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23/06/2016

Rapport de situation de Donetsk - 22 juin 2016

Après un nouvel affrontement avec les Forces Armées Ukrainiennes, les unités du régiment Azov sont retirées de la zone de front.

« La situation dans la République populaire de Donetsk reste tendue. Durant la journée écoulée, l'armée ukrainienne a bombardé 412 fois le territoire de la République », a rapporté mercredi le cdt en second du commandement opérationnel du ministère de la Défense de la RPD Edouard Bassourine, en soulignant que « le commandement des Forces Armées Ukrainiennes a pris la décision de retirer le régiment Azov de la zone de responsabilité de la 36ème brigade et, donc, par conséquent, de la zone de l'OAT ».

« L'ennemi a tiré 134 obus de mortier de 120 mm et 160 obus de mortier de 82 mm. L'ennemi a aussi utilisé lors des bombardements des véhicules de combat d'infanterie, des lance-grenades et des armes légèresLes punisseurs ont ouvert le feu contre les localités suivantes : Zaïtsevo, Yelenovka, Zhabichevo, Spartak, Yasinovataya, la mine Gagarine, Mineralnoye, Vasilyevka, Sakhanka, le district de Petrovsky et l'aéroport de Donetsk.
Suite aux bombardements des positions des forces armées de la RPD, un soldat de la RPD a été blessé.
Les ordres criminels de bombarder ont été donnés par les commandants de brigade Zoubanich, Ryabokon, Vodolazsky, Sokolov, Delyatitsky, Voylokov et Zabolotny.
Nous avons transmis toutes les données sur les violations des accords de Minsk aux représentants de l'OSCE et du CCCC.

Nos services de renseignement continuent d'enregistrer l'accumulation d'armes prohibées et de soldats ennemis tout le long de la ligne de contact :
- À Krasnogorovka (à 3 km de la ligne de contact) nous avons détecté quatre véhicules de combat d'infanterie ;
- À Talakovka (à 13 km de la ligne de contact) nous avons détecté l'arrivée de deux systèmes d'artillerie motorisés Gvozdika de 122 mm.

D'après nos services de renseignement, les FAU (Forces Armées Ukrainiennes) continuent de se bombarder mutuellement. 
En particulier, un affrontement a eu lieu entre les unités de la 36ème brigade de marine et le régiment Azov, faisant, des deux cotés, une douzaine de blessés et quatre morts. Suite à cet affrontement, le commandement des FAU a pris la décision de retirer le régiment Azov de la zone de responsabilité de la 36ème brigade et, donc, par conséquent, de la zone de front

Une autre commission du commandement des FAU est arrivée avec des représentants de la Sécurité Intérieure dans la zone de rotation de la 30ème brigade dans la localité de Novotroitskoye pour enquêter sur la fourniture de nourriture de mauvaise qualité aux volontaires. La commission enquête aussi sur la perte d'une grande quantité d'armes et de munitions lorsque les unités du 14ème bataillon de la 72ème brigade ont quitté leurs positions lors de la rotation. En outre, la zone de la localité de Novotroitskoye est actuellement sujette à une épuration active des habitants loyaux à la RPD.

Réalisant a futilité de la guerre dans le Donbass, les soldats appelés lors de la dernière vague de mobilisation fuient en masse de leurs unités et se cachent chez des proches, y compris sur le territoire de la RPD et la RPL, pour ne pas devoir aller dans la zone de l'OAT.

Néanmoins, l'Ukraine continue de renforcer ses unités tout le long de la ligne de contact et se prépare à la reprise des hostilités dans le Donbass. Cependant, je vous assure en toute responsabilité que les forces armées de la République sont en capacité de repousser toute agression, » a indiqué Bassourine.

Edouard Bassourine, commandant en second du commandement opérationnel du ministère de la Défense de la RPD,  traduction officielle depuis l'anglais par Christelle Néant

Agence DONi News

Vidéo conférence du 20 juin.

11/12/2015

Rapport de situation de la RPD / Actualité internationale.

L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers
est un signe de préparation d’actes de sabotage
contre le Donbass... 

Rapport de situation de la RPD du 10 décembre 2015.

"La situation sur la ligne de front reste tendue. Les criminels de guerre ukrainiens ont violé neuf fois le cessez-le-feu", a annoncé jeudi le commandant en second de l'armée de Donetsk Edouard Bassourine.
"L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD", a-t-il ajouté.

"Les zones des villages de Veseloye, Abakoumova, Spartak, la zone de l’aéroport de Donetsk, et la mine 6/7 ont été bombardées avec des mortiers, des véhicules de combat d’infanterie, et des armes légères. Plus de 10 obus de mortier d’un calibre de 82 mm et 120 mm ont été tirés durant la journée.

Les services de renseignement de la RPD continuent d’enregistrer le déploiement et la concentration de matériel militaire ukrainien tout le long de la ligne de contact. Par exemple, dans les localités suivantes:
- à Dzerzhinsk (à 5 km de la ligne de contact), la concentration d’une centaine d’unités d’armes et de matériel militaire, y compris 10 lance-roquettes multiples "Grad" a été détectée;
- à Krasnogorovka (à 3 km de la ligne de contact), l’arrivée de 50 soldats dans des véhicules de type "Hummer" avec les armes du fabricant étranger a été observée;
- à Verkhnetoretskoye (à 4 km de la ligne de contact), la présence d’un char d’assaut et d’un système d’artillerie automoteur, ainsi que l’installation de soldats ukrainiens dans les bâtiments sociaux a été enregistrée.

L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD.

Par ailleurs, les officiels de Kiev continuent de mener leur politique agressive contre le Donbass pacifique, en continuant les attaques contre Gorlovka, malgré la présence sur place de la base avancée de la mission de surveillance de l’OSCE, dirigée par Alexander Hug.

A la veille de la dernière réunion de l’année à Minsk, les médias ukrainiens continuent à tromper et à répandre de fausses informations sur ce qui se passe dans le Donbass.

Ainsi, la partie ukrainienne essaye de briser "Minsk-2" et ne remplit pas ses obligations vis à vis des pays du "format Normandie". Cela est confirmé par la réticence des Ukrainiens à procéder à l’échange des prisonniers de guerre selon la formule "tous pour tous", le refus de lever le blocus humanitaire de la République et de reconstruire l’économie et les infrastructures détruites.

Ce n’est qu’en étant unis et par des efforts communs pour résoudre le conflit dans le Donbass que nous pourrons ramener la paix sur notre terre. Nous voulons la paix!", a annoncé Bassourine.

Commandant en second Edouard Bassourine,
traduction officielle depuis l'anglais par Úlfdís Haraldsdóttir

Agence DONi News / DONI actus

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Lire également : 
( Cliquez sur les phrases en bleu )

Kiev uses mines in Donbass
it should have destroyed 5 years ago...

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par Andrey Fomin
Alors que des avions de la Coalition internationale ont bombardé un camp de l’Armée arabe syrienne,
le 6 décembre, les Cyber-Berkut ukrainiens ont rendus publics de nouveaux documents.
Ils montrent que le Qatar a acheté des bombes de fabrication russe en Ukraine
de manière à pouvoir accuser la Russie.

