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12/08/2016

Attentats déjoués en Crimée… contre qui ?

Attentats déjoués en Crimée… contre qui ?

Vladimir Poutine parle de « voie de la terreur » pour l’Ukraine commentant les accusations récentes faite par les services de renseignements russe : plusieurs de leurs homologues ukrainiens auraient tenté de commettre plusieurs attentats en Crimée afin d’y « déstabiliser le climat politique ».

L'affaire des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense qui ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne dans la nuit du 7 au 8 août se poursuit. D'après les renseignements fournis par les agents faits prisonniers, l'objectif de l'escapade avortée était de « tuer le tourisme » en Crimée, en semant la panique.
 
Mais le président ukrainien Piotr Porochenko vient d'ordonner de mettre en état d'alerte des unités ukrainiennes à la frontière avec la Crimée et avec le Donbass. C'est l'information que le président ukrainien a relayé via son compte Twitter, à l'issue d'une réunion avec les organismes chargés de la sécurité et avec le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

Xavier Moreau, auteur du livre « Ukraine. Pourquoi la France s'est trompée », a une explication simple à donner à l'accroissement de l'activité dans le secteur :
 
« Il faut voir qu'aujourd'hui Vladimir Poutine et la Russie sont au centre de la campagne électorale américaine. Il est tout à fait dans l'intérêt du département d'Etat américain, qui est démocrate, que la situation s'envenime et de pousser la Russie à la faute, par exemple, entreprendre une action militaire aux frontières de la Crimée. Je pense qu'on assiste à la France-Syrie et en Crimée à l'ultime tentative de l'administration Obama pour essayer d'entraîner la Russie dans la guerre. Je pense que cela échouera ».
 
Xavier Moreau croit qu'aujourd'hui les Français, les Allemands, toutes les grandes puissances occidentales qui ont participé aux accords de Minsk ne s'intéressent même plus à l'Ukraine. Ainsi, « le but de l'administration kiévienne est de faire en sorte qu'on parle de nouveau de l'Ukraine. C'est pour ça qu'il y a un bombardement en permanence sur les lignes du Donbass et qu'il y a eu cette tentative d'amener la guerre à des fins de terrorisme en Crimée ».
 
« Le destin des Tatars de Crimée » est une cantilène des médias occidentaux. L'initiative de semer la terreur dans les zones touristiques criméennes peut-elle être le fruit d'un groupe amateur ?
 
« On est dans une stratégie de communication, et pour communiquer il faut qu'il y ait quelque chose qui se passe comme un attentat. Vous imaginez que si jamais il y a eu un attentat en Crimée, aussitôt toute la presse occidentale (à commencer par les Français) aurait dit: soulèvement des Tatars de Crimée,… Toute la presse occidentale aurait pu rebondir sur ces attentats en disant que c'était la population criméene qui voulait chasser « l'envahisseur russe ».
 
Les services américains et ukrainiens ont pris un grand risque, qui ne payera pas. D'autant plus que tous les Russes ont montré la personne qui a été capturée et qui dirigeait l'opération. Maintenant, même s'il y a un attentat en Crimée, tout le monde saura bien que derrière il y a un service secret étranger ».
Alors, les autorités de Kiev ont voulu attirer l'attention et faire du bruit, mais du bruit, il n'y en a point !
 
« C'est évident parce que cela a échoué! Si jamais un groupe de forces spéciales terroristes avait réussi à faire sauter une bombe en revendiquant, par exemple, Mejlis de Tatars de Crimée, Ukrainiens en colère, etc., je peux vous dire qu'on aurait en parlé dans tous les médias occidentaux ».
 
Le représentant permanent de l'Ukraine à l'ONU Vladimir Eltchenko a demandé de réunir le Conseil de Sécurité pour « éclaircir la situation »...
Pourtant, la situation semble on ne peut plus claire.

Sputnik

Crimée.jpgPhoto : Artem Zhitenev
 

10/08/2016

Crimée : la Russie réagira...

Deux militaires russes tués en Crimée.
La Russie ne tardera pas à réagir, déclare Vladimir Poutine.

Selon un bilan révisé, deux militaires russes ont trouvé la mort dans l'attaque des saboteurs ukrainiens en Crimée. La Russie ne tardera pas à y réagir, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

"La Russie a subi des pertes, deux militaires ont été tués. Nous n'allons pas rester de marbre face à cette action", a affirmé le président.

Une tentative de perpétrer un attentat en Crimée est un jeu "très dangereux", selon le chef d'Etat russe, et la Russie fera tout son possible pour assurer la sécurité dans la région, des mesures supplémentaires seront prises.

Il est inutile d'ailleurs de se rencontrer au G20 du format Normandie après l'attaque perpétrée, a fustigé M. Poutine.

"Ce sont des informations très inquiétantes. C'est vrai, nos services spéciaux ont déjoué l'infiltration d'un groupe de saboteurs du ministère ukrainien de la Défense sur le territoire criméen. Et bien sûr, une rencontre au format Normandie dans cette ambiance, surtout en Chine, est dénuée de tout sens", a-t-il souligné. "Selon toute apparence, ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev et le détiennent toujours, continuent la terreur à la place de chercher des compromis, à la place de chercher une solution pacifique".

Il s'agit d'un acte stupide et criminel: stupide car il est impossible d'influencer les Criméens de cette manière et criminel puisque des gens auraient pu y périr — ce qui est de fait survenu.

Pourtant, la situation est plus inquiétante qu'on ne le croit, parce qu'il n'y a aucun autre sens dans l'attaque que de distraire l'attention du public ukrainien de son économie en crise, de multiples citoyens en situation précaire, a résumé M. Poutine.

Quant aux alliés occidentaux de l'Ukraine, ils doivent formuler leur position et décider s'ils souhaitent un règlement pacifique ou bien de nouvelles provocations. En premier cas, l'Occident doit exercer une pression en conséquence sur l'Etat ukrainien.

