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La nouvelle est en train de pleuvoir sur les réseaux : un nouvel attentat à l'explosif a été commis dans Donetsk contre la personne du colonel Arseni Pavlov commandant le bataillon de reconnaissance “Sparta”. Ce dernier a été tué dans l'explosion de la bombe ainsi que son garde du corps. Plusieurs autres personnes ont été également blessées. Lena son épouse et ses 2 enfants (Makar le nouveau né et sa soeur Miroslava) qui étaient à la maison au moment de l'explosion n'ont pas été blessés.
Les circonstances de l'attentat seront précisées dans une article ultérieur mais selon les premières informations la bombe aurait été placée au niveau de l'ascenseur de son domicile.
Celui que l'on connait sous le nom de “Motorola” était devenu une icône de la rébellion du Donbass. Compagnon d'armes d'Igor Strelkov, il faisait partie des premiers miliciens qui s'opposèrent à l'attaque des unités d'assaut ukrainiennes au printemps 2014 à Slaviansk. Depuis plus de 2 ans cet homme était de tous les combats, toujours en première ligne avec ses volontaires de l'unité Sparta, toujours déployée sur les secteurs les plus risqués du front.
Ce meneur d'hommes aux qualités guerrières exceptionnelles était devenu une des cibles prioritaires des snipers et des artilleurs ukrainiens, avides des récompenses offertes par le Président Porochenko lui-même, pour sa tête devenue symbolique.
Motorola, qui avait reçu plusieurs blessures pendant les combats, avait échappé également à plusieurs attentats, les derniers ayant eu lieu le 24 juin, alors qu'il visitait un soldat blessé à l'hôpital de Donetsk, et vraisemblablement le 25 août avec une bombe qui a explosé prématurément à proximité de son domicile.
Mais ce soir, cet homme qui avait donné son coeur et sa force pour protéger le peuple du Donbass, n'a pas pu échapper à son destin, victime de la lâcheté de faquins ukrainiens incapables de l'affronter sur le champ de bataille…
Adieu donc Commandeur Motorola, et sachez que si votre souffle s'est éteint, la flamme de la résistance que vous avez allumé à Slaviansk en juillet 2014 et tenue haute au dessus de nos têtes jusqu'à aujourd'hui, ne cessera de grandir en nos coeurs, nourrie par la force de votre exemple !
Éternelle reconnaissance
“Que le souvenir des morts soit la force des vivants !”
The Head of the Donetsk People’s Republic, Alexander Zakharchenko, commented late Sunday evening the state terrorism attack, which caused a murder of famous Sparta battalion commander Arseny Pavlov, call sign “Motorola”.
“(...) And who committed this murder ? Well I want to address the military personnel of Ukraine, security service of Ukraine, military intelligence service… ‘dear friends, companions’, bastards, villains. Live and be afraid because the death for us is not just a simple challenge, it is a challenge for all our Republic. All officers, lieutenant colonels, majors who act on our territory, all your agents, families, are beyond the law since now. Not only here, but in Zhytomir, Kiev, Kharkov, Dnepropetrovsk. And I would add : when we come to your home, there will be no mercy towards you, believe me. We, in our turn, promise: we will bring up children, help the wife. It is our honor and our duty. And again I would like to stress : So, as far as I understand, Poroshenko has violated a truce and declared us a war. Be alert. Enough, we suffered much, we were promised much, had a long talk. Remember my words : you will pay a higher price one thousand times greater, than we did”…
Арсе́н (Арсе́ний) Серге́евич Па́влов (также известен как Моторо́ла ; 2 февраля 1983, Ухта, РСФСР, СССР — 16 октября 2016, Донецк, ДНР/Донецкая область)
S.J. Tucker - "Hymn to Herne" ( "Blessings" album )
You can say your prayers, work your rites burn your little candles day and night you can shimmy ‘til dawn to the pounding drums but you best be ready when the Horned One comes, yeah
If you wake to the sound of a hunting horn, dance a ring in the gathering storm. If the Solstice time gets your panties in a wad, it’s just the coming of the Horned God
chorus He will call you out, make you sweat, give you a blessing that you’ll never forget. So revel in the chase and let your heartbeat run: Blessed are the children of the Horned One!
Hunter who tracks outside of time, guardian lord of ancient rhyme, brother stag in the musky glen and consort of the Goddess in her woodland den, we call you forth as we make our way, walking in your power every day. Guide us true in our hunt this night and maybe even later in the Great Rite!
chorus He will call you out…
If you wake to the sound of a hunting horn dance a ring in the gathering storm revel in the chase and let your heartbeat run but you’d best be ready, little one! You’d best be ready when the Horned One comes!
