavant Ukraine »… En presque 6 mois, ce gouvernement « par intérim », remanié partiellement en juin après la nomination à la présidence de Petro Porochenko, aura réussi à faire chuter le PIB de 3% et augmenter l’inflation de 11,6%, supprimer les libertés publiques fondamentales (y compris linguistique et religieuse) et déclencher une guerre civile aux conséquences incalculables. Comme il ne pouvait sans doute pas faire descendre son pays plus bas, Yatseniuk a préféré démissionner.

 

Cette dissolution gouvernementale et cette désagrégation parlementaire préfigurent un chaos politique qui intervient de facto dans un contexte très particulier : les forces répressives n’arrivent toujours pas à avoir le dessus sur les indépendantistes, malgré de timides avancées sur le flanc nord. Pire : Kiev a décidé de sacrifier pas moins de quatre unités (trois de l’armée, une de la garde nationale) dans le chaudron frontalier, et le mouvement de contestation contre la conscription forcée s’étend dans l’ensemble du pays.

 

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Désertions.jpg

Valentyn Nalivaichenko, le très américanolâtre chef de la police politique, le SBU, a rapporté à Porochenko que du 12 au 19 juillet, le taux de désertion dans l’armée et dans la garde nationale avait augmenté de 43%, pour 25% la semaine précédente. Le taux de soldats portés disparus a augmenté de 47%, alors que la semaine précédente il était de 10%. Remarque ubuesque écrite à la main de Porochenko : « Continuez jusqu’à la victoire » !

 

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Nouveau coup d’arrêt devant Donetsk

 

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 Les cosaques du Don à Donetsk ( N.de K. : A ma grande fierté ! ) 

 

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Depuis l’entrée de Strelkov dans la ville le 5 juillet, en provenance de Slaviansk, Donetsk est finalement devenu une zone militaire. Depuis hier, les journalistes ne sont plus autorisés à approcher les combats afin d’éviter de transmettre tout renseignement par ce biais et pour leur propre protection. Le journaliste de Russia Today, le Britannique Graham Philipps, a été finalement relâché par le SBU qui le retenait contre son gré. Il est interdit de séjour en Ukraine pour trois ans. Le motif : il travaille pour une chaîne russe. Pas un mot de réprobation du côté de Reporters sans frontières !

 

Toutes les entrées de la grande agglomération de Donetsk ont été soigneusement renforcées, blocs de béton, tétraèdres, mines, nids de mitrailleuses, etc. Les points de contrôle ont été démultipliés, y compris à l’intérieur de la ville. Donetsk garde encore la moitié de ses habitants. Les transports urbains fonctionnent toujours normalement, malgré de nombreuses coupures d’électricité dues aux tirs d’artillerie ukrainiens, la plupart des commerces sont ouverts, et presque tous les magasins d’alimentation.

 

A la mi-journée, on signalait une importante concentration de blindés, dont de très nombreux T-64BV au sud de l’agglomération. Comme l’ouest est verrouillé, l’armée ukrainienne tente d’entrer par le sud. On signalait aussi une importante attaque sur Debaltseve, carrefour routier très important à plus de 30 km au nord-est de Donetsk. Toute la nuit a été ponctuée, essentiellement au nord de la ville, par d’importants pilonnages d’artillerie de la part de l’armée ukrainienne, y compris avec des munitions au phosphore. Résultat : des centaines de voitures chargées de bagages et des familles entières quittent en ce moment la ville pour rejoindre la Russie.
Jeudi 24 juillet, une nouvelle tentative de percer les défenses de Donetsk par l’ouest a échoué : une compagnie du « bataillon Shakhtarsk» a même tenté de pénétrer dans la zone aéroportuaire en passant par le village de Peski à l’ouest. Ces troupes étaient appuyées par une batterie d’automoteurs d’artillerie de 122 mm 2S1 et par une autre batterie de BM-21. Dans l’après-midi, Oleg Lyachko, le député du parti radical bien connu pour ses outrances et ses méthodes très particulières d’interrogatoire des prisonniers, a mis en ligne un message alarmiste faisant croire que cette unité était encerclée et en voie d’anéantissement. Message retiré bien vite… Pour autant, ce fut un nouvel échec. D’ici un jour ou deux le « bataillon Dniepr » devrait revenir sur zone, complété par de nouvelles recrues et reconditionné pour aller au feu.

 

 

 

Une compagnie du « bataillon Shakhtarsk » (partiellement reconstitué depuis sa sortie in extremis du chaudron),

juste avant l’attaque de jeudi et sa destruction : ces soldats progressent « au paquet »,

bien compacts, des cibles parfaites pour quelques salves d’artillerie bien placées…

 

 

 

Sous le feu des T-64BV du Bataillon Vostok

 

Plus au nord, vers Gorlivka, les actions défensives se poursuivent. L’adversaire semble faire une pause après son avancée de quelques kilomètres cette semaine. Un nouveau pont a été détruit par la milice afin d’accroitre la difficulté de progression des forces ukrainiennes.

Encore plus au nord, Lysychansk et Severodonetsk sont désormais entre les mains des forces de Kiev. Les combats retardateurs de la milice en fin de semaine étaient destinés à permettre à une partie du matériel lourd du bataillon dirigé par Mozgovoi de se retirer sur une ligne défensive plus au sud. Pour autant, la contre-attaque de mercredi a semé la confusion dans les rangs ukrainiens. L’unité de la garde nationale dit « bataillon Chernigov » a été particulièrement affectée par cette contre-attaque, son commandant, Oleksandr Radievsky a même été tué lors des combats de rues.

 

 

 

Batteries ukrainiennes de 152 MTSA-B, de SAU-152 Akatsiya et de BM-27 Uragan tirant sur la population de Lysychansk, avant sa reprise vendredi dans la journée. Heureusement pour ces artilleurs ukrainiens que les forces du Donbass ne disposent pas de moyens d’artillerie semblables. Ces trois batteries sont trop proches les unes des autres. En cas de tir de contre-batterie, quelques salves seulement suffiraient à éliminer d’un seul coup des trois batteries.

 

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Progression au sud de Severodonetsk d’éléments des forces ukrainiennes : une compagnie mécanisée renforcée (BMP-2), une compagnie réduite de la garde nationale (BTR-70) et une batterie de BM-21.