* * * *

Dette ukrainienne: 
le FMI nie avoir adopté une décision politisée...

Le conseil des directeurs du FMI a entériné une réforme permettant de financer
les pays en défaut de paiement sur leur dette souveraine. Cela permettra notamment à l'Ukraine
de bénéficier de prêts du FMI même en cas de non-remboursement de sa dette envers la Russie.

* * * *

 Une nouvelle qui n’a pas fait beaucoup de bruit…
pour le moment...

Le Yuan accède au statut de réserve mondiale.
Le dollar est mort, la suite …vite ! En attendant serrez les fesses.
 

* * * *

L'aviation syrienne a détruit 1.300 cibles terroristes 
en deux semaines.

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Campagne du 2e tour des régionales :
Marine Le Pen monte au front dans les médias.

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Le Front national
et la Russie de Vladimir Poutine.

Un article signé Nicolas Bonnal, paru sur Boulevard Voltaire.

Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie.

résultats de dimanche nous incitent à étudier les rapports qu’entretiennent le Front national et la Russie. Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie qui, sous le commandement de Vladimir Poutine, désire défendre nos nations et leur héritage, les racines chrétiennes et le bloc continental de l’Atlantique à l’Oural.

Je citerai le projet (plutôt gaulliste ou bonapartiste qu’extrémiste) du Front national, téléchargeable sur le site du parti de Marine Le Pen :

Au chapitre Défense, il est dit :

« Il faut reconstituer les filières industrielles de la Défense, notamment en coopération avec certains partenaires européens, y compris la Russie. Un tel effort sera bénéfique pour l’économie du pays et les nombreuses entreprises du secteur. »

Au chapitre politique étrangère, on citera cette note intéressante :

« Le monde qui se prépare est sous le péril de guerres de grande ampleur. D’abord parce que les États-Unis, n’acceptant pas de perdre la main sur l’histoire face à la Chine et la Russie, et confrontés au risque d’un effondrement économique consécutif à la perte du statut de monnaie de réserve pour le dollar, seront peut-être tentés par la guerre pour s’en sortir. »

On trouve surtout concernant la Russie ces recommandations d’un ton vraiment gaulliste :

« 1/ L’avènement d’une Europe des Nations, une sortie du commandement intégré de l’OTAN et l’offre faite à la Russie d’une alliance stratégique poussée, fondée sur un partenariat militaire et énergétique approfondi, le refus de la guerre d’ingérence et le soutien au droit international.

2/ Conjointement, la proposition faite à l’Allemagne de s’associer pour former une alliance trilatérale Paris-Berlin-Moscou.

3/ La proposition de la formation d’une Union paneuropéenne (des États souverains) incluant la Russie et la Suisse et respectant le statut de neutralité, le droit national, la fiscalité nationale… La Turquie ne serait pas associée à ce projet. »

On sait que la Turquie est associée aux projets américains, comme de déclencher une guerre ou une invasion en Europe. Rien de nouveau sous le soleil hélas (relisez les Souvenirs de Tocqueville ou le livre de Troyat sur la Grande Catherine par exemple).

Le FN et la Russie s’entendent donc sur un socle commun de souverainisme, de racines chrétiennes et européennes, de lutte contre l’homogénéisation mondialiste et multiculturel ; ils ont beaucoup à partager. C’est pour cette raison qu’ils sont victimes d’attaques récurrentes de la part de puissantes agences.

On citera enfin le Général de Gaulle pour rafraîchir l’imagination des bons Français :

« Pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance franco-russe fut empêchée ou contrecarrée par l’intrigue ou l’incompréhension. Elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque tournant de l’Histoire. »


Nous y sommes.


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Bachar al-Assad :
La France soutient les terroristes qu'elle prétend combattre.

(VOSTFR)

24/02/2015

Alexandr Zakharchenko presser on "Defender of the Fatherland Day"

DPR Prime Min. Alexandr Zakharchenko presser on "Defender of the Fatherland Day".

(Feb 23, 2015)

Traduction & english subs by Kazzura.

17/02/2015

Donbass/Novorossia, l'actu en images - 14-16 février 2015

Donbass, l'actu en images - 14-16 fév 2015

Traductions (eng) et sous-titres : Kazzura

[eng subs] "Liberation" -- "Ghost" brigade enters Debaltsevo and evacuates 135 civilians... 

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ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

[eng subs] DPR PM Zakharchenko talks to captive UAF spetsnaz in Debaltesvo.

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ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

[eng subs] DPR PM Alexandr Zakharchenko interview on the streets of Debaltesvo.

NAF troops entered town and are sweeping it now "Debaltsevo is our rear, according to the agreements all illegal armed formations should be either disarmed or neutralized. We're disarming and neutralizing them now".

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ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

[eng subs] Alexei Mozgovoi interview 16/02/15. New sanction & sitrep on Debaltsevo.

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[eng subs] NAF soldier at Debaltsevo "Washington started this war"...

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Alexandr Zakharchenko presser 14/02/15

(New Minsk agreements come into effect at 00:00 15/02)

15/02/2015

Vers une nouvelle illusion de paix ?

Sommet de Minsk. 

Vers une nouvelle illusion de paix ?

 

Françoise Compoint pour Sputnik France, le 13.02.2015

 

L'accord de cessez-le-feu signé dans la nuit du mercredi au jeudi 12 février à Minsk rend d'abord optimiste - y aurait-il, en fin des fins, une faible lueur d'espoir ? - autant qu'il rend, après mûre réflexion, perplexe. Pourquoi ?

 

Le sommet des quatre qui s'est tenu dans la capitale de la Biélorussie, même s'il semble avoir conduit à un consensus répondant et aux aspirations de Kiev et à ceux des RPD-RPL puisque les parties belligérantes ont signé l'accord de paix, n'est cependant rien de plus qu'une étape provisoire supposant des négociations poussées entre l'Ukraine et le Donbass... sans l'encadrement des puissances occidentales et de la Russie. 

 

Dans la mesure où le conflit a dès le début était présenté comme une guerre civile — admettons le — il semblerait normal que ses principaux protagonistes se mettent d'accord entre eux et sur les conditions du retrait définitif de l'artillerie lourde, des unités militaires ukrainiennes ainsi que des bataillons punitifs des frontières du Donbass et sur le statut étatique de la Novorossia. Rien n'est plus logique et en même temps rien n'est plus problématique.

 

Premièrement, il apparaît douteux que Kiev se défasse de ses influences américaines ce qui, à vrai dire, reviendrait à faire preuve d'une plate ingratitude sachant à qui le roi du chocolat doit son trône. Les accolades de M. Porochenko avec M. Kerry en disent très long de même que cette rencontre de M. Porochenko avec les leaders occidentaux qui fut préalable à la rencontre des quatre à Minsk. Inutile de dire que malgré quelques sages intentions motivées par la peur, ni la France, ni l'Allemagne n'ont de marge de liberté (lire de souveraineté) suffisante à s'opposer à la stratégie US entièrement orientée vers la guerre en Europe. J'en veux pour preuve le projet de livraison d'armes létales à l'Ukraine pour la copieuse somme d'un milliard de dollars toujours de vigueur à en croire le Congrès US. La France, l'Allemagne et la Russie parlent d'armistice, les USA parlent de réarmement. Curieuse contradiction.