Nous vous le disions dans la précédente livraison de Synthèse nationale : le monde change. En effet, regardez ce qui s'est passé au cours de ces derniers mois autour de nous.
En Autriche d'abord, le candidat nationaliste du FPO arrive au second tour de la Présidentielle en avril, ce qui est déjà en soit une belle performance. Au second tour, évidemment, il doit faire face à l'éternelle coalition des nantis et des profiteurs du Système, regroupés derrière un écologiste sur le retour. Ceux-ci n'ont que de mots assez sévères et de coups bas suffisamment malhonnêtes pour tenter de discréditer celui qui incarne l'espérance nationale et identitaire du peuple autrichien. Pour être sûr de conserver leurs prébendes, ces faiseurs n'ont pas hésité à truquer le bon déroulement de l'élection présidentielle. Mais ce qui est trop gros ne passe plus et les irrégularités constatées furent tellement nombreuses que la Cour constitutionnelle a annulé le scrutin litigieux. Les Autrichiens retourneront donc voter. La camarilla politico médiatique dans son ensemble s'était égosillée pour saluer "la victoire de la démocratie". Pas un mot pour condamner les forfaitures avérées des démocrates autrichiens... Ce qui nous intéresse pour notre part, c'est que pour la première fois depuis longtemps un nationaliste, qu'il soit au final élu ou non, arrive à casser un Système qui, pour beaucoup, y compris dans nos rangs, est jugé inébranlable...
Passons en Grande Bretagne maintenant. Là aussi l'exemple du Brexit mérite d'être médité. Tout d'abord, il y eu l'arrogance d'un Premier ministre en difficultés qui s'auto persuada qu'il allait être plébiscité par un référendum sur l'Europe. Puis, toutes les forces du Système, avec les énormes moyens que cela représente, se sont mises en branle pour faire avaler aux Britanniques la sauce bruxelloise. Tous les arguments, même les plus fallacieux, ont été exploités. Pour faire peur aux Anglais, en cas de mal vote, tout a été imaginé. Et toc, le jour venu, malgré la chape de plomb du prêt à penser, les Anglais ont souverainement décidé de sortir du carcan européen. Nouveau coup dur pour le Système... L'avenir nous dira comment ce Brexit se passera concrètement, mais ce qui compte pour l'heure c'est que, là aussi, le peuple à ceux qui pensaient une fois de plus le maîtriser...
Dur printemps pour les tenants de la pensée unique !
Ces deux exemples démontrent que rien n'est fatal lorsque les peuples se réveillent. Il est vrai que l'endormissement est tel que l'on peut comprendre que certains finissent par se décourager. L'exemple du référendum de 2005 reste dans la mémoire collective. Le peuple français avait alors nettement (55 % de non) refusé le projet constitutionnel européen et celui-ci lui a été imposé malgré tout, avec le Traité de Lisbonne, par les petits valets du Système qui sont sensés gouverner notre pays. Mais 2005, c'était il y plus de dix ans... Depuis, qu'on le veuille ou non, beaucoup de choses ont changé.
Le Nouvel Ordre mondial que voulait nous imposer l'hyper classe mondialiste après la chute de l'URSS au début des années 90 a prit du plomb dans l'aile. La Russie a relevé la tête et l'Amérique, si par chance elle échappe l'hystérique Clinton, adoptera, peut on espérer, une attitude différente de celle qui est la sienne depuis un siècle. Il ne faut donc pas désespérer. La France et l'Europe, telle que nous la concevons, n'ont peut être pas dit leur dernier mot.
Et au-delà de l'Europe, nous pourrions aussi citer l'exemple de la courageuse Syrie baasiste du Président Bachar Al-Assad. Afin d'étancher leur soif de "démocratie" et surtout leur contrôle sur le pétrole, les mondialistes pensaient mettre à bas ce pays, comme il l'ont fait il y a quelques années en Irak, en Lybie ou ailleurs, en se servant des islamistes sanguinaires pour imposer un gouvernement fantoche à leurs bottes. Mais là aussi, ils se sont heurtés à la résistance farouche du peuple et de ses chefs ainsi qu'à la Russie. L'Amérique a visiblement de plus en plus de mal à s'imposer comme gendarme du Monde.