 

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De plus en plus d’embuscades de partisans menées par des groupes autonomes de la milice sont signalés sur les arrières des forces de Kiev et essentiellement contre les colonnes de ravitaillement. Ainsi, à plus de 40 km au nord de Lugansk, vers Bakhmutivka vendredi, une colonne de logistique de l’armée ukrainienne a été totalement anéantie dans une embuscade.

 

La fin de la 79e brigade

 

 

 

La fin de la 79e brigade aéromobile

 

La 79e brigade aéromobile de Mykolaiv, une des meilleures unités de l’armée ukrainienne, composée pour l’essentiel de soldats très motivés puisque venant de l’ouest russophobe, n’est plus qu’un souvenir. L’unité a été totalement anéantie dans le chaudron. S’il en reste quelque chose, cela doit se compter sur les doigts…

Jeudi, sur Blagodatnoye (3 km d’Amvrosiivka), la 4e compagnie du 3e bataillon d’infanterie de Semenovska, a détruit les derniers éléments de cette unité et même capturé un BRDM-2. A noter, la mort de Yuri Dutchak, le chef de Praviy Sektor à Ivano-Frankivsk en Galicie.

La bataille fait rage dans le chaudron pour réduire les dernières poches de résistance des forces de Kiev encerclées et abandonnées à elles mêmes. Cette nuit, Marynivka semble être enfin tombée. L’agglomération était jusqu’alors un véritable camp retranché des dernières unités éparses bloquées dans le chaudron.

Bien que bloquées, fortement démoralisées et sans aucun ravitaillement, les forces de Kiev réussissent à se défendre et à porter des coups aux indépendantistes. Ainsi, dans ces dernières 24 heures, un groupe de la milice a été pris dans une embuscade. Résultat : 10 hommes tués et 20 blessés, dont deux commandants. C’était l’une des meilleurs équipes offensives du secteur.

 

 

 

Ce qui était la 72e brigade mécanisée

 

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 Combats dans le chaudron

 

 

Vers un tournant décisif dans le conflit ?

 

Avec cette démission du gouvernement et la crise politique qui apparaît au grand jour, voilà que l’on apprend qu’un des piliers des extrémistes du Maidan est officiellement recherché par Interpol. Sommes-nous en train d’assister à un tournant dans ce conflit ? Il est trop tôt pour en être assuré.

 

Interpol recherche en effet le chef de file de l’organisation néo-banderiste Pravyi Sektor, Dmytro Yarosh, 42 ans. Il est recherché pour activités terroristes et appels au meurtre dans les médias. Il fait partie du l’état-major d’Andriy Parubiy, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, dont l’idéologie est semblable à la sienne. On comprend maintenant un peu mieux pourquoi Yaroch, ces dernières semaines a été aperçu dans le secteur ouest du front du Donbass, devant Donetsk (mais assez loin des premières lignes finalement, l’individu est un homme prudent…). Il est plus difficile de l’interpeller sur le front que dans son confortable bureau de Kiev, si Interpol exige une arrestation…

 

A cela s’ajoutent les très nombreux témoignages, anonymes ou pas, concernant le comportement de la soldatesque kievienne dans les zones du Donbass hors de contrôle des forces indépendantistes. Les journalistes du site de propagande ukrainienne petrimazepa.com ont reconnu que les forces répressives de Kiev se sont comportées comme des oppresseurs envers habitants de Slaviansk et de Kramatorsk. « Quand ils l’ont examiné, ils ont juste mis un sac sur la tête de l’homme, répandu de l’essence, et mis le feu à de la paille près de lui. Un homme perd conscience quand il a peur. » Tous les résidents ont été interrogés pris de la manière décrite quand ils étaient soupçonné d’avoir aidé les forces de la milice populaire.

 

Heureusement, pour terminer, qu’il y a encore le puissant grand frère américain pour trouver des solutions quand celles-ci commencent à se réduire comme une peau de chagrin. Le 17 juillet, le jour même où l’avion de la Malaysia Airlines était abattu, le congrès américain a adopté l’« Acte de prévention de l’agression russe » (sic) qui fait de l’Ukraine, de la Géorgie, de la Moldavie des « alliés majeurs non membres de l’OTAN des États-Unis », autorisant l’hyperpuissance à fournir le maximum d’aide militaire et financières aux potentats euro-atlantistes de ces pays afin de faire la guerre à la Fédération de Russie et au peuple russe.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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Kiev : L'échec patent du régime !  

 

( Extraits d'un article paru sur La Voix de la Russie le 28 juillet 2014 ).

 

Tandis que l’Ukraine s’enfonce dans la misère, ses dirigeants n’ayant de quoi couvrir ni les salaires, ni les fournitures de gaz, ni bientôt même l’opération militaire au Sud-est, une crise politique grave s’annonce dans le pays.

La semaine dernière a été marquée par toute une série de décisions qui avaient été prises par les hommes politiques ukrainiens. Ils ont d’abord interdit le Parti Communiste et le Parti des Régions. Puis les fractions de Verkhovnaya Rada UDAR et Svoboda ont déclaré qu’elles sortaient de la coalition parlementaire, ce qui a permis d'entamer la procédure de dissolution du parlement ukrainien. Après ces déclarations, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé sa démission (…).

Dans ce désordre politique, lors de la préparation de nouvelles élections parlementaires, une lutte acharnée pour le pouvoir s’annonce en Ukraine. La première preuve en est, l’assassinat de l’oligarque et maire de la ville de Krementchoug Oleg Babaev, partisan politique de Ioulia Timochenko dont le parti Patrie est l’un des principaux concurrents du parti présidentiel Solidarité. Nous avons discuté d’actualités de la vie politique ukrainienne ainsi que de méthodes utilisées par les autorités ukrainiennes avec l’écrivain et journaliste au mensuel B.I., Frédéric Saillot.

 

B.I = Balkans Infos

> http://www.b-i-infos.com/presentation.php

> http://www.b-i-infos.com/index.php

 

Frédéric Saillot.

Concernant le régime actuel au pouvoir à Kiev qui a été installé suite à un coup d’Etat quasiment militaire le 22 février dernier, certains traits de ce régime ont en effet un caractère totalitaire. (…) Les choses vont donc très vite. Mais l’interdiction de l’opposition ne porte pas que sur le Parti communiste, mais également sur le Parti des Régions. J’ai vu une vidéo sur le net l’autre jour montrant Nicolas Levchenko, qui est un député de Donetsk du Parti des Régions, qui a été interdit de parole et même a été l’objet d’une agression physique en plein parlement.