 

Deuxièmement, si la création d'une zone démilitarisée représente une condition sine qua non que l'on ne puit qu'applaudir debout, le projet de décentralisation formulé n'est pas le projet de fédéralisation dite « élargie » dont il fut question la semaine dernière au Kremlin. Il ne faut pas se faire d'illusions. Les blessures sont trop profondes pour que le Donbass consente à obéir à la juridiction de Kiev surtout dans un pays en faillite et divisé comme l'a brillamment démontré l'échec de la dernière mobilisation. La guerre rendant ses victimes autrement plus lucides qu'elles ne le sont en temps de paix, le Donbass comprend parfaitement que ce nouveau Minsk résulte de l'immense déroute de Debaltsevo et non pas d'une prise de conscience subite des souffrances endurées par des civils qui ont eu le tort de rejeter un putsch sponsorisé de l'extérieur. Quel serait le sort de Porochenko si les 8000 soldats ukrainiens pris au piège avaient été exécutés par l'insurrection ? Il est clair que ses jours politiques auraient été comptés.

 

Troisièmement, il semble étrange que ce sommet de Minsk qui n'est que du réchauffé — il suffit que l'armée ukrainienne connaisse de mauvais jours pour qu'une trêve soit déclarée — soit perçu comme « un sommet de la dernière chance » sinon, nous dit-on avec une obstination frôlant l'hypnose, c'est la guerre. Entre qui et qui ? Elle a déjà lieu en Ukraine. Voudrait-on insinuer que ses frontières s'élargiraient impliquant de nouveaux territoires ?

Laisserait-on entendre qu'il s'agira d'une guerre entre l'OTAN et la Russie la livraison d'armes létales clairement destinées à frapper des civiles ethniquement russes à 60% enfermant Moscou dans un dilemme moral d'une éminente gravité ? Si c'est le cas, l'Europe sera entraînée dans une épopée sanglante dont elle sortira profondément meurtrie. Les promenades de BHL à travers Kramatorsk aux côtés de Porochenko la veille du sommet, n'en seraient-elles pas la sombre préfiguration ?

Nous en aurons des nouvelles d'ici peu.

 

Françoise Compoint pour Sputnik France, le 13.02.2015

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150213/1014658660.html

 

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Photo : Kirill Kudryavtsev, pour Reuters 

14/11/2014

Donbass, année zéro – Elections du 2 novembre 2014

Donbass, année zéro

Elections du 2 novembre 2014

 

Privés d’élections par Kiev le 26 octobre 2014, les électeurs du Donbass, à l’Est de l’Ukraine, étaient appelés aux urnes ce 2 novembre par la République populaire de Donetsk. L’Ukraine et les États-Unis ayant déclaré illégal le scrutin, la «Communauté internationale» s’est volontairement privée de l’envoi d’observateurs sur place, afin de pouvoir mieux en contester la légitimité. Pourtant, pour les habitants du Donbass, qui subissent la guerre et les bombardements ukrainiens depuis des mois, ces élections représentaient l’espoir de sortir démocratiquement d’un conflit sanglant qui a tué plus de 4.000 personnes et poussé à l’exode plus de 800.000 réfugiés.

 

Pour ne plus subir la désinformation systématique des médias, pilotée par l’OTAN et les Américains, comme au temps du Kosovo, une équipe de Nations Presse Info a souhaité accompagner le député français au Parlement européen Jean-Luc Schaffhauser, Président de l’Académie européenne, qui, à titre privé et parmi une quarantaine d’observateurs libres de diverses nationalités, s’est rendu à Donetsk pour suivre et observer le déroulement de ces élections. Pour l’élu européen, « tout devait être tenté pour remettre les belligérants sur le chemin du dialogue et de la Paix », dans « cette guerre voulue par les États-Unis pour couper l’Europe de son allié naturel russe ».

 

Au Donbass, Nations Presse Info a rencontré une population, certes traumatisée par des mois de guerre, mais digne et déterminée. Les médias et observateurs indépendants présents sur place n’ont pu que reconnaître le bon déroulement de ces élections, malgré les difficultés d’un pays en guerre. La mobilisation massive et paisible des habitants de l’Est de l’Ukraine est un cinglant camouflet pour les autorités ukrainiennes qui menaçaient de passer à l’offensive le jour du scrutin. Pour beaucoup, ce vote du 2 novembre pourrait sceller l’acte fondateur d’une véritable renaissance pour le Donbass, enfin libre et maître de son destin.

 

La Rédaction de Nations-Presse Info, et ses envoyés spéciaux.

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/donbass-annee-zero-elections-du-2-novembre-2014

 

 

17/09/2014

Alexander Mercouris : une analyse du cessez-le-feu.

CESSEZ-LE-FEU,

 

Une analyse du cessez-le-feu et du protocole d’accord de Minsk par Alexander Mercouris

(écrite le 6 septembre 2014)

 

Via : http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/14/cessez-feu-analyse-dalexander-mercouris...

http://www.vineyardsaker.fr/

 

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L’accord de cessez-le-feu est le sujet d’intenses discussions et a clairement laissé de nombreuses personnes insatisfaites. Je vais présenter ici quelques observations rapides avec l’objectif de traiter ce sujet en profondeur plus tard, lorsque j’aurais un peu plus de temps libre qu’actuellement.

 

1. Le cessez-le-feu a été imposé à Porochenko et la junte (de Kiev. NDT) suite à (1) la situation militaire désastreuse dans laquelle la junte se trouver actuellement, et (2) le refus des OTAN/UE d’intervenir militairement en sa faveur pour restaurer sa situation. Ce dernier point a été à nouveau clairement établi par Obama au sommet de l’OTAN hier, lorsqu’il a refusé publiquement de seulement fournir la junte en armes (NB : bien sûr cette affirmation n’est pas à prendre au sérieux ; des armes ont déjà été fournies à la junte en grand nombre, cependant, il est clair que même la plus simple apparence d’implication à travers le geste symbolique de transmettre des armes publiquement est exclu). Par ailleurs, l’objectif des paroles d’Obama à propos de l’importance de l’Article 5 de la Charte de l’OTAN était de souligner ce dernier point. Obama n’a pas cité l’Article 5 pour « rassurer les pays Baltes » – qui ne sont pas menacés, et n’ont donc pas besoin d’être rassurés – mais pour bien faire comprendre à Kiev que, comme l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN, elle ne peut attendre d’aide militaire de la part de l’OTAN.

 

2. L’accord de cessez-le-feu annoncé hier n’a pas encore été publié, mais il donne l’impression de n’être qu’un document technique et temporaire pour une cessation immédiate des hostilités. Il est peu probable qu’il tienne très longtemps. Soit il sera remplacé par un accord plus permanent, soit les combats recommenceront.