L'exemple hongrois
Prenons maintenant l'exemple de la Hongrie. Nous avons eu le plaisir, lors de notre journée régionale près de Lille fin avril, de recevoir le journaliste magyar Ferenc Almassy venu de Budapest. Celui-ci nous a expliqué la situation dans son pays où le gouvernement semble beaucoup plus s'intéressé au sort du peuple hongrois, lui aussi menacé par l'invasion, qu'aux intérêts de la haute finance apatride. En l'écoutant, je me disais la chose suivante : nous sommes en 2016, il y a 60 ans, en novembre 1956, Budapest et toute la Hongrie se soulevaient contre l'effroyable dictature communiste qui asservissait le pays. Cette insurrection fut réprimée dans le sang par les soviétiques sans que personne, à l'exception bien sûr des nationalistes en Europe, ne réagisse. Les patriotes hongrois, bâillonnés, emprisonnés, assassinés ou contraints à l'exil, s'imaginaient-ils alors un seul instant que, 60 ans plus tard, la Hongrie serait l'exemple à suivre pour les nationalistes européens ? Je n'en suis pas sûr et pourtant, c'est ce qui se passe aujourd'hui.
Le XXIème siècle sera celui du réveil des identités. Dans le cas contraire, le monde deviendrait un vaste cloaque métissé et robotisé juste bon à obéir docilement à ces pseudo élites qui ne pensent qu'à leurs profits. Pour nous le choix est clair. Face à la soumission, nous appelons à une vaste offensive nationaliste et identitaire. C'est de celle-ci dont nous parlerons le dimanche 2 octobre prochain à Rungis (94) lors de notre Xème journée qui marquera aussi le dixième anniversaire de Synthèse nationale.
Vladimir Poutine parle de « voie de la terreur » pour l’Ukraine commentant les accusations récentes faite par les services de renseignements russe : plusieurs de leurs homologues ukrainiens auraient tenté de commettre plusieurs attentats en Crimée afin d’y « déstabiliser le climat politique ».
L'affaire des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense qui ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne dans la nuit du 7 au 8 août se poursuit. D'après les renseignements fournis par les agents faits prisonniers, l'objectif de l'escapade avortée était de « tuer le tourisme » en Crimée, en semant la panique.
Mais le président ukrainien Piotr Porochenko vient d'ordonner de mettre en état d'alerte des unités ukrainiennes à la frontière avec la Crimée et avec le Donbass. C'est l'information que le président ukrainien a relayé via son compte Twitter, à l'issue d'une réunion avec les organismes chargés de la sécurité et avec le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
Xavier Moreau, auteur du livre « Ukraine. Pourquoi la France s'est trompée », a une explication simple à donner à l'accroissement de l'activité dans le secteur :
« Il faut voir qu'aujourd'hui Vladimir Poutine et la Russie sont au centre de la campagne électorale américaine. Il est tout à fait dans l'intérêt du département d'Etat américain, qui est démocrate, que la situation s'envenime et de pousser la Russie à la faute, par exemple, entreprendre une action militaire aux frontières de la Crimée. Je pense qu'on assiste à la France-Syrie et en Crimée à l'ultime tentative de l'administration Obama pour essayer d'entraîner la Russie dans la guerre. Je pense que cela échouera ».
Xavier Moreau croit qu'aujourd'hui les Français, les Allemands, toutes les grandes puissances occidentales qui ont participé aux accords de Minsk ne s'intéressent même plus à l'Ukraine. Ainsi, « le but de l'administration kiévienne est de faire en sorte qu'on parle de nouveau de l'Ukraine. C'est pour ça qu'il y a un bombardement en permanence sur les lignes du Donbass et qu'il y a eu cette tentative d'amener la guerre à des fins de terrorisme en Crimée ».
« Le destin des Tatars de Crimée » est une cantilène des médias occidentaux. L'initiative de semer la terreur dans les zones touristiques criméennes peut-elle être le fruit d'un groupe amateur ?
« On est dans une stratégie de communication, et pour communiquer il faut qu'il y ait quelque chose qui se passe comme un attentat. Vous imaginez que si jamais il y a eu un attentat en Crimée, aussitôt toute la presse occidentale (à commencer par les Français) aurait dit: soulèvement des Tatars de Crimée,… Toute la presse occidentale aurait pu rebondir sur ces attentats en disant que c'était la population criméene qui voulait chasser « l'envahisseur russe ».