Ce n’est pas la première fois que cela ce produit, parce que Nicolas Levchenko, qui encore une fois est député de Donetsk, donc qui est aux premières loges de l’opération de répression épouvantable menée par les forces spéciales envoyées par Kiev dans le Donbass. Nicolas Levchenko demandait la fin de cette opération spéciale, et qu’enfin s’ouvrent des négociations entre les gens en place à Kiev et les représentants du peuple du Donbass, qui s’est insurgé suite au coup d’Etat du 22 février…

 

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 ( N.de K. : Et ils appellent ça un gouvernement !?!?? )

 

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…comme Andreï Paroubi qui a trempé notamment dans les fusillades du Maïdan au moment de la réalisation du coup d’Etat. Il était présent à Odessa où a eu lieu un massacre de manifestants pacifiques, qui se trouvaient à proximité de la Maison des Syndicats et que les nervis du Secteur droit ont enfermés dans la Maison des Syndicats à laquelle ils ont mis feu, rentrant dans cette maison pour massacrer un certain nombre de gens. On voit sur une vidéo un militant du Secteur droit tirer sur ceux qui tentaient de sauter par les fenêtres pour essayer d’échapper aux flammes. Donc autres traits qui montrent l’installation d’un régime totalitaire en Ukraine, c’est cette opération dans le Donbass qui est en réalité une opération d’épuration ethnique. Et les forces spéciales envoyées par Kiev, la Garde Nationale puis ces bataillons formés d’anciens militants du Maïdan et du Secteur droit financés par un oligarque de Dniepropetrovsk nommé Kolomoïsky. Ces forces spéciales bombardent les populations civiles, bombardent les infrastructures civiles de façon à effrayer la population, de façon à la faire partir.

 

Tous ces traits et notamment l’interdiction de toutes oppositions et cette entreprise d’épuration ethnique montrent que s’instaure en Ukraine depuis le coup d’Etat du 22 février un régime quasi totalitaire ou totalitaire, appuyé par les démocraties occidentales. Et ça c’est un comble. La responsabilité qui incombe à l’Union européenne et aux Etats-Unis dans les événements tragiques d’Ukraine est très lourde. Dans la mesure où l’Union européenne a refusé de discuter avec la Russie, de négocier avec la Russie une possibilité d’aménagement des relations économiques aussi bien avec le Partenariat Oriental promu par l’Union européenne qu’avec l’Union douanière promu par la Russie. Donc ce refus, cette intransigeance, cette ingérence de l’Union européenne est des Etats-Unis ont créé cette situation dramatique dans laquelle se trouve l’Ukraine actuellement, avec cet échec patent de ce régime mis en place le 22 février.

 

Lire l'intégralité de l'article :

http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/no_program/275216812/

 

27/07/2014

La milice de Nouvelle Russie contre-attaque...

Ukraine / Donbass :

La milice de Nouvelle Russie contre-attaque au nord.

 

23 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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237452279.jpgAlors que les responsabilités de Kiev dans le crash du Boeing de la Malaysia Airlines sont engagées, l’offensive contre Lugansk et Donetsk ne donne pas les résultats espérés.

Pire : une contre-attaque cette nuit et dans la journée sur la partie la plus au nord de la poche du Donbass a placé les forces ukrainiennes sur la défensive, alors qu’elles sont stoppées devant Donetsk et qu’elles sont (pour celles qui restent) progressivement annihilées dans le chaudron, à la frontière russe. Chaque jour qui passe nous apporte retournements de situation et autres imprévus, et nous renforce dans notre sentiment : cette guerre est loin d’être finie, elle sera longue, douloureuse, meurtrière et marquera l’histoire pour longtemps.

 

Dernière minute : 

On apprend qu’un chef de section d’une unité antiaérienne, Vladimir Chernous, a été tué sur le site de l’aéroport de Lugansk. Qu’est-ce que la défense antiaérienne y faisait, alors que la zone est sous contrôle indépendantiste depuis au moins deux jours et qu’il s’agit d’un aéroport civil ? Voilà qui devrait intéresser les enquêteurs internationaux qui rassemblent en ce moment des éléments sur le crash de la Malaysia Airlines…

 

Le journaliste britannique Graham Philipps (Note de K. > http://grahamwphillips.com/), connu pour ses courts reportages sur la situation dans le Donbass qui sont en totale contradiction avec la propagande occidentale, est porté disparu dans le secteur de l’aéroport de Donetsk depuis 24 heures. Il y a plusieurs semaines, ce journaliste avait été retenu contre son gré par le SBU, la police politique de Kiev, puis relâché. Il cherchait à filmer les combats au plus prêt. Il est possible qu’il soit tombé sur une unité ukrainienne… Trois autres journalistes sont aussi retenus. Moscou a exigé leur libération immédiate, alors que Reporter sans frontière semble ignorer ces atteintes à la liberté de la presse.

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 Situation de la poche du Donbass au 23 juin.

En rouge, les forces de Nouvelle Russie, en bleu celles de l’Ukraine.

Les croix cerclées sont les pilonnages d’artillerie ; les flèches, les axes de pénétration et les attaques/contre-attaques ; les traits, les interdictions/coup d’arrêt.

 

( Cliquez pour agrandir )

 

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Contre-attaque sur Lysychansk-Severodonetsk, Gorlivka résiste

 

Après l’annonce tonitruante de la part de Kiev de la prise de Lysychansk et de Severodonetsk, puis l’annonce officielle des forces du Donbass du retrait du bataillon contrôlant ce secteur, on a signalé depuis cette nuit de nouveaux affrontements dans ces deux localités.

Hier les forces du Donbass commandées par Mozgovoi avaient dû se retirer en raison d’un manque de véhicules blindés pour se maintenir sur leurs positions.

Pendant la nuit, la milice a attaqué au mortier lourdes positions ukrainiennes sur Lysychansk, puis vers 3 heures (heure locale) deux compagnies d’assaut ont pénétré dans la zone de l’usine de produits en caoutchouc. Les accrochages ont eu lieu jusqu’à 6h00. Ce matin, la ville semblait être repassée sous contrôle des forces indépendantistes.

Les unités ukrainiennes se sont retirées précipitamment pour improviser une ligne de défense en dehors de la ville, mais à quelques centaines de mètres seulement des premières habitations.