Dans la nuit du 7 au 8 août, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne qui a été avortée. Deux militaires russes ont trouvé la mort dans le pilonnage depuis le territoire ukrainien.

Sputnik

Vova.jpg
© Sputnik. Alexei Druzhinin

27/01/2016

Les États-Unis prévoient de reformater l'Ukraine.

Andreï Knyazev, expert : 
Les États-Unis prévoient de reformater l'Ukraine.

Un article en date du 24 janvier 2016.
Paru sur DONI-Press.

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News Front : Andreï, vous avez reçu des États-Unis quelques informations intéressantes. Commençons par cela.

Andreï Knyazev : Oui, j'ai quelques informations. Cela vient de mes sources et elles peuvent être considérées comme fiables. D'après ces informations, quelque part vers le milieu du printemps, les Américains prévoient de totalement reformater ce que nous appelons aujourd'hui l'Ukraine. Dans leurs plans se trouve un changement de gouvernement mais aussi de l'État lui-même. Il y a plusieurs options concernant la façon dont cela va évoluer. Laissez-moi expliquer cela.

Si nous regardons en arrière dans le passé, pendant la confrontation entre l'URSS et les USA, la doctrine militaire américaine d'alors assumait la gestion d'une grande guerre et de deux guerres locales. Lorsque l'Union Soviétique s'est effondrée les Américains ont changé cette doctrine. Elle a commencé à assumer la gestion de trois conflits locaux simultanés. Dans les années 2000, les Américains commençaient déjà à parler de deux conflits locaux. En fait, maintenant nous pouvons voir que les Américains gèrent en réalité quatre conflits locaux: le Moyen-Orient, la mer de Chine du Sud, l'Ukraine, et l'Europe, qui requiert aussi d'énormes ressources car il faut la persuader de signer le soit-disant traité Transatlantique. Donc, les Américains ne peuvent plus "se permettre" l'Ukraine – les ressources se font rares.

Lorsque nos "amis" libéraux disent que les Américains peuvent imprimer autant de dollars qu'ils le veulent, vous ne devriez pas le croire. S'ils le pouvaient, ils l'auraient fait depuis longtemps. Soros, dont l'opinion est sérieusement prise en compte par les libéraux, a annoncé juste après le Maïdan de Kiev, que la somme d'investissements directs nécessaire en Ukraine était de 200 milliards de dollars. Laissez-moi vous rappeler qu'en Pologne, après son entrée dans l'Union Européenne, ont été injectés sous forme d'investissements directs plus de 100 milliards de dollars. Les investissements direct c'est la création d'entreprises, l'introduction de nouvelles technologies, etc. Ce que l'Ukraine reçoit actuellement ce ne sont pas des investissements directs. C'est de l'argent pour se maintenir à flot: pour payer les dettes et les obligations sociales dans l'ensemble. Rien n'est investi dans la production, par conséquent rien ne se développe, cela ne fait que s'effondrer. C'est à cause de cela qu'aujourd'hui les Américains n'ont pas assez de ressources pour l'Ukraine.

Revenons aux États-Unis, il y a actuellement deux groupes là-bas. Nous avons l'habitude des clichés, comme les "colombes" et les "faucons". En fait, il n'y a pas de "colombes" et de "faucons" ici mais des clans liés aux sociétés transnationales (Transcons) et des clans liés à l'élite nationale - principalement représentée par le CMI (complexe militaro-industriel). La façon dont les groupes Transcons se comportent se voit par exemple avec la société Coca Cola qui a dessiné la Crimée comme faisant partie de la Russie sur leurs cartes. Autrement dit, ils ne s'embarrassent pas de nuances, pour eux c'est juste des affaires. Pour eux l'Amérique est tout simplement un pays avantageux pour le moment. Leurs capitaux sont dispersés partout dans le monde. Pour le groupe Transcons peut importe que l'Amérique ou le dollar existent ou pas dans le futur.

L'autre groupe, cependant, appelons-le les Patriotes, c'est une toute autre histoire. Toute leur production est liée aux États-Unis, et donc ils défendent avec zèle les intérêts américains. Donc, maintenant, il y a de graves tensions concernant l'Ukraine entre les Transcons et les Patriotes. Ils se demandent quoi faire avec. La seule chose sur laquelle ils soient d'accord c'est le fait qu'il est impossible de laisser l'Ukraine dans son état actuel. Ainsi, au début du printemps, ils envisagent de mettre en place en Ukraine une situation qui se traduira par l'élimination du gouvernement.

Pour mettre en place cette situation, on a promu et soutenu l'adoption de cette forme vraiment très spéciale du budget ukrainien pour 2016. Il est clairement visible à l’œil nu que ce budget ne peut que provoquer des tensions sociales. La "réforme de la police" a aussi été utilisée pour la mise en œuvre des plans américains. Tous les policiers compétents ont été retirés du service et remplacés par des clowns. Quand les prochaines émeutes "révolutionnaires" de masse éclateront, les clowns de "l'académie de police" ne seront pas capables d'y faire face.

Les Transcons et les Patriotes envisagent plusieurs options pour la future organisation de l'Ukraine. L'une d'elle est la division du pays en trois parties. Il y aura l'Ukraine centrale, où le régime actuel sera remplacé par un gouvernement ouvertement nazi. Deux candidats sont envisagés pour le diriger - Biletsky (le député et fondateur du bataillon Azov) et Sadovoy (le maire de Lvov et chef du parti Samopomosch). Il y a d'autres options possibles mais ces deux-là sont les candidats principaux. Il est prévu de donner la Galicie à la Pologne, la Bucovine à la Roumanie et la Transcarpatie à la Hongrie. Dans ces zones, sont déjà présents différents émissaires et partis politiques étrangers, et même des Compagnies Militaires Privées (CMP) étrangères. Ils ont même pris en compte l'expérience de la Crimée: lorsque cela commencera, les drapeaux hongrois et roumains seront immédiatement dressés et on soulèvera la question de la protection du choix du peuple. Le Sud-Est passera, bien sûr, sous protectorat de la Russie. Mais à certaines conditions. Ce n'est pas pour rien que Kerry vient nous voir si souvent. Les conditions sont les suivantes: les Républiques du Donbass ne doivent pas faire partie de la Russie, mais recevoir le même statut que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

La mise en œuvre complète de cette option est prévue pour la fin de l'été 2016. De cette manière, ils vont se débarrasser du problème ukrainien avant le début de la course à l'élection présidentielle. Après tout, celui qui héritera d'une moitié d'Ukraine verra sa réputation en pâtir sévèrement. Et c'est ce que les deux groupes veulent éviter.