 

3. Le point le plus important de cet accord n’est pas dans ses termes, mais dans le fait que, suite au refus de Poutine d’ « accepter » un cessez-le-feu, Porochenko ait été forcé de le négocier avec les FAN (Forces armées novorussiennes, NdT). Voir plus loin dans l’article à ce sujet. C’est quelque chose que Porochenko, la junte et le mouvement Maidan avaient catégoriquement refusé jusqu’à ce jour. En négociant avec les FAN et en arrivant à un accord avec eux à propos d’un sujet d’envergure, en l’état, un cessez-le-feu, la junte a été forcée de reconnaitre que les FAN ne sont pas de simples « terroristes », mais une partie d’un conflit et donc des gens avec qui la junte doit négocier.

 

4. La RPD (République populaire de Donetsk NDT) et la RPL (République populaire de Lougansk NDT) ont remporté une victoire militaire majeure, et leur survie n’est dorénavant plus en jeu. Ceux qui craignent que la junte n’utilise le cessez-le-feu pour reconstruire son armée dans le but de reprendre l’offensive ne prennent pas en compte :

 

a) Le fait que les tentatives de la junte de remporter une victoire militaire ont fini en échecs désastreux, alors que la balance militaire était en leur faveur de façon écrasante. Les FAN sont maintenant une force incroyablement plus forte et mieux organisée qu’elles ne l’étaient en Avril lorsque l’ « opération anti-terroristes » a commencé, ou en Juillet, lorsque la junte a lancé sa grande offensive dans le but de les détruire. C’est une belle illustration du fameux dicton de Nietzsche « Ce qui ne te tue pas te rends plus fort ». Si la junte n’a pu vaincre les FAN durant la période d’Avril à Juillet, elle ne peut le faire maintenant.

b) La junte ne sera pas en position de relancer une offensive de l’envergure de celle de Juillet avant longtemps. Non seulement les forces armées de la junte ne sont pas en mesure de reprendre l’offensive, mais la situation économique catastrophique et l’approche de l’hiver l’empêchent absolument. Si le cessez le feu tient, il y a de fortes chances que ce soient les FAN qui rassemblent leurs forces, en gagnant de nouvelles recrues, en ayant plus de temps pour les entrainer, et en pouvant réparer et absorber dans leurs arsenaux la corne d’abondance que représente les armes capturées.

c) La Russie ne permettra pas que les RPD/RPL soient détruites. Les accusations de la junte et de l’OTAN, qui assurent que les forces armées ukrainiennes ont été vaincues par l’armée Russe plutôt que par les FAN, sont fausses, mais bénéficient en fait aux FAN, car elles donnent l’impression que la Russie interviendra pour les sauver quel que soit le coût. En politique, la perception représente 90% de la bataille, et la perception que la Russie ne permettra pas que les FAN soient défaites ou que les RPD/LPD soient détruites, va influer sur les prises de décisions à Washington, Bruxelles ou Kiev à partir de maintenant.

5. Puisqu’il est maintenant impossible que les RPD/RPL soient détruites, l’initiative politique repose entre leurs mains. Elles ont présenté leurs objectifs de façon absolument clairs ; (1) retrait complet de toutes les troupes ukrainiennes de l’ensemble de leur territoire et (2) indépendance totale par rapport à Kiev. Comme je l’ai dit précédemment, Poutine est en faveur du point (1) et en vient lentement à supporter le point (2). Bien sûr, Porochenko est opposé à ces deux points. Mais il y a quelques jours, il était également opposé à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu et au démarrage de négociations avec les FAN, et pourtant, il a maintenant été forcé de faire ces deux choses. Il n’est désormais plus en son pouvoir de refuser les futures demandes des FAN, et le fait qu’il se soit senti obligé de proclamer en public son refus de ces demandes, montre qu’il en est conscient.

 

6. Bien sûr, tout ceci ne permet pas de déduire que la junte ne va pas tenter de profiter du cessez-le-feu pour améliorer sa situation sur le terrain. Le fait que Porochenko ait dû se résoudre au dialogue ne signifie pas qu’il est prêt à agir suivant la réalité du terrain. S’il acceptait cette défaite, le peu d’autorité qu’il a encore à Kiev disparaitrait. C’est précisément parce que Porochenko ne peut se permettre d’accepter la défaite que je suis sûr qu’il va tenter de faire tout son possible pour renforcer sa position en violant le cessez-le-feu volontairement. C’est pourquoi je m’attends à ce que ce traité soit seulement temporaire, et soit suivi d’une nouvelle offensive des FAN d’ici peu de temps.

 

7. Je suppose que ce qui déçoit la plupart des gens dans ce traité (par exemple voir les commentaires de Gleb Bazov ou Colonel Cassad), est qu’il semble rejeter l’idée d’une avancée des FAN jusqu’à Kiev pour renverser la junte. Cependant, cette option a en réalité été refusée de façon claire par Zakharchenko lors d’une conférence de presse il y a deux semaines. L’ensemble des commentaires et communications de Zakharchenko depuis qu’il a été confirmé comme de dirigeant de la RPD est que les FAN sont en train de mener une guerre purement défensive afin de protéger leurs ressortissants et leurs territoires. Je comprends que cela puisse en décevoir beaucoup, mais les choses sont ainsi.

 

8. Enfin, et en guise de post-scriptum, je voudrais ajouter que :

 

a) La décision de ne pas marcher jusqu’à Kiev est surement la raison principale de la démission de Strelkov qui avait exprimé clairement son intention de le faire. L’opinion suivant laquelle la démission de Strelkov a été machinée par Moscou en tant que part de sa stratégie politique concernant l’Ukraine, est maintenant devenue universelle. Bien que cela soit sans doute vrai, je soupçonne que cette opinion sous-estime la force des sentiments de la population du Donbass à ce sujet, avec beaucoup (la plupart ?) de gens se battant pour défendre leurs familles et leurs maisons, et ne désirant pas marcher sur une Kiev avec laquelle ils ne veulent plus avoir aucun rapport. Je souhaite ajouter en passant que l’extraordinaire publicité dont bénéficiait Strelkov a sans doute agacé d’autres commandants qui ont dû en arriver à penser que leur propre contribution était sous-estimée. Je suppose que la réaction paniquée de Strelkov le 9 aout 2014, lorsque la junte a attaqué Krasny Luch, ainsi que ses critiques injustifiées à l’encontre des défenseurs de la ville ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour ces personnes.

b) La sécession du Donbass est maintenant certaine, mais il ne s’agit pas de la fin de la crise ukrainienne. Celle-ci n’est encore que dans ses phases préliminaires et devrait encore durer longtemps. Au mieux, nous sommes à la fin du début de cette crise. Il s’agit là d’une problématique importante, sur laquelle je m’attarderais lorsque j’aurais plus de temps.

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QUELQUES REFLEXIONS CONCERNANT LE CESSEZ-LE-FEU

Depuis que le cessez-le-feu a été annoncé, de nombreuses critiques ont émergé, notamment de la part de personnes comme Goubarev. Je comprends certaines de ces critiques, mais je pense qu’il est nécessaire d’expliquer quelques points spécifiques.