Plusieurs contre-attaques infructueuses de la part des forces de Kiev ont eu lieu, appuyées par des Mi-24. Deux hélicoptères d’assaut auraient été touchés par des tirs.

Vers 13h15 heure locale, Lysychansk était encore sous le contrôle de la milice, en dépit des frappes aériennes sur ses positions à l’entrée nord-ouest de la ville.

Scénario semblable sur l’autre rive de la Siversky Donets : à Severodonetsk, les troupes de Kiev ont dû là aussi reculer. Les principaux combats se sont concentrés sur les deux ponts stratégiques qui franchissent la rivière.

 

Contrairement à ce qu’affirmait la propagande de Kiev, le colonel Igor Bezler, le commandant en chef de la défense de la zone de Gorlivka, est bien vivant. Il dirige la défense autour de ce point stratégique du front nord de la poche du Donbass.

Une attaque sur Vuhlehirsk, à l’ouest de Gorlivka, a dû être repoussée dans la journée, un char lourd ukrainien a été détruit. A Debaltseve, à 5 km à l’est de Vuhlehirsk, il y a en ce moment de violents accrochages. Kiev cherche à isoler l’appendice formé par le point de résistance sur la Siversky Donets à Lysychansk, plus haut nord, du reste de la poche du Donbass, tout en contrôlant Debaltseve, important carrefour stratégique entre Lugansk et Donetsk.

 

Donetsk : le verrou

 

 

Les troupes ukrainiennes approchant l’ouest de Donetsk avant les combats d’hier et d’avant-hier.

La compagnie de T-64BV appartient à l’armée,

l’infanterie sur BTR-80 revalorisés, est une compagnie de la garde nationale.

 

Vers 13h30, heure locale, de nombreux chars et de l’infanterie étaient signalés en approche des faubourgs ouest de la ville. L’aéroport international connaît encore des affrontements sporadiques. Plusieurs explosions sourdes ont été entendues.

Les forces ukrainiennes, qui avaient occupé quelques heures hier, l’ensemble de la zone aéroportuaire, en ont totalement été expulsées aujourd’hui. Il ne reste qu’une centaine de soldats retranchés dans la partie ouest, au sein des anciens abris antiaériens datant de la guerre froide.

 

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 3 T-64BV ukrainiens détruits : le fait que les briques de protection Kontakt-1 aient sauté

montre que ces blindés ont subi plusieurs tirs de RPG ou de missile antichar avant d’être neutralisés

  

 

Nous sommes le 21 juillet : des éléments de la garde nationale ("Donbass" ou "Kiev-1") tentent de prendre à revers une compagnie de la milice aux abords de l’aéroport international, au village de Pisky, juste à l’ouest de Donetsk. C’est alors qu’un BTR-80 du Bataillon Vostok intervient, puis un BMP-2. Le BTR tire une rafale de mitrailleuse 14,5 KPV et touche de plein fouet un camion Kamaz ukrainien bourré de munitions qui explose (début de la vidéo). Le BMP-2 allume ensuite les positions adverses au canon de 30 mm. Puis le mitraillage des positions ukrainiennes se poursuit…

 

Ополченцы обстреливают войска хунты в аэропорту Донецка 21.07.2014 from ECC TV on Vimeo.

 

 

  

Un des atouts du Bataillon Vostok est sa capacité, pour ses groupes de combat,

de se déplacer rapidement dans Donetsk, d’un quartier à l’autre

 

Le chaudron en ébullition

 

 

Combats devant Marynivka

 

La prise de Kojevnia et de Tchervona Zaria par la milice du Donbass a été appuyée par un groupe de blindés, avec le 5e bataillon de reconnaissance de Kramatorsko-Konstantinovsky, 2 compagnies d’assaut, quelques éléments du 3e bataillon d’infanterie de Semenovka et du 4e bataillon d’assaut de Slaviansk, de même que l’unité d’artillerie de la brigade de Slaviansk.

En ce moment, les combats se poursuivent du côté de Dibrivka. A Marynivka, les Ukrainiens font le dos rond dans leurs positions retranchées, mais se trouvent cependant bloqués des trois côtés.
En dépit d’une compagnie qui a réussi, hier, à sortir partiellement du chaudron, avec seulement 50 à 70 hommes (dont de très nombreux blessés), la 79e brigade aéromobile a été complètement anéantie. La page web de la brigade est suspendue « pour des raisons techniques »…

Dans le secteur de Krasnopartizansky, les restes d’un bataillon de la 72e brigade mécanisée ont reçu depuis trois jours et trois nuits des salves nourries de roquettes Grad et d’obus de mortiers.
En riposte, Kiev envoie de temps en temps un ou deux avions harceler les positions indépendantistes. Aujourd’hui, deux chars lourds de la milice et un BMP-2, ont été détruits et plus de 30 miliciens ont été blessés soit par des raids aériens, soit par des tentatives d’assaut sur les positions des forces de Kiev qui se sont retranchées à Dibrivka dans d’anciennes fortifications allemandes datant de 1943 et qui semblent restées relativement intactes malgré le temps. Dans la journée, 2 Su-25M1 ont été abattus au-dessus de Saur-Mogila (vidéo ci-dessous).

 

 

Mobilisation, pénurie, récession et répression « proeuropéennes »

 

Si l’on demandait à Porochenko son programme sur l’ensemble des sujets qui préoccupent le pays, il répondrait immanquablement : « Je fais la guerre ! » Mais Porochenko n’est pas Clemenceau et il ne sera jamais un « Père la Victoire », parce qu’on ne peut vaincre son propre peuple, même si on est bien décidé, comme c’est le cas du potentat kievien, à lui faire la guerre totale.

L’Ukraine est entrée dans une logique de guerre civile à long terme. Mais la méthode employée pour traquer les « terroristes » ne fonctionne pas : la contestation armée s’étend bien au-delà du Donbass. Aujourd’hui, à Kharkov, vers 13h50 heure locale, un bureau de recrutement local de la garde nationale a été endommagé par l’explosion d’une grenade RGD-5.

L’adoption par le Parlement ukrainien du décret présidentiel de mobilisation des réservistes pour combattre les opposants au régime dans l’est et le sud-est du pays, ne laisse aucun doute sur les intentions belliqueuses de la junte au pouvoir. Et le passage à tabac, en pleine séance de la Rada, d’un député de l’opposition par des élus de Svoboda donne un aperçu de l’état d’esprit délétère qui règne à Kiev. Et pour financer cette guerre faite à une partie du peuple ukrainien, on prévoit d’augmenter les impôts de manière significative.