Ce sont mes informations. Je voulais les fournir aux citoyens ukrainiens. Pour les aider à se préparer au fait qu'au printemps ils vont de nouveau se trouver dans un brasier. Il y aura de très sérieuses provocations. La situation sera complètement bouleversée.

News Front : C'est ce que nous avons toujours dit. À savoir que pour l'Occident, l'Ukraine est comme un poids mort. La seule chose rentable pour l'Occident là-dedans c'est de partager l'Ukraine avec leurs satellites – les Polonais, les Hongrois et les Roumains. Cependant, ce qui me dérange dans cette option, c'est l'Ukraine centrale nationaliste, parce que les gens là-bas sont relativement tolérants et pacifiques. Vous pensez réellement que des gens comme Biletsky, Sadovoy, Nalyvaychenko et d'autres sont capables de créer un poing nazi assez puissant pour y maintenir la population de ce territoire? Et en parlant de la grande Nouvelle Russie, ce fer à cheval sur la carte, je n'ai aucun doute que de telles options ne marcheront pas là-bas, et qu'à la première pression, la population - à Odessa, par exemple - va descendre dans les rues avec le drapeau tricolore russe.

Andreï Knyazev : Je parle de ce que les Américains veulent. Lorsque le coup d'état du Maïdan a commencé, ils voulaient aussi obtenir la Crimée et déployer une base militaire là-bas. Alors, sachons ce "qu'ils veulent" et ce que nous voulons. Ils ne sont pas tenus de mettre en œuvre leur plan. Ils adorent agir sur base de manuels – ils agissent sur base de l'un d'eux actuellement. Mais pour Odessa, ils sont prêts à se battre jusqu'à la mort. C'est le seul endroit en Ukraine où il est possible de déployer une importante base navale.

(...) 

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17/12/2015

Le FMI a reconnu le caractère souverain de la dette ukrainienne / Kiev incapable de rembourser.

Le FMI a reconnu le caractère souverain de la dette ukrainienne de trois milliards à la Russie.

17 déc. 2015

Le Conseil exécutif du FMI a considéré la dette de l’Ukraine à la Russie "officielle et souveraine" ce que l’Ukraine avait tenté de contester. Dès lors, Moscou est fondé à lancer des poursuites si Kiev ne l’acquitte pas d’ici le 20 décembre.

"Dans le cas des euro-obligations, les autorités russes ont démontré que leur demande était officielle. Les informations actuellement disponibles le confirment", lit-on dans le communiqué publié par le FMI.

Auparavant, la Russie avait demandé au FMI de se prononcer sur les tentatives de Kiev de faire reconnaître sa dette comme "commerciale", afin d’échapper aux conditions russes de sa restructuration, prévoyant le remboursement de trois tranches annuelles d’un milliard chacune.

En décembre 2013, Moscou avait conclu avec Kiev un marché portant sur la vente d’euro obligations ukrainiennes, pour un montant total de 15 milliards de dollars. Les trois milliards de dollars qui constituaient la première tranche ont bien été versés par la Russie, le 20 décembre 2013 et doivent, conformément à l’accord, être remboursés d’ici le 20 novembre 2015. Après les événements de Maïdan, en 2014, des membres du nouveau gouvernement ukrainien, appuyés par leurs homologues américains, ont tenté de contester la validité de la transaction, bien qu’elle eût été signée par les présidents des deux pays.

Le statut souverain de la dette ukrainienne, confirmé hier par le FMI, signifie que Kiev serait automatiquement considéré en cessation de paiement, le 20 décembre, jour de l’échéance du terme fixé, si son gouvernement refusait le plan de restructuration proposé par Moscou.

La décision du FMI est entrée en vigueur automatiquement, mercredi soir, car aucune objection n’a été formulée.

Mais mais mais…

Entre-temps, cette semaine, le FMI a décidé de changer sa politique stricte qui interdit de prêter de l’argent aux "pays qui ne font pas d’efforts de bonne foi pour éliminer leurs arriérés de créances" ce qui a provoqué un fort mécontentement de Moscou.

( En savoir plus : Le FMI pourrait changer les règles )

Dmitri Medvedev a notamment estimé que le FMI avait pris la décision de changer ses règles d’octroi de prêts pour des raisons politiques. « Le FMI recevra une vague de demandes d’autres pays-emprunteurs qui réclameront les mêmes conditions que l’Ukraine », a alors mis en garde le Premier ministre russe.

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Note F.E :
Oui, sûrement… mais ces autres pays n’obtiendront rien, eux.
Ou du moins, pas tous…
Car comme l’a très bien compris (et déclaré à la la chaîne RT) l'analyste financier Michael Hudson, les pays sont (dorénavant) tenus de rembourser leurs dettes, mais pas dans le cas où la Russie, la Chine et les autres pays du BRICS sont les créanciers. Bref, que "le FMI décrète qu’il respectera ses propres règles… uniquement si c’est dans l’intérêt des pays de la zone dollar".
Etonnant non ?

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Sources :
https://francais.rt.com/economie/12274-fmi-dette-ukraine-russie http://fr.sputniknews.com/economie/20151217/1020342572/fmi...

Ukraine, Russie, FMI, dettes souveraines, fausser la donne

World Bank Group à Washington (Photo Wikipédia) 

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Mise à jour de l'après-midi : 

Kiev se déclare incapable de rembourser sa dette
v
is à vis de la Russie. 