Les critiques se concentrent maintenant sur deux sujets.

(1) Des critiques concernant le protocole du traité de cessez-le-feu, qui n’est disponible qu’en russe (PDF).

Et (2) Des plaintes selon lesquelles ce cessez-le-feu est plus bénéfique à la junte qu’aux FAN, et qu’il est, au mieux, beaucoup trop tôt pour mettre en œuvre une telle procédure.

À mon sens, le point (1) est tout simplement injustifié. Le point (2) est sans doute beaucoup plus justifié. Cependant, il y a également de nombreuses choses à rappeler à propos de ce point.

Le protocole

Avant d’examiner le protocole en détail, je veux rappeler qu’il s’agit, à mon sens, d’une discussion essentiellement académique. La manière dont le protocole est rédigé ne mérite pas l’importance qui lui est accordée par beaucoup de gens, ne serait-ce que parce que les différentes parties impliquées dans le conflit vont chacune l’interpréter à leur manière. Je ne m’attarderais pas sur ce sujet qui est déjà traité par d’autres.

1. La première chose à prendre en compte à propos de ce protocole, est qu’il émane d’un forum, le Groupe de Contact Tripartite, qui a été établi en théorie pour « implémenter » le plan de (non) paix de Porochenko. Les FAN ne sont pas un membre formel de ce Groupe de Contact. Ses membres sont l’OSCE, la Russie et l’Ukraine. Le Groupe de Contact a « invité » les représentants des FAN à assister aux délibérations, et a donc procuré un moyen de discussion entre la junte et les FAN, ce qui est plutôt utile pour établir un cessez-le-feu. Cependant, le Protocole n’est en rien un accord finalisé. Celui-ci a été reporté après le « dialogue national » auquel se réfère le Protocole.

 

2. Le Protocole est un document technique. Si l’on ignore le langage utilisé par celui-ci (qui dérive de l’origine du Groupe de Contact, une entité initialement chargée d’« implémenter » le plan de (non) paix de Porochenko), et si l’on se concentre à la place sur son contenu, il est clair que ce sont les FAN qui y ont le plus gagné. En particulier :

 

a) Les FAN ont obtenu un « cessez-le-feu bilatéral », quelque chose qu’ils recherchaient depuis avril. Notez que le mot-clé ici est « bilatéral ». Le cessez-le-feu précédent de Porochenko était unilatéral, ce qui veut dire que Porochenko pouvait y mettre fin à tout moment, et qu’il ne reconnaissait pas les FAN en le proclament. « Bilatéral » montre donc que l’Ukraine admet maintenant les FAN en tant que partie du conflit, et négocie avec elles. Comme je l’ai dit précédemment, Porochenko a fait tout ce qu’il a pu pour éviter ceci, et a d’abord essayé d’établir ce cessez-le-feu avec Poutine plutôt qu’avec les FAN. Poutine a refusé. Le mot « bilatéral » montre par ailleurs que la question du statut de Kuchma ne se pose plus. La junte avait d’abord prétendu que celui-ci n’était pas son envoyé. Puisque Kuchma a négocié ce cessez-le-feu, qui est « bilatéral », et puisque la junte se sent liée par ce qu’il a accepté, la fiction suivant laquelle Kuchma ne représente pas la junte n’existe plus, et il est confirmé en tant que représentant de la junte dans les négociations avec les FAN.

b) Le Protocole engage la junte à une amnistie complète et un échange de prisonniers. Quelles que soient les évidentes considérations humaines, par définition, ce fait confirme le statut des FAN en tant que partie du conflit, puisque les personnes ainsi amnistiées ne peuvent plus être considérées comme des criminels ou des « terroristes »

c) Le protocole utilise des éléments de langage tirés du Communiqué de Genève du 17 avril 2014, à propos de la dissolution des « groupes illégaux ». Notez cependant que suivant les points (1) et (2), puisque la junte reconnait maintenant les FAN comme une partie du conflit, elle ne peut en toute logique déclarer, suivant la loi internationale, que les FAN sont un « groupe illégal ». Le commandement des FAN utilise d’ores et déjà cette partie du Protocole pour se référer aux divers groupes paramilitaires contrôlés par des gens comme Kolomoisky et Secteur Droit.

d) La Russie est signataire de ce protocole. Ce point est crucial. Les USA et l’UE, au contraire, ne sont pas signataires du protocole. Ces entités ont été complètement coupées de la négociation. Le fait que le Protocole ne soit rédigé qu’en russe, et qu’il n’y ait pas de traduction officielle de celui-ci, en aucune autre langue (apparemment, pas même en ukrainien), est un fait significatif par lui-même. Les longues semaines de février à juillet durant lesquelles les russes ont négocié inutilement avec les USA et l’UE sont maintenant terminées. Puisque la Russie a signé ce Protocole, elle est une partie de celui-ci. Puisque les USA et l’UE ne l’ont pas signé, ils n’en sont pas une partie. Sa signature donne à la Russie un prétexte pour agir si les termes du Protocole sont rompus. Jusqu’à maintenant, la Russie n’avait pas de motifs suffisant pour agir. En tant que partie du Protocole, la Russie est, de fait, garante de celui-ci, et elle possède maintenant un tel motif.

3. Les parties du Protocole qui soulèvent le plus de critiques sont les sections se référant à une « décentralisation » et à des élections locales se déroulant sous une loi ukrainienne de « décentralisation ».

 

a) Pour traiter de ces sections, il est nécessaire de comprendre que le Protocole n’est pas une solution politique finale à ce conflit. Celle-ci dépend en théorie du « dialogue national inclusif » auquel se réfère le Protocole (un choix de mot qui dérive également du Communiqué de Genève du 17 avril 2014). Juste après leur signature du protocole, Zakharshenko et Plotnitsky ont clairement établi que leur objectif final reste l’indépendance totale. Zakharshenko l’a à nouveau affirmé aujourd’hui (8 septembre 2014).

b) Le fait que Zakharchenko et Plotnitsky ont réalisé leurs annonces immédiatement après que le Protocole soit signé (mais avant que celui-ci soit publié) contredit les personnes comme Goubarev, qui affirment qu’ils ne savaient pas ce qu’ils signaient lorsqu’ils ont signé le Protocole, et qu’ils ont simplement ce qui leur a été placé sous le nez. Au contraire, il est clair que Zakharchenko et Plotnitsky souhaitaient établir leur position sans ambiguïté, précisément parce qu’ils ne voulaient pas que leurs intentions soient déformées par le langage du Protocole.

c) Ce qu’il faut comprendre ici, est que le Protocole évoque des élections pour des pouvoirs locaux élus en accord avec une loi ukrainienne, et donc que l’Ukraine serait légalement obligée de reconnaitre. On peut prédire à l’avance que ces élections, si elles ont lieu, seront gagnées par les FAN. Si c’est le cas, puisque l’Ukraine serait légalement obligée de reconnaitre ces élections, elle serait également obligée de reconnaitre leur résultat (tout comme la « communauté internationale »).

d) Cette section du Protocole implique donc non seulement que l’Ukraine reconnait les FAN comme une partie du conflit, mais, une fois les élections passées, que l’Ukraine sera légalement obligée de reconnaitre les FAN comme dirigeants politiques du Donbass.