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement de Kiev a envoyé des ordres de mobilisation partielle aux centres de recrutement du pays, y compris dans le Donbass. 20.000 réservistes de moins de 60 ans doivent être appelés aux armes dans la seule région d’Odessa. Une mobilisation qui est encadrée par le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, le néonazi Andriy Parubiy, l’homme chargé de coordonner la politique de terreur envers l’opinion publique afin de mieux contrôler la population. Il aurait déjà été exigé des chefs d’entreprise et des organismes locaux de fournir les listes de leurs employés concernés par cette mobilisation.

Ce n’est pas encore la loi martiale, mais cela y ressemble. Les effectifs manquent sérieusement pour maîtriser le Donbass en rébellion contre l’ordre euro-atlantiste. Cet appel est la poursuite de la mobilisation depuis mars. Malgré la promesse de ne pas le faire, les unités de réservistes seront désormais envoyées en première ligne, afin de servir de chair à canon pour la junte.

Le recrutement se poursuit en dépit des appels des dirigeants occidentaux visant à persuader Porochenko de la nécessité à trouver une solution pacifique au conflit. Car le satrape ukrainien sait qu’il a l’appui de Washington pour réprimer son peuple et, de surcroît, il doit faire preuve de fermeté face à la menace d’un nouveau Maidan brandit par Svoboda, Timochenko, Lyachko et certains oligarques avides de pouvoir comme Kolomoisky. Ceux-là contrôlent les paramilitaires d’extrême droite que l’on a armé. C’est une sérieuse menace pour un président ukrainien plus connu pour ses retournements de veste que pour son courage.


Mais le pouvoir doit aussi faire face à une vague naissante de contestation, y compris dans l’ouest ukrainien, pourtant acquis à la cause extrémiste : des femmes, des mères, des épouses, des sœurs, refusent que leurs hommes partent faire la guerre à leurs concitoyens du Donbass. La plupart des troupes ne sont pas en état de combattre, peu ou pas entraînées, tout manque, y compris des soldes qui ne sont pas versées. De plus, l’épisode tragique du chaudron à la frontière russe, qui dure encore, laisse entrevoir un avenir peu amène pour nombre de soldats envoyés à l’abattoir par des politiciens sans scrupules et un commandement opérationnel en dessous de tout.

Des manifestations pacifiques ont eu lieu contre cette mobilisation, pour toute réponse Kiev a envoyé la troupe tabasser des femmes et des enfants.

Mais il y a aussi les moyens alloués qui risquent de manquer sérieusement. Pour le moment, l’opération dite « antiterroriste » coûte à l’Etat ukrainien la modique somme de 150 à 160 millions de dollars. Or les caisses sont vides et le pays vit à crédit. Prudent, le FMI a reporté à septembre le virement d’une nouvelle tranche d’aide de 1,4 milliard de dollars. Il faut donc trouver des fonds partout où cela est possible et pas question de toucher au train de vie somptueux de la junte, ni de la présidence…

Aussi, le gouvernement entend bien s’en prendre aux retraites, déjà bien maigres sous Yanukovitch, mais aussi à la sécurité sociale et au fonds social de chômage. Il est à noter que le nombre de personnes inaptes à travailler temporairement ou définitivement ne fera qu’augmenter en raison des blessés de la guerre civile et d’un chômage qui ne fera que s’accroître en raison des destructions délibérées des infrastructures par les forces répressives et, surtout, du fait que Kiev entend bien couper du jour au lendemain les ponts commerciaux avec la Russie. Sans oublier les circonstances directes et indirectes des « mises aux normes » imposées par l’Union européenne en ce qui concerne l’économie, le social et l’ensemble des structures de la vie civile du pays. Au final tout le monde sera perdant : les actifs, les retraités, les familles, les victimes de la guerre et les chômeurs.

 

Mais, pour le moment, il s’agit de contrôler au maximum l’opinion dans une société ukrainienne de plus en plus inquiète pour son avenir face à un régime qui ne tolère aucune opposition, ni la moindre critique. D’ailleurs, les médias sont muselés, aux ordres, à la botte ! La presse russe et russophone est interdite, tout comme la langue russe. Le ministère ukrainien de l’Intérieur vient même de dresser une liste de journalistes russes qui, selon les critères de la junte, doivent être interdits de séjour… aux Etats-Unis, en Union européenne et dans d’autres pays. Délirant !

 

23 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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24/07/2014

Kiev abandonne ses hommes...

Ukraine / Donbass :

Kiev abandonne ses hommes dans le chaudron.

 

22 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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Les médias kieviens fanfaronnent ces dernières heures, alors que la désinformation occidentale reste figée sur la culpabilisation grossière de la Russie après le crash de l’avion de la Malaysia Airlines qui fit presque 300 morts. Pourtant, sur place, la situation ne prête pas à rire : ce sont encore et toujours les civils et les infrastructures que les forces ukrainiennes visent en tout premier lieu et le bilan humain s’alourdit d’heure en heure. Sur le plan des opérations, la milice de Nouvelle Russie cède du terrain au nord, mais en gagne à l’est et au sud-est de la poche du Donbass. Bientôt, le chaudron ne sera plus qu’un souvenir ému pour les troupes de Kiev et les forces de Strelkov, jusqu’alors concentrées à l’est, viendront renforcer Lugansk, Gorlivka et Donetsk. Kiev le sait et n’a déjà plus assez de réserves pour tenter une offensive générale sur le Donbass. L’âge maximum des militaires d’active a été poussé jusqu’à 60 ans pour les soldats, sous-officiers et les officiers subalternes, et jusqu’à 65 ans pour les officiers supérieurs.

 

 

 

L’entrée des troupes de Kiev à Dzerzhynsk :

les BTR-3 appartiennent au « Bataillon Kiev-1 » de la garde nationale 

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 Donetsk, hier après-midi : batterie antichar BS-3 de 100 mm tractée par MT-LB.

Bien qu’ancien, le BS-3 100 mm M1944 est un canon redoutable contre tous

les blindés que Kiev aligne en ce moment.

Il nécessite néanmoins une solide équipe de servants, bien formée.