Malgré le statut officiel conféré par le FMI à la dette ukrainienne envers la Russie, le pays ne pourra pas la rembourser pleinement, déclare le ministère des Finances de l’Ukraine.

La dette de 3 milliards de dollars envers la Russie ne peut pas être pleinement remboursée d'ici fin décembre 2015, stipule une déclaration officielle du ministère des Finances ukrainien. Dans le même temps, le pays compte toujours obtenir une aide financière de la part du FMI et espère que cette décision n'aura pas de retombées négatives sur la réalisation du programme.

"Le gouvernement de l'Ukraine espère que la nouvelle politique de crédit du FMI à l'égard des pays ayant des dettes impayées envers des créanciers officiels permettra à l'institution de continuer à octroyer une aide financière à l'Ukraine dans le cadre de son programme", souligne le ministère.
En outre, le document indique que Kiev a prévenu tous ses créanciers que le pays ne pourrait pas fournir à ceux qui ont refusé de participer à la restructuration des conditions plus avantageuses que celles proposées aux pays ayant accordé à l'Ukraine un étalement du paiement et une remise. La décision du FMI, ayant récemment reconnu le statut souverain de la dette de Kiev envers la Russie, n'a pas pu ébranler cette position.

"Conformément aux modalités de nouvelles obligations ukrainiennes émises le 12 novembre 2015 dans le cadre de la restructuration de la dette, l'Ukraine n'a pas le droit de rembourser les créanciers qui ont renoncé à participer dans la restructuration", annonce le ministère des Finances.
Le 16 décembre le Conseil des directeurs du FMI a reconnu la dette ukrainienne envers Moscou de 3 milliards de dollars comme souveraine. Plus tôt, l'organisation a modifié sa politique à l'égard des pays ayant des dettes impayées, ce qui permettra à l'organisation de créditer l'Ukraine même en cas de défaut sur les obligations russes.

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a exprimé ses doutes vis à vis dudit remboursement : "J'ai l'impression qu'ils ne rembourseront rien, car ce sont des escrocs", a-t-il expliqué dans une interview aux medias russes. Auparavant, le président russe Vladimir Poutine a chargé son gouvernement de traduire l'Ukraine en justice si ce pays ne rembourse pas sa dette avant le 20 décembre.

Source

ukraine,russie,fmi,dettes souveraines,fausser la donne

11/12/2015

Rapport de situation de la RPD / Actualité internationale.

L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers
est un signe de préparation d’actes de sabotage
contre le Donbass... 

Rapport de situation de la RPD du 10 décembre 2015.

"La situation sur la ligne de front reste tendue. Les criminels de guerre ukrainiens ont violé neuf fois le cessez-le-feu", a annoncé jeudi le commandant en second de l'armée de Donetsk Edouard Bassourine.
"L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD", a-t-il ajouté.

"Les zones des villages de Veseloye, Abakoumova, Spartak, la zone de l’aéroport de Donetsk, et la mine 6/7 ont été bombardées avec des mortiers, des véhicules de combat d’infanterie, et des armes légères. Plus de 10 obus de mortier d’un calibre de 82 mm et 120 mm ont été tirés durant la journée.

Les services de renseignement de la RPD continuent d’enregistrer le déploiement et la concentration de matériel militaire ukrainien tout le long de la ligne de contact. Par exemple, dans les localités suivantes:
- à Dzerzhinsk (à 5 km de la ligne de contact), la concentration d’une centaine d’unités d’armes et de matériel militaire, y compris 10 lance-roquettes multiples "Grad" a été détectée;
- à Krasnogorovka (à 3 km de la ligne de contact), l’arrivée de 50 soldats dans des véhicules de type "Hummer" avec les armes du fabricant étranger a été observée;
- à Verkhnetoretskoye (à 4 km de la ligne de contact), la présence d’un char d’assaut et d’un système d’artillerie automoteur, ainsi que l’installation de soldats ukrainiens dans les bâtiments sociaux a été enregistrée.

L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD.

Par ailleurs, les officiels de Kiev continuent de mener leur politique agressive contre le Donbass pacifique, en continuant les attaques contre Gorlovka, malgré la présence sur place de la base avancée de la mission de surveillance de l’OSCE, dirigée par Alexander Hug.

A la veille de la dernière réunion de l’année à Minsk, les médias ukrainiens continuent à tromper et à répandre de fausses informations sur ce qui se passe dans le Donbass.

Ainsi, la partie ukrainienne essaye de briser "Minsk-2" et ne remplit pas ses obligations vis à vis des pays du "format Normandie". Cela est confirmé par la réticence des Ukrainiens à procéder à l’échange des prisonniers de guerre selon la formule "tous pour tous", le refus de lever le blocus humanitaire de la République et de reconstruire l’économie et les infrastructures détruites.

Ce n’est qu’en étant unis et par des efforts communs pour résoudre le conflit dans le Donbass que nous pourrons ramener la paix sur notre terre. Nous voulons la paix!", a annoncé Bassourine.

Commandant en second Edouard Bassourine,
traduction officielle depuis l'anglais par Úlfdís Haraldsdóttir

Agence DONi News / DONI actus

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Lire également : 
( Cliquez sur les phrases en bleu )

Kiev uses mines in Donbass
it should have destroyed 5 years ago...

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par Andrey Fomin
Alors que des avions de la Coalition internationale ont bombardé un camp de l’Armée arabe syrienne,
le 6 décembre, les Cyber-Berkut ukrainiens ont rendus publics de nouveaux documents.
Ils montrent que le Qatar a acheté des bombes de fabrication russe en Ukraine
de manière à pouvoir accuser la Russie.

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Dette ukrainienne: 
le FMI nie avoir adopté une décision politisée...

Le conseil des directeurs du FMI a entériné une réforme permettant de financer
les pays en défaut de paiement sur leur dette souveraine. Cela permettra notamment à l'Ukraine
de bénéficier de prêts du FMI même en cas de non-remboursement de sa dette envers la Russie.