Les services américains et ukrainiens ont pris un grand risque, qui ne payera pas. D'autant plus que tous les Russes ont montré la personne qui a été capturée et qui dirigeait l'opération. Maintenant, même s'il y a un attentat en Crimée, tout le monde saura bien que derrière il y a un service secret étranger ». Alors, les autorités de Kiev ont voulu attirer l'attention et faire du bruit, mais du bruit, il n'y en a point !
« C'est évident parce que cela a échoué! Si jamais un groupe de forces spéciales terroristes avait réussi à faire sauter une bombe en revendiquant, par exemple, Mejlis de Tatars de Crimée, Ukrainiens en colère, etc., je peux vous dire qu'on aurait en parlé dans tous les médias occidentaux ».
Le représentant permanent de l'Ukraine à l'ONU Vladimir Eltchenko a demandé de réunir le Conseil de Sécurité pour « éclaircir la situation »... Pourtant, la situation semble on ne peut plus claire.
Deux militaires russes tués en Crimée. La Russie ne tardera pas à réagir, déclare Vladimir Poutine.
Selon un bilan révisé, deux militaires russes ont trouvé la mort dans l'attaque des saboteurs ukrainiens en Crimée. La Russie ne tardera pas à y réagir, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
"La Russie a subi des pertes, deux militaires ont été tués. Nous n'allons pas rester de marbre face à cette action", a affirmé le président.
Une tentative de perpétrer un attentat en Crimée est un jeu "très dangereux", selon le chef d'Etat russe, et la Russie fera tout son possible pour assurer la sécurité dans la région, des mesures supplémentaires seront prises.
Il est inutile d'ailleurs de se rencontrer au G20 du format Normandie après l'attaque perpétrée, a fustigé M. Poutine.
"Ce sont des informations très inquiétantes. C'est vrai, nos services spéciaux ont déjoué l'infiltration d'un groupe de saboteurs du ministère ukrainien de la Défense sur le territoire criméen. Et bien sûr, une rencontre au format Normandie dans cette ambiance, surtout en Chine, est dénuée de tout sens", a-t-il souligné. "Selon toute apparence, ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev et le détiennent toujours, continuent la terreur à la place de chercher des compromis, à la place de chercher une solution pacifique".
Il s'agit d'un acte stupide et criminel: stupide car il est impossible d'influencer les Criméens de cette manière et criminel puisque des gens auraient pu y périr — ce qui est de fait survenu.
Pourtant, la situation est plus inquiétante qu'on ne le croit, parce qu'il n'y a aucun autre sens dans l'attaque que de distraire l'attention du public ukrainien de son économie en crise, de multiples citoyens en situation précaire, a résumé M. Poutine.
Quant aux alliés occidentaux de l'Ukraine, ils doivent formuler leur position et décider s'ils souhaitent un règlement pacifique ou bien de nouvelles provocations. En premier cas, l'Occident doit exercer une pression en conséquence sur l'Etat ukrainien.
Dans la nuit du 7 au 8 août, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne qui a été avortée. Deux militaires russes ont trouvé la mort dans le pilonnage depuis le territoire ukrainien.
Bataillon Tornado - Les enfants victimes de la descente de l'Ukraine dans les abysses de la folie collective.
Chaque jour voit de nouvelles révélations dans l'affaire du bataillon Tornado. Rappelons que depuis le 2 août, le procès du chef de ce bataillon et de sept de ses hommes s'est ouvert à Kiev, pour crimes de guerre.
Non pas que Kiev ait réellement décidé de faire le ménage dans les rangs de ses bataillons spéciaux si utiles sur le front du Donbass, mais ceux-là commettaient des crimes tellement voyants qu'il fallait bien sauver les meubles face à la communauté internationale. On arrête donc le chef et quelques soudards, puis on redéploie les autres dans d'autres bataillons aussi criminels que le bataillon Tornado, et on lance la machine judiciaire.
Sauf que les autres soldats de ce bataillon, et d'autres aussi nauséabonds que le bataillon Tornado, ont décidé de ne pas laisser faire la justice. Manifestations violentes et menaces contre les autorités de Kiev n'ont pas manqué pour exiger la libération de ces « héros de l'Ukraine » (et au vu des crimes de ces personnes ce titre a de quoi donner envie de vomir).
Si jusqu'au procès, les crimes reprochés publiquement à ces soldats rassemblaient la cohorte classique des crimes de guerre (pillages, enlèvements, tortures, viols, meurtres), depuis le cinq août et les révélations du procureur militaire, la galerie des horreurs a vu s'ajouter les viols sur mineurs, y compris de très jeunes enfants. Confiants dans leur impunité, ces hommes se sont comporté pire que des animaux.