4. Ayant établi ces points, laissez-moi maintenant arriver au point clé : ce Protocole est, à mon sens, un chiffon rouge. Ce n’est pas un contrat, ni un traité. Aucune cour ou tribunal ne va arbitrer le sens des mots qu’il contient. Toutes les parties vont l’interpréter suivant leurs désirs. Bien sûr, la junte ne va pas l’interpréter comme je l’ai fait, pas plus que ses promoteurs à l’ouest, bien que mon interprétation du texte soit sans aucun doute la bonne. La junte va continuer à traiter les FAN de « terroristes » et va continuer à nier qu’ils sont les représentants du Donbass, qu’ils gagnent une élection ou non. Il est certain que la junte ne reconnaitrait pas une élection gagnée par les FAN, ou toute déclaration d’indépendance émise par les FAN. Pour ce que cela vaut, dans mon opinion, il y a peu de chance qu’un accord soit trouvé sur le mode de mise en place d’une telle élection, ou qu’une telle élection ait lieu tant que le Donbass reste une partie de l’Ukraine.

 

5. J’ai exploré les sujets attachés au sens des mots du Protocole, bien que je n’y attache aucune importance, mais parce que d’autre y attachent de l’importance, et parce qu’il est suggéré que Zakharchenko et Plotnitsky ont d’une manière ou d’une autre affaibli les FAN lorsqu’ils ont signé ce protocole. Si l’on suit les termes inscrits dans le Protocole, ce n’est tout simplement pas le cas. Une fois ceci établi, je pense que ce Protocole sera avant longtemps un document oublié laissé à prendre la poussière dans quelque archive oubliée, tandis que les évènements le dépassent.

 

Le cessez-le-feu bénéficie à la junte

Cette critique me semble bien plus justifiée. Cependant, je voudrais établir les points suivants :

1. Il me faut d’abord admettre que cette critique a ses mérites. Les FAN seraient surement dans une meilleure position si Marioupol et Debraltsevo avaient été reprises. La situation actuelle va entrainer de nombreuses disputes durant les prochaines semaines et mois, en particulier au sujet du statut de Marioupol.

 

2. Je ne peux croire que les dirigeants des FAN n’en étaient pas conscients lorsqu’ils ont accepté le cessez-le-feu. Cependant, puisqu’ils demandaient un cessez-le-feu depuis des mois, ils ont évidemment pensé qu’ils n’avaient d’autre option qu’accepter, une fois celui-ci offert par la junte. Je préfèrerais qu’ils aient refusé, et que les choses se soient passées différemment, but je ne suis pas en position de repenser leur décision ou de savoir pourquoi ils ont pris celle-ci. Il ne fait aucun doute que les pressions de la Russie ont participé à cette décision, mais il ne faut pas non plus ignorer le facteur de la lassitude dans le Donbass. Il est possible que les dirigeants des FAN aient redouté que la population du Donbass, ou certains des combattants des FAN puissent ne pas comprendre ou se réjouir si la guerre était prolongée alors qu’un cessez-le-feu était offert par la partie adverse. Je souhaite rappeler qu’il n’y a pas eu de protestations de masse de la part du peuple du Donbass pour s’opposer au cessez-le-feu, depuis qu’il a été déclaré, et les troupes des FAN (hormis certains commandants) semblent l’accepter. La seule possibilité que j’exclue set que Zakharchenko et Plotnitsky soient des fous ou des traitres. J’ai observé Zakharchenko et je suis sûr qu’il n’est ni l’un ni l’autre.

 

3. Il est cependant important de ne pas dramatiser les problèmes que la fin prématurée des combats peut amener. Il y a seulement trois semaines, l’existence même des FAN et des DPR/LPR était compromise. Lougansk et Donetsk étaient menacés d’encerclement, tandis que Lougansk souffrait d’une crise humanitaire.

 

4. Ce danger n’existe plus. Plutôt que d’obtenir une victoire militaire, la junte a souffert une défaite décisive. L’OTAN a refusé d’aider la junte. Malgré les efforts désespérés de la junte pour obtenir ne serait-ce qu’un support symbolique de l’OTAN, à travers des livraisons d’armes publiquement admises (plutôt que des livraisons non-officielles), même cette demande a été repoussée. Les USA/UE ont échoué a fournir une aide économique additionnelle. Malgré toutes les belles paroles aux récents sommets de l’UE et de l’OTAN, en réalité, l’OTAN comme l’UE ont abandonné la junte. En conséquence, l’économie ukrainienne est en chute libre, avec l’impossibilité d’accès au gaz russe et au charbon du Donbass, la production s’effondrant, la monnaie s’écroulant et les réserves de change se vidant. Le nœud se resserre. Les tout derniers rapports indiquent que les russes sont en train de faire comprendre discrètement aux États européens, qui réfléchissent à envoyer du gaz en Ukraine grâce à leurs plans de pipelines (bidons et illégaux) à « flux inversé », que ceux-ci pourraient bien voir leur propres fournitures en gaz réduites s’ils s’engageaient sur cette voie.

 

5. Si on se réfère à ces différents points, toute opinion suivant laquelle les derniers redéploiements de troupes vont changer la situation de façon décisive en faveur de la junte semble franchement alarmiste. En vérité, ces déploiements me semblent illustrer la tendance continuelle de la junte à aggraver un échec en envoyant des troupes à des endroits qui ne sont plus défendables, comme Marioupol et Debratselvo.

 

6. Aujourd’hui, les FAN ont à nouveau établi sans équivoque leur volonté de voir toutes les unités militaires de la junte évacuer leur territoire. Comme je l’ai précédemment dit sur ce site, Poutine soutient maintenant leur demande. Si la junte ne rappelle pas ses troupes, une nouvelle offensive des FAN pour les repousser semble inévitable. C’est ce qu’on fait savoir les FAN aujourd’hui.

 

7. Je souhaite réitérer ce que j’ai dit précédemment. À mon sens, d’un point de vue militaire, une pause prolongée va renforcer la puissance militaire des FAN bien plus que celle de la junte. Je comprends que beaucoup d’autres aient un point de vue différent. Cependant les FAN ont maintenant plus de temps pour consolider leurs gains (certaines personnes s’inquiétaient il n’y a pas si longtemps de l’étirement du front engendré par leur avance), pour engranger de nouvelles recrues (plus facile à faire maintenant qu’elles sont en train de gagner) et pour absorber la grande quantité d’armes lourdes capturées à l’ennemi. La prochaine offensive des FAN, si elle doit avoir lieu, sera plus puissante que celle à laquelle nous avons assisté en aout. Dans leur état affaibli, les forces militaires de la junte auront du mal à résister. Suite à leur défaite, avec les conséquences de la crise économique et avec l’arrivée de l’hiver, les capacités de la junte à relancer une offensive de l’ampleur de celle que nous avons vue en juillet est sans doute impossible pour le moment.