* * * *

 Une nouvelle qui n’a pas fait beaucoup de bruit…
pour le moment...

Le Yuan accède au statut de réserve mondiale.
Le dollar est mort, la suite …vite ! En attendant serrez les fesses.
 

* * * *

L'aviation syrienne a détruit 1.300 cibles terroristes 
en deux semaines.

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Campagne du 2e tour des régionales :
Marine Le Pen monte au front dans les médias.

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Le Front national
et la Russie de Vladimir Poutine.

Un article signé Nicolas Bonnal, paru sur Boulevard Voltaire.

Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie.

résultats de dimanche nous incitent à étudier les rapports qu’entretiennent le Front national et la Russie. Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie qui, sous le commandement de Vladimir Poutine, désire défendre nos nations et leur héritage, les racines chrétiennes et le bloc continental de l’Atlantique à l’Oural.

Je citerai le projet (plutôt gaulliste ou bonapartiste qu’extrémiste) du Front national, téléchargeable sur le site du parti de Marine Le Pen :

Au chapitre Défense, il est dit :

« Il faut reconstituer les filières industrielles de la Défense, notamment en coopération avec certains partenaires européens, y compris la Russie. Un tel effort sera bénéfique pour l’économie du pays et les nombreuses entreprises du secteur. »

Au chapitre politique étrangère, on citera cette note intéressante :

« Le monde qui se prépare est sous le péril de guerres de grande ampleur. D’abord parce que les États-Unis, n’acceptant pas de perdre la main sur l’histoire face à la Chine et la Russie, et confrontés au risque d’un effondrement économique consécutif à la perte du statut de monnaie de réserve pour le dollar, seront peut-être tentés par la guerre pour s’en sortir. »

On trouve surtout concernant la Russie ces recommandations d’un ton vraiment gaulliste :

« 1/ L’avènement d’une Europe des Nations, une sortie du commandement intégré de l’OTAN et l’offre faite à la Russie d’une alliance stratégique poussée, fondée sur un partenariat militaire et énergétique approfondi, le refus de la guerre d’ingérence et le soutien au droit international.

2/ Conjointement, la proposition faite à l’Allemagne de s’associer pour former une alliance trilatérale Paris-Berlin-Moscou.

3/ La proposition de la formation d’une Union paneuropéenne (des États souverains) incluant la Russie et la Suisse et respectant le statut de neutralité, le droit national, la fiscalité nationale… La Turquie ne serait pas associée à ce projet. »

On sait que la Turquie est associée aux projets américains, comme de déclencher une guerre ou une invasion en Europe. Rien de nouveau sous le soleil hélas (relisez les Souvenirs de Tocqueville ou le livre de Troyat sur la Grande Catherine par exemple).

Le FN et la Russie s’entendent donc sur un socle commun de souverainisme, de racines chrétiennes et européennes, de lutte contre l’homogénéisation mondialiste et multiculturel ; ils ont beaucoup à partager. C’est pour cette raison qu’ils sont victimes d’attaques récurrentes de la part de puissantes agences.

On citera enfin le Général de Gaulle pour rafraîchir l’imagination des bons Français :

« Pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance franco-russe fut empêchée ou contrecarrée par l’intrigue ou l’incompréhension. Elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque tournant de l’Histoire. »


Nous y sommes.


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Bachar al-Assad :
La France soutient les terroristes qu'elle prétend combattre.

(VOSTFR)

26/11/2015

Turquie, les 17 secondes de vérité

Un magnifique coup de gueule comme on les aime...
Signé du toujours excellent Slobodan Despot
(Souvenez-vous... Le syndrome Tolstoïevsky)

N'oubliez pas d'ajouter son blog à vos favoris ! 

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Turquie, les 17 secondes de vérité

« J’ai personnellement donné l’ordre », dit le Premier ministre turc 

Le Malin ricane. Le premier ministre turc vient d’assumer la responsabilité de la destruction du SU-24 par l’aviation turque. Lors d’une assemblée de son parti, il a déclaré qu’il avait personnellement donné l’ordre de l’abattre.

Or son gouvernement lui-même a affirmé que le bombardier russe n’avait traversé son espace aérien que durant 17 secondes. (Ce alors que le pilote survivant conteste avoir même effleuré la Turquie.) Dans ces 17 secondes, l’information aurait donc remonté la chaîne de commandement, suivie de l’ordre de tir en sens inverse. Dans ces 17 secondes — enfin, beaucoup moins — le chef d’un gouvernement membre de l’OTAN aurait donc eu le temps de soupeser une décision susceptible de conduire à une guerre mondiale. Cette revendication venant du plus haut lieu ne peut logiquement signifier que deux choses : soit les dirigeants turcs sont fous, soit ils sont menteurs.L’hypothèse la plus crédible, au vu des justifications de leur geste, demeure celle du mensonge hypocrite. 

Auquel cas le ministre russe des Affaires étrangères aurait eu pleinement raison d’affirmer que cette attaque était un «acte prémédité». Et s’il s’agissait d’un acte prémédité, en vue de quoi était-il prémédité, sinon en vue d’une escalade incontrôlable du conflit ? (Escalade que la Russie a vu venir et soigneusement éludée.) 

Il est fascinant de penser que ce régime prédateur, corrompu, fanatique et hypocrite, qui vante publiquement la légitimité de l’Etat islamique, est en alliance de guerre, et donc de sang, avec les couperosés buveurs de bière allemands, les joyeux bâfreurs belges, les drogués bataves, les bobos français et diverses lavettes scandinaves. Et que par conséquent — et par contrat — toute cette belle Atlantide-Europe boboïsée devrait se confronter demain à la machine de guerre russe parce que MM. Erdogan et Davutoglu se seraient cachés sous ses jupes après avoir délibérément excité l’ours.

Chers amis, chers voisins, chers héritiers d’Aristote, de Villon, de Cromwell et des Lumières, êtes-vous complètement cinglés, ou seulement endormis pour mille ans par un mauvais sortilège ?