Les preuves de ces crimes sans nom ont été fournies par les téléphones portables des accusés, et ont été révélées afin de calmer les ardeurs des défenseurs de ce bataillon criminel. D'ailleurs au vu de l'horreur de leurs crimes, la député ukrainienne du parti Front Populaire Tatiana Chernovol a déclaré à la télé ukrainienne que « le député qui défend ces bêtes devrait lui aussi être mis en prison ».
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Lors d'une émission sur la chaîne TV "112 Ukraine", Tatiana Tchornovol, députée de la Rada du parti "Front populaire", est revenue sur l'affaire Tornado - bataillon de volontaires ukrainiens - qui défraie à nouveau la chronique kiévienne, et dont le procès en cours révèle l'horreur des crimes commis par les psychopathes de ce bataillon spécial engagé par Kiev sur le front du Donbass. / Thalie Thalie
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Mais pour huit soldats actuellement jugés, combien d'autres peuvent continuer leurs crimes en toute impunité ? D'autant plus qu'après l'appel de Nadia Savchenko à demander pardon aux gens du Donbass, Rouslan (Ruslan) Onishchenko, le chef du bataillon Tornado, a enregistré un message vidéo dans lequel il admet que lui et ses hommes ont utilisé leurs armes non seulement contre les soldats des deux Républiques Populaires, mais aussi contre leurs femmes, leurs mères, et leurs enfants. Pour ce fou furieux et ses sbires, tous sont des séparatistes qu'il a considéré comme des traîtres et tué sans hésiter.
Il faut vraiment avoir touché le fond des abysses de la folie collective, pour considérer des enfants comme des terroristes ou des séparatistes tout juste bons à être violés et/ou éliminés.
Combien d'enfants ont ainsi été assassinés par les membres de ce bataillon sous prétexte d'avoir été des séparatistes ? Et combien le sont encore à l'heure actuelle par les membres de ce bataillon encore libres ou ceux des autres bataillons aux principes « éthiques » comparables ? Seuls ces fous furieux le savent, et à la fin de cette guerre nous risquons fort de découvrir des charniers innombrables où les victimes de ces criminels seront retrouvées.
Il est temps pour l'ONU, les médias occidentaux et la communauté internationale de réagir (avec autre chose que de jolies paroles) devant de telles horreurs qui sont plus que prouvées, et qui ont lieu dans un pays ayant signé la charte des droits de l'homme et la convention des droits de l'enfant. Faute de quoi l'histoire, ainsi qu'un tribunal pénal international, jugeront ces pays, leurs journalistes et les institutions internationales comme complices volontaires de ces crimes, aux côtés des criminels qu'ils auront laissé faire par leur silence.
Mardi 26 juillet, Europe 1, BFM TV et les chaînes de France Médias Monde (RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya) ont décidé de ne plus diffuser les photographies ainsi que les noms des terroristes. Le Monde et La Croix viennent de leur emboîter le pas. Les auteurs d’attentats deviendront-ils bientôt des « nonêtres » ? Ce terme de novlangue orwellien désigne, dans le roman 1984, ceux dont on effaçait l’existence jusque dans les archives des journaux : « Celui qui a le contrôle du passé, disait le slogan du Parti, a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. »
La presse utilisait déjà un vocabulaire inapproprié pour décrire les islamistes. Selon le dictionnaire, un « forcené » est un individu« qu’un accès de folie, une forte émotion rend, a rendu très violent ». Au hasard de leurs sautes d’humeur, en somme, ces barbares massacrent des centaines de Français avec un raffinement particulier.
De même manière que le parti de fiction, l’ANGSOC, a fini par déclarer que « deux et deux font cinq », nos bien-pensants nous assureront qu’il n’y a plus d’attentats, que « ça va mieux ». Quelle sensation de malaise donne cette impression d’évoluer dans une dimension parallèle ! Quelle dépossession de notre propre pays, dont les élus ne veulent pas assurer la sécurité !