 

Conclusion

 

Les points clés à retenir des dernières semaines sont que les FAN ne peuvent plus être défaits. Que la Russie est maintenant impliquée, que les USA/UE ne le sont plus d’aucune façon significative, et que la junte ayant été défaite et affrontant une crise économique, et laissée seule face aux FAN et à la Russie. En Ukraine, il est peu sage de faire confiance aux apparences, mais la balance de ce conflit a maintenant changé de façon décisive. Je ne vois pas comment cela pourrait changer à nouveau. Pour ce que cela vaut, c’est également ce qui est ressenti en Grande-Bretagne. L’humeur des médias y est imprégnée d’humiliation et d’échec.

 

Alexander Mercouris

 

Source : Analysis of the ceasefire by Alexander Mercouris (vienyardsaker, anglais, 09-09-2014)

 

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02/09/2014

La Novorossia à la table des négociations

La Novorossia à la table des négociations

 

Un article signé Emilie Defresne, pour Médias-Presse-Info.

 

Le groupe de contact composé de l’Ambassadeur de Russie en Ukraine, Mikhaïl Zourabov, l’ancien président ukrainien Leonid Koutchma, le représentant officiel de l’OSCE pour les questions de règlement de la situation en Ukraine, Heidi Tagliavini et le vice-premier ministre de la RPD (République de Donetsk), Andreï Pourguine, s’est réuni aujourd’hui à Minsk en Biélorussie pour discuter de la situation en Ukraine.

La présence d’un représentant de la Nouvelle Russie à ces discussions montre l’affaiblissement de Kiev qui s’y était toujours opposé. Cette participation des insurgés aux discussions était demandée avec insistance par Moscou depuis le début du conflit, elle arrive dans un climat de succès militaires pour le Donbass qui, cette après-midi, à revendiqué un statut particulier dans le cadre de l’Ukraine.

Les deux républiques (Lougansk et Donetsk) exigent de Kiev l’arrêt des opérations militaires afin d’organiser des élections libres, reconnaître le statut officiel de la langue russe, l’amnistie des miliciens, des prisonniers politiques et des dirigeants politiques.

Elles se prononce aussi pour la reconnaissance de ses formations militaires, le droit de désigner les procureurs et les juges, l’ indépendance économique extérieure en vue d’une intégration à l’Union douanière avec la Russie, suivant l’accord commercial qui prévalait en Ukraine avant le renversement de Ianoukovitch par le coup d’Etat du Maïden, fomenté de l’étranger.

Les deux républiques proposent de créer dans ce but une commission en charge des modalités d’un accord sur le règlement pacifique du conflit et le redressement de la Novorossia.

Jamais les conditions n’ont été aussi favorables à la Nouvelle Russie pour imposer ses exigences, l’armée et les milices privées du pouvoir de Kiev étant en recul sur tous les fronts, tant en direction de Marioupol et de la mer d’Azov et qu’à Lougansk où elles ont du abandonner le contrôle de l’aéroport.

Hier au sommet de l’Europe les voix étaient discordantes.

Piotr Porochenko, le chef du pouvoir à Kiev, a quémandé une aide militaire qui ne lui a pas été accordée, tout au plus a-t-il obtenu une vague promesse que de nouvelles sanctions contre la Russie allaient être examinées. Certains chefs d’Etat s’opposent ouvertement à de nouvelles sanctions économiques. Les intérêts économiques de l’UE étant de plus en plus compromis et les acteurs des secteurs touchés par les sanctions boomerang russes, de plus en plus mécontents.

Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka à déclaré à son retour à Prague après le sommet de l’UE de Bruxelles que les questions concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à l’UE ne pourront pas être résolues tant que le conflit armé se poursuivrait dans l’Est du pays.

Comme en échos, Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan, précise que dans l’état actuel, l’Ukraine ne répond pas aux exigences d’une alliance avec l’OTAN, notamment en ce qui concerne sa politique « hors blocs » qu’il l’appelle à réformer. Mais cela serait-il possible si l’accord commercial réclamé par les insurgés du Donbass leur est accordé ? La Russie pourra-t-elle accepter que les USA vienne la narguer presqu’à domicile ? Imaginons que la Russie fasse une alliance militaire avec le Mexique et le Canada !

Aux USA, le sénateur Dianne Feinstein, une démocrate qui dirige le Comité spécial sur le renseignement de la Chambre haute du Congrès, doute que les sanctions imposées contre la Russie soient efficaces:

« Certains appellent à attendre que les sanctions entrent en vigueur et l’état de l’économie russe s’aggrave. Je ne suis pas d’accord avec cela. Les Russes sont très courageux et surmonteront toutes les difficultés économiques. Je ne suis pas sûre que ces sanctions puissent avoir de l’effet », a-t-elle indiqué à la télévision américaine.

Alors qu’Obama a dans son viseur les élections présidentielles, il doit faire face à l’offensive des djihadistes en Irak et en Syrie. De quoi, peut-être, calmer l’offensive étatsunienne au moins momentanément. Néanmoins on sent l’Occident très agacé par les succès de la Novorossia remportés contre les miliciens de Kiev. Fabius s’est montré tout particulièrement agressif… Peut-être est-ce ce qui a encouragé Porochenko à demander aux USA de ranger les républiques de Donetsk et de Lougansk parmi les organisations terroristes. On sait en effet que les Etats-Unis n’ont besoin d’aucun mandat international pour ranger un pays dans « l’axe du mal »… On sait où cela a mené l’Irak : autrefois pays calme et prospère! Aujourd’hui, suite à l’agression américaine -sans aucun mandat de l’ONU - ce pays est livré à la barbarie la plus abominable. Est-ce ce que Porochenko souhaite pour le pays dont il a la charge ?

 

Emilie Defresne

Source : http://medias-presse.info/la-novorossia-a-la-table-des-negociations/14735

 

RPD, RPL, RND, République Populaire de Donetsk, Novorossia, Novorossiya, Donetsk, Lougansk, Ukraine, Donbass, table des négociations

RPD, RPL, RND, République Populaire de Donetsk, Novorossia, Novorossiya, Donetsk, Lougansk, Ukraine, Donbass, table des négociations

27/08/2014

Que se passe-t-il avec les « chaudrons » Ukies ?

Que se passe-t-il avec les « chaudrons » Ukies ?

Un article originellement paru sur Le Saker, le 26 août 2014.

 

Beaucoup se demandent ce qui se passe avec ces fameux « chaudrons » à l’intérieur desquels les forces ukies semblent se faire encercler encore et encore. Les généraux ukies seraient-ils tout simplement stupides, ou alors quel est le problème ? Je vais essayer d’expliquer.