Slobodan Despot

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Syrie, Russie, Turquie, OTAN...

Syrie, Russie, Turquie, OTAN...

La Russie anéantit des groupes terroristes près de la frontière turque

Le ministère russe de la Défense et l'armée turque ont rompu tous contacts, la Russie a rappelé le représentant de sa Marine en Turquie qui était chargé de coordonner les activités des militaires des deux pays, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
"Le ministère russe de la Défense et les Forces armées turques ont rompu jeudi tous les contacts conformément à une décision prise mardi", a indiqué M.Konachenkov devant les journalistes. "Cette décision concerne également la ligne directe établie pour éviter des incidents aériens lors de l'opération antiterroriste en Syrie", a-t-il précisé.

Selon lui, les troupes syriennes et l'aviation russe ont anéanti des troupes terroristes qui opéraient près de la frontière turque, dans le secteur où avait été sauvé le pilote survivant du crash du Su-24 abattu mardi par la Turquie.

L'armée syrienne a en outre bloqué les livraisons transfrontalières d'armes au groupe terroriste Etat islamique (EI) dans les régions montagneuses de la province syrienne de Lattaquié. "Les frappes portées par l'aviation russe contre les terroristes ont permis aux troupes gouvernementales syriennes de prendre le contrôle des régions montagneuses dans le nord de la province de Lattaquié et de démanteler les filières de transport d'armes, de munitions et d'autres matériels aux terroristes dans cette province", a noté M.Konachenkov.
Qui plus est, "notre aviation contrôle toutes les voies de transport d'armes, de munitions et de matériels aux terroristes de l'EI dans les autres régions du nord de la Syrie", a-t-il ajouté.

Le ministère russe de la Défense a annoncé jeudi sur Twitter que le croiseur lance-missiles russe Moskva était arrivé au large de la province de Lattaquié pour soutenir la défense antiaérienne locale.

Les relations russo-turques traversent une période de crise suite au crash d'un bombardier Su-24 russe abattu par un chasseur turc en Syrie. Le bombardier est tombé sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière avec la Turquie. Un des pilotes du bombardier russe a été tué depuis le sol alors qu'il effectuait un vol en parachute après s'être éjecté. Le second pilote a été sauvé par les unités spéciales russes et l'armée syrienne, il est sain et sauf. Le pilote rescapé a indiqué n'avoir reçu aucune sommation ni mise en garde avant que son avion soit abattu.

Sputnik

1018548086.jpgPhoto : Alexander Vilf

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Les S-400 russes fermeront le ciel de la Syrie à l'Otan

La Russie a décidé de déployer des missiles sol-air S-400 en Syrie en réaction à la chute d'un de ses Su-24, abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien.

Les avions de l'OTAN devront obtenir le feu vert de Moscou pour survoler la Syrie suite au déploiement des missiles sol-air russes S-400 Triumph dans ce pays, a rapporté la chaîne de télévision américaine CNN. Les missiles S-400 ont une portée suffisante pour couvrir l'ensemble de la Syrie ce qui signifie un contrôle total de l'espace aérien de ce pays par Moscou, note le correspondant de la CNN Matthew Chance.

Le radar du système S-400 est capable de viser simultanément 300 cibles, et possède une capacité antimissile. 72 missiles peuvent y être chargés simultanément. 

L'Etat-major général russe a annoncé mercredi matin sa décision de déployer des missiles sol-air S-400 à la base militaire de Hmeimim, en Syrie, après la chute mardi de son bombardier Su-24 abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien. Il a en outre envoyé le croiseur lance-missiles Moskva, équipé de systèmes antiaériens près de la province de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, et a annoncé que ses bombardiers voleraient désormais sous la protection de chasseurs. 

Ankara et Moscou connaissent de fortes tensions au lendemain de la destruction de l'avion russe. Mais le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé mercredi que la Russie n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Turquie suite à cet incident.

Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16. La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait en Syrie, à un kilomètre de la frontière turque.

Sputnik

Lire également : La Russie déploiera un système antiaérien S-400 en Syrie.

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24/11/2015

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.01

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.01

Ils la veulent leur troisième guerre mondiale…
Ces empafés de l’OTAN !

24 Novembre 2015, Syrie…

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Un avion russe abattu en Syrie,
près de la frontière Turque !

Un avion russe Su-24 s'est écrasé en Syrie près de la frontière turque après avoir été abattu, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Selon le ministère, le Su-24 volait exclusivement au-dessus du territoire syrien.
"L'avion se trouvait à 6.000 mètres d'altitude. Le sort des pilotes est en train d'être déterminé. Selon des données préliminaires, ils ont réussi à s'éjecter. (Note de K : Ce qui ne semble pas avoir été suffisant, malheureusement, comme le prouvent ces imagestournées par les porcs !) On étudie également les circonstances de la chute de l'avion russe. Le ministère de la Défense souligne que pendant toute la durée du vol, l'avion se trouvait exclusivement au-dessus du territoire de la Syrie. Ceci est fixé par les moyens objectifs de contrôle", a ajouté le ministère.
Sputnik

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Pour suivre l’affaire en Continu sur "RT en français", cliquez sur :

EN CONTINU :
Un bombardier russe abattu en Syrie,
près de la frontière turque.

(Vidéos)

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Vladimir Poutine :
« Attack on Russian Su-24 is a Stab in the Back »
( L’attaque contre le SU-24 est un coup de couteau dans le dos )

Russia's President Vladimir Putin called the downing of an Su-24 fighter jet in Syria a stab in the back at a meeting with the King of Jordan Abdullah II in Sochi.
The Russian Su-24 military aircraft that crashed in Syria earlier in the day was downed by an air-to-air missile from a Turkish plane, Russia's President Vladimir Putin said Monday. « The attack on Russia's Su-24 jet is a stab in the back », the president said. 

Vladimir Putin stressed that Russian pilots were in no way a threat to Turkey :
« This is an obvious fact ».