La gauche, déjà connue pour ses dénis pathologiques de réalité, a-t-elle fait pire ? Face à la nouvelle, le lectorat du Monde se réjouit et pousse des soupirs de soulagement. Cachez cette vérité que je ne saurais voir : cette indécente célébrité posthume pourrait inspirer d’autres « forcenés » à chercher leur part de gloire ; il est « fatiguant » de trouver ces noms et ces visages synonymes d’horreur à répétition, oublions-les un peu…
D’ailleurs, le dernier article publié sur Adel Kermiche, se targuant d’expliquer « pourquoi l’un des auteurs de l’attentat avait été remis en liberté », prend des allures de plaidoirie : l’auteur insiste sur le« parcours chaotique » d’un « jeune homme » qui rêvait de devenir« aide médico-psychologique » et se décrivait comme « un musulman basé sur les valeurs de miséricorde, de bienveillance ». Assigné à résidence chez ses parents avec un bracelet électronique, il bénéficiait d’une permission de sortie le mardi matin pour sa « prise en charge psychologique »…
La suite de l’histoire, nous la connaissons. Une phrase que les Français sont condamnés à conjuguer à tous les temps, si ce gouvernement se maintient encore au pouvoir.
Trump déclarait, mercredi, que « la France n’est plus la France ». Il a bien raison : la République des Lumières précipite notre pays dans le chaos.
Dernière bouffée d’oxygène dans cette société suffocante : les réseaux sociaux et les médias indépendants tels que Boulevard Voltaire et Fdesouche, qui résistent en diffusant envers et contre tous la vérité. Notre soutien leur est plus que jamais nécessaire !
Poutine sème le chaos à la convention démocrate… disent-ils.
En attendant, Trump ne baisse pas le rythme.
En Tim Kaine, démocrate « à la papa », Hillary Clinton avait choisi pour colistier un mâle blanc pur beurre. Il lui fallait d’urgence se prémunir contre la pénétration croissante de Trump au sein de l’électorat ouvrier des États pivots industriels en détresse.
À juste titre : les sondages, suite à la convention républicaine de la semaine dernière, illustrent la remontée catastrophique de Trump, son hold-up sur les électeurs indépendants et la croissance inespérée de sa cote de popularité, cependant que les paramètres négatifs de madame Clinton (mensonge, honnêteté) montent en flèche. Mauvais…
Ceci en dépit de la puissante logorrhée publicitaire qui présentait Trump en désaxé, avant la grand-messe de Philadelphie de cette semaine, convention conçue pour vendre une fausse unité, tout en confirmant la « yougoslavisation » du pays, élevant au pinacle les représentants des forces centrifuges d’une société américaine en état de déni. Les vraies urgences des démocrates : la police ennemie des Afro-Américains, les toilettes des transsexuels, les discriminations d’un autre âge, la nationalisation des immigrants illégaux. La routine, quoi…
La capitulation de Sanders étant acquise, le futé sénateur soutenait Hillary comme la corde le pendu, laissant son mouvement parallèle s’organiser en contre-pouvoir du théâtre démocrate, attendant la rédaction du prochain chapitre de sa révolution sandiniste. Double jeu…
Survient l’affaire des courriels du Parti démocrate, la première fournée de WikiLeaks rouvrant la plaie au sein du mouvement de Bernie, floué. Suit alors une sorte de démission de la députée de Floride, présidente du parti, madame Wasserman Schultz… les délégués de Sanders parlant déjà de sortir Kaine du ticket présidentiel. Cacophonie…
Mais il faut rendre hommage à l’intelligence de la machine clintonienne. La contre-attaque, semée dimanche, a crû lundi, efficacement relayée par les médias : les hackers du Parti démocrate travaillaient pour Poutine, lequel roule pour Trump, lequel a, comme par hasard, imposé au Parti républicain son pacte de non-agression avec la Russie, comme sa vision d’un OTAN suranné, lequel enfin menace de ne pas soutenir l’Ukraine et les pays baltes en cas d’invasion poutinienne. D’autant que Trump a recruté Paul Manafort pour présider sa campagne ; le même Manafort qui était le conseiller-lobbyiste du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, ami de Poutine. CQFD…
Et les irréductibles républicains bellicistes de jubiler : Charles Krauthammer, pronostiqueur en échec chronique, confirme dimanche sur Fox News, impavide, que « c’est plausible, Trump ayant remis l’OTAN en question ». CNN insiste, lundi, sur le fait que le FBI est saisi de la question. De là à suggérer que Trump soit jugé pour haute trahison…
La presse oublie une chose, semble-t-il. Si monsieur Poutine veut vraiment détruire l’Amérique, madame Clinton fera un bien meilleur travail que Trump. D’autant que Russes et Chinois ont probablement récolté bien des choses sur les serveurs mal protégés de l’ancienne secrétaire d’État…