 

L’offensive de Kiev, ces dernières 72 heures au nord de la poche du Donbass ne doit pas faire oublier que la junte vient de subir un revers important dans le «corridor» frontalier, devenu chaudron depuis une semaine, où quelque 4.000 soldats et gardes nationaux ukrainiens se sont retrouvés piégés. Ce soir, on peut affirmer sans être démenti sérieusement, que Kiev a décidé d’abandonner ces hommes, au profit d’une poussée au nord et à l’ouest de la poche du Donbass. Il en reste plusieurs centaines qui espéraient beaucoup de leur commandement, coupés de tout, sans munitions, avec très peu d’eau, sans carburant et presque sans vivres. Aucune force constituée et consistante n’a été mobilisée par le commandement ukrainien pour porter secours à ces hommes. Kiev a préféré se concentrer sur Gorlivka et la zone nord. A croire que cette opération de corridor frontalier n’était destinée qu’à diviser les troupes de Strelkov, afin de prendre Donetsk et Lugansk plus facilement, quitte à sacrifier plusieurs milliers d’hommes et 4 brigades.

 

L’idéal « proeuropéen » qui anime les tenants du pouvoir à Kiev ne fait pas dans le détail quand il s’agit de laisser choir, sans états d’âme, ceux qui les ont pourtant servis avec zèle ces derniers mois. En échange de ce sacrifice, Kiev enregistre de maigres succès sur le front nord, ces dernières heures. Ses troupes sont aux portes de Gorlivka, la poche de résistance du nord sur la courbe de la Siversky Donets est évacuée par la milice, un corridor qui ressemble plus à un cul de sac s’est formé à l’ouest de Lugansk.

 

Plus de chaudron d’ici quelques jours

 

D’ici quelques jours, à la frontière russe, il n’y aura plus aucune unité isolée dans le chaudron. Elles se seront soient rendues, soit elles auront été éliminées.

 

 

Stepanivka, près de la frontière russe :

instant de pause lors de la réduction des dernières poches ukrainiennes du chaudron

 

Tchetnik.jpg

Un volontaire serbe, tireur d’élite, pose fièrement devant un BTR-70 de la garde nationale détruit, près de Marynivka. L’homme appartient à l’unité du commandant « Prapor ». Il fait partie des 250 volontaires serbes qui ont suivi Bratislav Zivkovic, le commandant (Voivode) de l’unité tchetnik « Jovan Shevic ». Les Serbes se souviennent des volontaires russes qui sont allés les soutenir en Krajina, en Bosnie et au Kosovo dans les années 1990 quand ils combattaient les pions des atlanto-mondialistes, comme les Ukrainiens du Donbass le font en ce moment.

 

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Chervonaya Zarya est désormais entre les mains de la milice. Située à la frontière russe à 2km au sud-est de Marynivka, ce gros village scelle définitivement le sort des quelques centaines de soldats ukrainiens encore prisonniers dans le chaudron. Un bataillon de la 25e brigade aéroportée monté sur BMD, a été totalement anéanti en quelques heures aujourd’hui par les forces du Donbass qui disposaient, en outre, d’une batterie de mortiers de 120 et d’une batterie de BM-21 Grad. Le chef de bataillon, le commandant « Samurai », a mené à bien cette opération en quelques heures seulement, prenant à revers ces renforts ukrainiens qui étaient censés laisser un faible boyau afin que les derniers encerclés puissent fuir. Ce soir, c’est trop tard.

 

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 L’unité du commandant « Samurai » en opération aujourd’hui.

 

Des éléments de la 4e compagnie du 2e bataillon de la 79e brigade aéromobile a réussi, tout de même dans la journée, d’échapper à l’anéantissement en passant in extrémis le couloir de la mort au sud de Marynivka, avec quelques véhicules et énormément de blessés.

La milice a tenté de prendre plus à l’est Dibrivka dans la foulée, sans succès. Les troupes ukrainiennes qui y sot retranchées n’ont plus aucun échappatoire à moins de se retirer… sur le territoire russe.

 

 

La réduction du chaudron à la frontière russe a permi de dégager des voies de passage pour les renforts.

Ici, à Krasnodon, une batterie de BM-21 Grad de la milice remonte au front.

 

Recul au nord

 

Hotel de ville.jpg

Dzerzhynsk : l’hôtel de ville a été complètement incendié

par les troupes de la junte après la prise de la ville

 

 

Cela ressemble à ça une ville « libérée » par la junte…

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 Vers Artemivsk, passage d’une batterie ukrainienne MTSA-S complète.

L’offensive sur Gorlivka se poursuit.

 

La partie la plus au nord de la poche du Donbass, le secteur qui se situe sur la courbe de la Syverskiy Donets, point de résistance qui faisait partie de l’ancienne ligne de front lors de la poche de Slaviansk-Kramatorsk, a plié à son tour. Les forces du Donbass, dans ce secteur, ont opéré la même manœuvre de repli stratégique que celle observée sur Slaviansk-Kramatorsk il y a quelques semaines. Rubizhne avait été évacuée hier par la milice sur Severodonetsk qui a été, à son tour aujourd’hui, évacuée. Lysychansk au sud de la rivière est quasiment abandonnée par le bataillon Mrizrak du commandant Aleksandr Kostin. En raison de l’intensité des combats sur la zone depuis 72 heures (les forces de Nouvelles Russie se battent à 1 contre 10), Alexei Mozgovoi, le chef opérationnel du secteur nord, a ordonné le repli général pour éviter l’anéantissement total et protéger la population civile. D’ailleurs, depuis hier, ce sont essentiellement le centre-ville et les quartiers résidentiels qui étaient visés par l’artillerie ukrainienne. Plusieurs bataillons de lance-roquettes multiples de 122 mm (Grad) et de 220 (Uragan) sont concentrés plus au nord et à l’ouest par les forces ukrainiennes contre ce point de résistance depuis plus d’une semaine. Pour autant, en dépit du fait que les forces ukrainiennes aient été parfaitement au courant du départ de la milice, les tirs d’artillerie se sont poursuivis.

A une quinzaine de kilomètres plus au sud, la bourgade de Popasna semble avoir été atteinte par les troupes ukrainiennes. L’agglomération est particulièrement endommagée par plusieurs jours de tirs quasi discontinus des forces de Kiev.

 

Coup d’arrêt à Donetsk

 

Le commandement des opérations ukrainiennes a tenté de prendre la partie ouest de l’agglomération de Kiev, hier toute la journée. Son objectif principal : la gare centrale qui a été pilonnée une bonne partie de la journée.