Russia's president stated that the Su-24 incident in Syria steps over the boundary in the conventional war against terrorism. 
« This event goes beyond the fight against terrorism. Of course, our servicemen are engaged in a heroic struggle against terrorism, not sparing themselves or their own lives. But today's loss is related to a stab in the back, carried out against us by accomplices of terrorists (un coup de couteau dans le dos, porté contre nous par des des complices des terroristes) I cannot otherwise describe what happened today », Putin said at a meeting with Jordan's King Abdullah II.

According to the Russian leader, the aircraft was around a kilometer (0.6 miles) from Turkey when it was hit. « Our aircraft was shot down over Syrian territory by an air-to-air missile from a Turkish F-16. It fell on Syrian territory, four kilometers from the border with Turkey. When attacked in the air, it was flying at an altitude of 6,000 meters, one kilometer away from Turkish territory », Putin said.

Abdullah II expressed his condolences and stressed the need to join forces in the fight against the Islamic State.

Article source

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Selon le président tchèque Milos Zeman, l'incident viendrait à l'appui de l'hypothèse selon laquelle la Turquie collabore avec le groupe terroriste Etat islamique (EI).

« On entend de temps en temps des suppositions concernant la coopération entre la Turquie et l'Etat islamique. L'aviation russe lutte contre l'EI et l'attaque contre un avion militaire russe est une mesure trop radicale qui ne fera qu'aggraver la situation dans la région », a indiqué le président cité par la télévision tchèque. (X)

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Avion Russe abattu :
Réunion extraordinaire de l’OTAN,
à la demande de la Turquie.

L'Otan va tenir une "réunion extraordinaire" à Bruxelles, à la demande de la Turquie, afin que celle-ci "informe les Alliés" au sujet de l'avion russe abattu mardi.
"A la demande de la Turquie, le Conseil de l'Atlantique Nord", principal forum de consultation politique de l'Otan, "tiendra une réunion extraordinaire à 17H00 (heure de Bruxelles)", soit 16h00 UTC, a indiqué à l'AFP un responsable de l'Alliance.

Sputnik

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Vladimir Poutine : La Russie ne tolérera aucun crime
comme celui perpétré contre le Su-24.

Selon Vladimir Poutine, l'incident avec l'avion russe abattu aura des conséquences sérieuses" pour les relations entre Moscou et Ankara. Le chef du Kremlin a estimé que cet incident constituait un "coup dans le dos" de la Russie. 
"La Russie a toujours traité la Turquie non seulement en voisin, mais en ami. Je ne sais pas qui avait besoin (d'un tel incident, ndlr), mais pas nous", a indiqué Vladimir Poutine. "Au lieu d'établir un contact immédiat avec la Russie après l'incident avec le Su-24, la Turquie s'est adressée à l'Otan, comme si c'était la Russie qui avait abattu leur avion", a déclaré le président russe.

(Note de K : L’ambassadeur de Turquie aux Etats-Unis a même tweeté (à 13h19 CET) de façon plutôt agressive : « Maintenant vous devez comprendre que les paroles et les avertissements de la Turquie doivent être pris au sérieux. Ne testez pas sa patience, essayez de conquérir son amitié »).

En outre, Vladimir Poutine a comparé le recours turc à l’OTAN à la création d’une alliance pro-Etat Islamique.
"Je comprends que chaque Etat a ses propres intérêts régionaux, et nous les traitons toujours avec respect. Mais nous ne tolérerons jamais que des crimes pareils aient lieu", a déclaré le président russe.

Sputnik

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Lire aussi :

Avion russe abattu par la Turquie :
« Une manière de marquer l’hostilité
à la coalition contre Daesh ».

Le fait que la Turquie a abattu un avion militaire russe sur le territoire syrien relève d'un «acte délibéré d'hostilité» selon l'écrivain et journaliste Dominique Jamet.

RT France : Est-ce que le fait que la Turquie ait abattu l’avion est justifié, alors que l’avion n’a fait que se rapprocher de la frontière et que la Turquie était au courant des opérations militaires russes dans cette région ?

Dominique Jamet : En tout état de cause, les autorités turques et l’armée turque ne peuvent pas ignorer que, jusqu’à preuve du contraire, Daesh ne possède aucun avion militaire et, Dieu merci, n’a pas la maîtrise du ciel. Donc, la Turquie ne pouvait pas ignorer que l’avion, probablement identifié comme un avion militaire, ne pouvait appartenir qu’à la coalition anti-Daesh. C’est donc un acte délibéré au nom de la souveraineté et de la non-violation de l’espace aérien turc permis, autorisé n’est-ce pas, par les lois internationales. Mais, c’est un acte délibéré d’hostilité et qui est aggravé par le fait que très probablement les militaires turcs avaient identifié cet avion comme un avion russe.

Pour lire la suite > cliquez ici

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Lire aussi :

Du Pétrole livré par l’Etat Islamique détecté en Turquie.

La Russie a remarqué depuis longtemps l'afflux sur le territoire turc d'importantes quantités de pétrole provenant des gisements contrôlés par le groupe terroriste Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.
Pour lire la suite > cliquez ici

1019342519.jpgPhoto : Sergio Russo / Flickr

20/11/2015

Les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire...

Vladimir Poutine :
« Pardonner aux terroristes, c’est le rôle de Dieu,
les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire ».

Un article paru sur Résistance Républicaine

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« Pardonner aux terroristes, c’est le rôle de Dieu, les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire ». Ce sont les mots forts du Président de la Russie, Vladimir Poutine, en officialisant l’attentat terroriste djihadiste, qui a touché l’avion qui a explosé en Egypte avec 224 personnes à bord.