 

Rappelez-vous que les forces ukies sont généralement des forces « lourdes ». Elles ont beaucoup de chars, d’artillerie, beaucoup de munitions, beaucoup de soldats, etc. Au moins au début. Elles sont aussi de beaucoup inférieures en termes de compétence tactique, de moral et de volonté. En comparaison, les forces de la résistance ont considérablement moins de chars, moins de pièces d’artillerie, beaucoup moins de munitions et moins de soldats aussi. Mais leur moral est très haut, leur habileté tactique excellente, et elles se battent sur leur propre sol – un grand avantage que de se battre sur son « propre terrain » ! Ajoutez à tout cela que les Ukies tentent désespérément de prouver au monde qu’ils sont « en train de gagner », alors que la Résistance tente d’éjecter une force d’occupation. Maintenant, si vous gardez tout cela à l’esprit, vous comprendrez très facilement comment ces « chaudrons » se forment.

 

Cela se passe en général de la façon suivante :

Les pouvoirs politiques à Kiev ordonnent aux commandants de la soi-disant « opération anti-terroriste » de présenter des résultats. Ces derniers se réunissent et définissent ce qu’ils considèrent comme un certain nombre de villes et villages clés. Ils donnent alors l’ordre à leurs forces d’entrer dans ces villes ou villages et de les prendre. Les forces de la junte se déplacent donc de façon à y entrer et, comme elles disposent d’une puissance de feu bien supérieure, elles détruisent généralement quelques barrages routiers de la résistance sur les axes principaux de manière à passer et à faire mouvement pour ensuite capturer les villes en question. À ce stade, elles annoncent dans leur rapport « mission accomplie : notre drapeau flotte sur les bâtiments administratifs de telle ville ». La BBC reprend l’info qui lui est communiquée par les Ukies, et le monde prend connaissance d’une nouvelle victoire Ukie. Dans l’intervalle, les équipes ukies chargées de faire régner la terreur sont amenées sur place pour dénicher tous les sympathisants de la résistance dans les villes occupées. En ce qui concerne les tanks, ils sont utilisés pour protéger la force ukie, alors que leur artillerie est, elle, utilisée pour des tirs à longue portée destinés à terroriser la population de la ville suivante sur la liste.

 

Ensuite, tout s’enchaîne.

Tout d’abord, des forces importantes ont besoin de beaucoup de carburant, de lubrifiants, de munitions, de fournitures, de nourriture, etc. Mais les routes sont constamment soumises aux attaques des forces de la Résistance. Ensuite, les Novorossiens amènent, lentement mais inévitablement, de l’artillerie, laquelle commence à s’appesantir sur les forces ukies. Peu à peu, quoiqu’elles soient supérieures en nombre, celles-ci se voient contraintes de se retrancher, tandis que la Résistance reprend le contrôle des principales routes et des villes environnantes. Ca y est : le cercle s’est fermé, les Ukies sont encerclés et un « chaudron » s’est formé.

 

À ce moment-là, il se produit deux choses : a) les Ukies essaient de battre en retraite ; b) des renforts sont envoyés pour les secourir. Mais à ce stade, la densité et la qualité des forces de la Résistance est suffisante pour bloquer les routes principales et prévenir aussi bien retraites que renforts. Dans certains cas, les Ukies réussissent tout de même à sortir ou à se renforcer, mais c’est généralement à grands frais, en équipements et en vies.

 

Et cela m’amène à un autre point important :

Les Ukies préfèrent se battre sur les routes principales ; la Résistance est comme chez elle dans les forêts, les collines, les champs et les buissons (ce que l’armée russe appelle le « vert »). Cela signifie que les mouvements ukies sont très prévisibles. Ce qui n’est pas le cas pour la Résistance. Les Ukies craignent le « vert » ; les Novorossiens l’adorent. Je n’ai pas jusqu’ici connaissance d’une seule bataille dans laquelle les Ukies aient essayé d’attaquer par le « vert » ou depuis le « vert ». Les Novorossiens font cela tout le temps.

Très vite, pour les Ukies encerclés, l’approvisionnement devient un véritable problème ; comme l’ensemble des forces aériennes ukies est plus ou moins hors service, et vu la densité des armes anti-aériennes de la Résistance, même les grandes unités passent alors du mode combat à un mode de survie. Au moins 4 escadrons de la mort ukies sont dans ce mode en ce moment, aujourd’hui même.

 

Mais rappelez-vous, les Ukies n’ont pas pour autant perdu leur avantage en blindés et en puissance de feu ; il n’est donc pas facile de réduire et d’écraser un chaudron, et c’est pourquoi il faut à la Résistance tellement de temps pour finalement en finir avec eux. C’est ce qu’ils font cependant, une poche après l’autre. S’ils en avaient le temps et les forces, ils pourraient le faire facilement, mais ils ne le font pas.

 

À l’heure actuelle, les principales forces qui protègent Marioupol sont toutes coincées dans 2 ou 3 chaudrons au sud-est de Donetsk. Mais au lieu de perdre du temps à les réduire, les forces armées Novorossiennes ont lancé une attaque le long de la côte de la mer d’Azov, vers Marioupol où les Ukies sont déjà en mode panique, étant donné qu’il ne reste pratiquement rien entre eux et la Résistance. Et c’est la bonne décision pour les Novorossiens.

 

Tout comme aux échecs, une pièce bloquée est fondamentalement inutile, et il en va de même d’une force ukie enfermée dans un chaudron. Ce qui est important à ce moment-là, c’est de garder l’initiative et de pousser son avantage. C’est pourquoi la Résistance pousse vers Marioupol. Si cette ville vient à être prise, ou même encerclée, ou si les chaudrons au sud de Donetsk sont réduits, cela se traduira par un effondrement de l’ensemble du front sud de l’attaque ukie contre la Novorossia.

 

L’affaire n’est pas sans risques, cependant. Tout d’abord, toute force novorossienne déplacée dans ou vers Marioupol risque d’être elle-même coupée et encerclée par des renforts ukies. Maintenant, je ne sais pas de façon certaine ce que comptent faire les Ukies, mais je vous parie que c’est la panique totale à Kiev, et que des renforts sont envoyés de tout le pays pour empêcher Marioupol de tomber aux mains des Novorossiens. Ceux-ci doivent veiller à garder un œil très attentif par dessus leur épaule (mais là, je suis à peu près sûr que les nombreux yeux du GRU, dans l’espace et sur le terrain, le font déjà pour eux). Deuxièmement, les Ukies encerclés peuvent essayer de joindre leurs forces et ensuite soit de percer, soit de lancer une attaque vers le nord. S’ils échouent, ils feront probablement ce qu’ils ont fait dans le passé, à savoir courir pour sauver leur vie et abandonner tout leur équipement lourd, ou se battre jusqu’au dernier homme. Les deux options conviennent aux Novorossiens.

 

J’espère que cette brève explication (quelque peu simplifiée) expliquera, au moins dans les grandes lignes, pourquoi et comment ces fameux « chaudrons » ne cessent de se former.

 

Bon courage, et salutations :

Le Saker

 

Source : http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/27/se-passe-t-il-les-chaudrons-ukies/

Original : http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/08/what-is-deal-with-ukie-cauldrons.html

 

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26/08/2014

Novorossia TV : interview de volontaires français !

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Voilà qui fait bougrement plaisir ! / Thanks to Kolovrat777 for the link !