Mais après d’âpres combats, la milice a réussi à faire reculer sur leurs bases de départ l’ensemble des assaillants. Un bataillon de la garde nationale (Donbass ou Kiev-1) a dû refluer précipitamment après la destruction des T-64BV qui l’accompagnaient. Le Bataillon Vostok connaît désormais parfaitement les lieux et a pu manœuvre comme à l’exercice pour détruit un à un les chars lourds aux équipages inexpérimentés dans une zone particlièrement arborée et très résidentielle. Pendant les combats, la milice a perdu 11 hommes seulement.

La zone de l’aéroport est redevenue le no man’s land habituel depuis avril.

 

 

 

T-64BV de la milice, tirant sur des positions ukrainiennes

dans la zone de l’aéroport de Donetsk

 

Strelkov refuse que ses troupes tentent à nouveau d’occuper l’aéroport afin d’éviter de les exposer à d’éventuels raids aériens ou héliportés, à découvert.

Il est hors de question pour la force de frappe de Donetsk, le Bataillon Vostok, de risquer ainsi sa quarantaine de blindés. Car les Ukrainiens ont un avantage certain en chars lourds, alors que la milice est nettement supérieure en infanterie et en techniques de guérilla urbaine. Igor Strelkov va donc tenter d’attirer les forces de Kiev dans un piège semblable à celui qui décima les forces mécanisées russes de la Brigade Maikop à Grozny face aux Tchétchènes ou encore comme à Vukovar, en 1991, quand les Croates attirèrent les M-84 serbes en zone urbaine pour mieux les anéantir un à un.

 

 

Pervomaiske, à moins de 10 km à l’ouest de Lugansk, zone d’affrontements hier entre la milice et les forces de Kiev : l’artère principale du village est ravagée par les combats. Un T-64BV ukrainien (marques blanches sur le tube du canon) a été détourellé par l’exposition de son magasin rotatif de munitions.

 

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Reste à savoir, dans ces conditions, ce qu’il adviendra des civils de Donetsk qui n’ont toujours pas quitté la ville. Kiev est bien décidé à refaire le coup de Slaviansk et Kramatorsk sur cette ville dont l’agglomération avoisine les 2 millions d’habitants (Donetsk et ses faubourgs), avec son artillerie lourde et son aviation. Si la ville doit être rasée, elle le sera.

A Lugansk, des dizaines de civils ont été tués et plus de 100 autres blessés dans les tirs d’artillerie massifs, du 17 au 19 juillet, ont annoncé lundi à Vienne les observateurs de l’OSCE après une inspection. L’antenne locale du ministère ukrainien des Situations d’urgence a rapporté aux observateurs que 20 personnes avaient été tuées et 150 blessées à Lugansk les 17 et 18 juillet. D’après la morgue de Lougansk, 29 personnes dont cinq femmes ont trouvé la mort à Lugansk les 18 et 19 juillet. Tous les morts sauf une personne sont des civils, selon l’OSCE.
 

Un article NationsPresse.info

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

21/07/2014

Message de l'ensemble "Cercle Cosaque"...

 

Братья и сестры!!!

 

Все, кому не безразлична судьба Новороссии, кто не может спокойно наблюдать за тем, как убивают русских людей на Донбассе!!!

Призываем вас оказать посильную помощь людям, которые сейчас умирают за нас!!!

Не оставайтесь в стороне! Проявите свою гражданскую позицию!

Каждый от президента до рядового гражданина может внести свой вклад в нашу победу (было бы желание). Сердечной молитвой, гуманитарной помощью и деньгами, информационной поддержкой, личным участием - любая помощь сейчас важна. 

 

На главной странице нашего сайта есть ссылка на официальное представительство ДНР для оказания гуманитарной помощи со всеми реквизитами. 

 http://www.kaz-krug.ru/ - официальный сайт ансамбля “Казачий Круг”

 

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Frères et sœurs ! 

 

Message à l’attention de tous ceux qui ne sont pas indifférents au sort de la Nouvelle-Russie, qui ne peuvent pas supporter de voir le peuple Russe se faire tuer dans le Donbass ! 

Nous vous invitons à fournir toute l’assistance possible aux personnes qui meurent maintenant pour nous ! Ne restez pas à l’écart ! Montrez votre citoyenneté !

Tout le monde, de la présidence au citoyen ordinaire, peut contribuer à notre victoire (s’il y’a une volonté). Prières sincères, de l’aide humanitaire et de l’argent, le soutien de l’information, l’implication personnelle - toutes les formes d’aide sont maintenant importantes. 

 

Notre page d’accueil comporte un lien vers la représentation officielle de la DNI, où vous trouverez tous les détails pour fournir une assistance humanitaire . 

http://www.kaz-krug.ru/ - Site officiel de l’ensemble « Cercle Cosaque »

 

 

 

Le Cercle Cosaque chante pour la Nouvelle-Russie / le Donbass

 

24/06/2014

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie

 

Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.

 

On les avait crus morts il y a cent ans...

Les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.

 

On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.

 

Alexandre Mojaev.jpgAlexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters

 

Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.

 Rouslan Kazakov.jpgRouslan Kazakov. Crédits: VK.com

 

Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».

 

Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.

 

Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.

 

« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »

Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.

La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.

 

Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.

 

De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.

 

Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.

 

Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.

Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.

 

L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.

 

On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.

 

Inna DOULKINA

 

http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/

 

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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...

puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans

pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters

qui dirigent ces 2 "pseudo-états"... 

L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !  

 

28/03/2014

Il y a 60 ans...

1954 - 2014

Il y a 60 ans, le 22 juillet 1954, prenait fin la guerre d’Indochine.

Une guerre souvent appelée « la guerre oubliée » et un anniversaire qui le sera très certainement encore une fois, (oublié)… en cette/ces année(s) de « commémoration » du  centenaire de la première guerre mondiale.

En vertu de quoi, nous vous proposerons tout au long de l’année – et via notre Bouquinorium – un grand nombre d’ouvrages relatifs à ladite guerre d’Indochine, mais également à toutes les autres « guerres oubliées » (Algérie, volontaires français en Corée, etc.)…

Devoir de mémoire…

 

Si vous êtes intéressé(e)s… 

Il vous suffit de vous rendre ici > Bouquinorium

Et de cliquer sur « Indochine et Algérie », dans la colonne de droite.

Sans oublier, bien sûr, le chapitre Histoire de notre catalogue « Livres ».

http://bouquinorium.hautetfort.com/catalogue-livres-telechargement-pdf/

 

Indochine_dienbien33sr3.jpg 

Source photo > lavieautrement.blogspot.fr

15/03/2014

Bigeard, par Erwan Bergot.

Boutique Fiertés Européennes :

 

Erwan BERGOT : « Bigeard »

 

Il y a un style Bigeard, un vocabulaire Bigeard, une légende Bigeard. Mais l’homme est-il à l’image de ce guerrier qui n’a jamais accepté de renoncer et qui a définitivement pris pour devise un seul mot : « durer » ? Nul n’était plus qualifié qu’Erwan Bergot pour écrire la première biographie de ce personnage d’exception. C’est en 1952 que la presse découvre le jeune commandant Bigeard. Dès lors, elle ne le lâchera plus. Chef de bataillon, colonel, général, secrétaire d’Etat, député, où qu’il soit, la renommée l’accompagne. Erwan Bergot a servi naguère sous les ordres de celui qui, pour les paras, était « Bruno ». Il nous entraîne sur les traces de ce baroudeur qui n’a jamais rien renié, ni les combats qu’il a menés, ici ou là, pour sa patrie, ni les convictions qui ont fait de lui, sous l’écharpe de député, un élu pas comme les autres, qui avait choisi son camp mais conserva, en dépit de tout, sa liberté de penser et son franc-parler.

En suivant pas à pas cette existence fertile, de la Lorraine aux palais nationaux, Erwan Bergot nous fait découvrir un Bigeard secret : l’homme timide, pudique, fraternel qui, arrivé au faîte de la célébrité et de la popularité, aura toujours la faculté juvénile de s’émerveiller de ce que la vie lui a apporté.

 

 

Reliure éditeur cartonnée recouverte d’un tissu marron clair + jaquette couleurs / 48 pages (!!!) de reproductions photographiques.

France Loisirs – 1989 – 586 pages – 23 x 14,5 cms – 820 grammes.

Etat = Quelques petites marques-traces de manipulation(s) et lecture… mais vraiment trois fois rien ! Un bon gros pavé en excellent état, que l’on peut sans problème estampiller comme « entre bon et bon+ » ! >>> 7,50 €uros. / disponible.

 

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Ailleurs = entre 5 et 9 €uros sur Priceminister pour des exemplaires en bon état et avec jaquette…

proposés par des vendeurs sérieux ! 

de 6 à 11 €uros sur abebooks.fr / 10 à 13 sur marelibri.com

entre 13 et 15 €uros sur livre-rare-book.com.

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29/01/2014

Vingt ans de grogne et de gloire...

Boutique Fiertés Européennes :

 

COIGNET Jean-Roch :

 

« Vingt ans de grogne et de gloire avec l’empereur »

 

« Aux vieux de la vieille ! Souvenirs de J.-R Coignet, soldat de la 96ème demi-brigade - Soldat et sous-officier au 1er régiment des grenadiers à pied de la garde - Vaguemestre du petit et du grand quartier impérial - Capitaine d’état-major en retraite - Premier chevalier de la Légion d’Honneur - Officier du même ordre - 1851 »

 

« J'avais soixante-douze ans. Une perte récente et cruelle me laissait dans l'isolement le plus complet. La tristesse et l'ennui m'accablaient. Je rappelai, pour me distraire, le souvenir de temps déjà bien éloignés, et j'en composai le récit qu'on va lire. Si quelques erreurs ont pu s'y glisser, elles sont involontaires. Que mes lecteurs me les pardonnent, en faveur de ma bonne foi et de ma sincérité. Je n'ai pas reçu, dans mon enfance, la moindre éducation. À trente-trois ans, je ne savais ni lire ni écrire. Deux vélites de la garde (nommés Gobin et Gallot… je me rappellerai toujours leurs noms !) furent mes maîtres d'école. C'était en 1808, entre Friedland et Wagram. »

( Jean-Roch Coignet )

 

Walter Beckers éditeur – Collection du XXème siècle / 1969.

( Edition de luxe, « Collection Club », sur papier spécial, typo Helvetica ).

Reliure éditeur façon cuir (gris-beige marbré) + tête et titre dorés sur dos à 6 nerfs, plat illustré en dorure. Illustrations hors-texte.

Un tout petit choc (à peine visible) sur un premier plat présentant une légère patine suite à quelques frottements, ainsi qu'une ou deux petites traces de stockage sur quatrième… sans quoi il est très bien, sain, propre et pour le moins fort beau !

 

276 pages / 21,5 x 14,5 cms / 550 grammes.

>>> 6 €uros. / disponible.

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Jean-Roch Coignet

 

15/01/2014

Dominique VENNER : Les armes à feu françaises

Boutique Fiertés Européennes :

 

Dominique VENNER : « Les armes à feu françaises »

 

Les armes à feu françaises réglementaires et civiles du XVIe au XXe siècle.

Pendant près de trois siècles, l’arquebuserie française a donné le ton à l’Europe entière et même au Nouveau Monde. Les armes de Versailles, de Paris, de Lyon ou de Saint-Étienne étaient les plus élégantes, les mieux conçues, les plus modernes aussi. En ce temps là, l’arme (pistolet ou fusil) n’était pas un instrument de massacre collectif. Elle était un symbole de courage, de noblesse, voire même de plaisir. C’est cette arme-là qui est évoquée ici :

 

·          Les armes dans la littérature française.

·          Les arquebusiers des rois de France.

·          Boutet et la Manufacture de Versailles.

·          L’histoire des platines réglementaires.

·          Les pistolets de duel.

·          Les inventions Delvigne et Chamelot-Delvigne.

·          Lefaucheux, la chasse et la marine.

·          Chassepot, Gras et Lebel.

·          Tous les pistolets réglementaires.

·          Le dictionnaire des fusils réglementaires.

·          Les systèmes français de A à Z.

 

Jacques Granger éditeur – 1979 – 334 pages – 22 x 17 cms – 780 grammes.

Etat = deux petites déchirures (3 à 4 mm) soigneusement restaurées au dos de la jaquette, ainsi que quelques petites marques de stockage et manipulation(s), mais rien de franchement notable, l’ouvrage est en excellent état !  

>>> 10 €uros. / Vendu ! N'est plus disponible. 

  

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Dominique Venner : Encyclopédiste de l’arme