La journaliste de l’agence russe RT, Remi Maalouf, a publié sur son twitter ces déclarations, qui se sont répandues rapidement.
Pendant la conférence de presse dans laquelle on a communiqué les conclusions de l’attentat du Sinai, Poutine a averti publiquement les djihadistes : « Nous irons vous chercher jusqu’au bout du monde, et là, nous vous tuerons. »

« Sur le vol a explosé un artefact explosif d’une puissance de 1,5k de trilite. Le résultat a été la désintégration de l’appareil en plein vol» informa le chef du Service Fédéral d’Information (FSB, succédant à l’ancien KGB), Alexandre Bortnikov.

Vladimir Poutine a annoncé durant la conférence de presse que la Russie intensifiera ses bombardements en Syrie contre l’Etat Islamique : « Le travail de notre aviation de guerre non seulement doit continuer. Il doit s’intensifier de telle manière que les criminels comprennent que la vengeance est inéluctable. »
La guerre ne fait que commencer.

Publié Miércoles, 18 Noviembre 2015 / 16:12.
Escrito por Mediterráneo Digital, le journal politiquement incorrect.
Traduit de l’espagnol par Alain de Catalogne.

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Note/addentum de Résistance Républicaine : Je pense que les commentaires sont inutiles, on mesure le gouffre qu’il y a entre notre « flamby » et un vrai chef d’Etat déterminé !

Note/addentum de K. : entièrement d'accord ! 

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19/11/2015

Maraqqathon / L'indécente moquerie

Maraqqathon / L'indécente moquerie

Deux articles en provenance de l'excellent "Chroniques du Grand jeu" !  
(Découvert grâce à l'ami Oscar Stepanov ; nous l'en remercions !)
> http://www.chroniquesdugrandjeu.com/

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Maraqqathon 

"Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne". Cette célèbre phrase d'un joueur anglais pourrait s'appliquer aux relations internationales : et à la fin, tout le monde s'aligne sur la position de Poutine...

Dernier exemple en date : Hollande, qui reprend mot pour mot l'idée de coalition internationale contre l'EI avancée par le président russe fin septembre à l'ONU. A l'époque, la réaction française avait été froide, Laurent "Al Qaeda fait du bon boulot" Fabius se battant encore contre ses vieux moulins à vent. Depuis, les attentats de Paris sont passés par là et ont dégrisé le Quichotte élyséen... Bon prince, Vladimirovitch ne lui tient pas rigueur et accepte même de coordonner les opérations militaires avec Paris, c'est-à-dire d'autoriser le passage à travers sa bulle électronique des avions français décollant du Charles-de-Gaulle. Les Russes ont-ils demandé quelque chose en échange ? Peut-être que Paris baisse d'un ton sur son mantra favori depuis des années - "Assad doit partir". Lavrov est en tout cas intraitable sur la question.

Les Russes se sentent forts car l'évolution de la situation leur donne raison. Au cours de l'étonnant impromptu entre Obama et Poutine, le président états-unien a semble-t-il mis de l'eau dans son coca cola et s'est rapproché de la position russe. Il faut dire que Barack à frite est un peu perdu dans ce maelström... Plus possible maintenant de bombarder à côté des cibles daéchiques - la pression internationale est trop forte - et le Pentagone grince des dents.

Quant à Vladimirovitch, il a enfoncé le clou, se permettant d'ironiser en public sur le fait que plusieurs pays du G20 finançaient Daech (les oreilles ont dû siffler à Riyad et Ankara). Dernière petite pique à l'adresse des Occidentaux : "Ils ont peur de nous donner des informations sur les territoires que nous ne devons pas frapper [occupés par les "rebelles modérés", ndlr], craignant que cela devienne l’endroit exact de nos frappes futures et que nous allons les trahir. Il est évident que ce point de vue est basé sur leur propre conception de la décence humaine". Pan, dans les dents...

Sur le terrain, Damas progresse. L'armée loyaliste est à 2 petits km de Palmyre. La bataille pour la cité antique, et les destructions irréparables qu'elle causera, risque de fendre le coeur à tous les amoureux d'histoire. Au nord, dans la bataille d'Alep, l'aéroport stratégique de Kweires a été libéré après deux ans de siège de l'EI :

Après la confirmation que le vol reliant Charm el Cheikh à Saint-Pétersbourg avait bien été l'objet d'un attentat, les bombardiers stratégiques russes sont entrés en action, doublant le nombre de frappes aériennes. Et comme la France s'y met (enfin), Raqqa vit des jours difficiles. Des rapports font état de la fuite de certains bataillons daéchiques.

C'est maintenant une course poursuite. Les Russes espéraient en finir avec les chéris salafistes de l'Occident - les si modérés Al Nosra et Ahrar al Cham - avant de se tourner réellement contre l'EI. De même, les Etats-Unis pensaient pouvoir passer des années à rater leur cible, maintenant ce point d'abcès qu'est le califat au beau milieu de l'arc chiite. Les derniers événements ont irrémédiablement changé la donne, pour les uns comme pour les autres.

Quant aux Turcs, ils sont un peu désespérés d'établir leur zone tampon à la frontière turque, entre Azaz et Jarablus, au milieu des deux zones contrôlées par les YPG kurdes. Erdogan prévoit d'envoyer 10 000 soldats afin de fournir des armes à Daech protéger les populations civiles (défense de rire). Le hasard faisant bien les choses, c'est aussi par là que devait passer le gazoduc qatari...

Les Russes, et plus généralement le groupe 4+1 (Russie, Iran, Syrie, Irak + Hezbollah), ont dit niet et maintenant que le califat n'a plus grand espoir de se maintenir encore bien longtemps, le projet du sultan du sarin paraît quelque peu inutile. Mais qui sait avec lui...

Chroniques du Grand jeu / Article source. 

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L'indécente moquerie

"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet)

L'hypocrisie autour des attentats de Paris, complaisamment reproduite par des médias en dessous de tout, est si indécente qu'il est nécessaire de remettre les points sur les i, par simple respect pour la mémoire des victimes. Les cofondateurs de l'Etat Islamique viennent aujourd'hui verser des larmes de crocodile ; au royaume de la com', le foutage de gueule est roi.

Obama fut l'un des premiers à exprimer ses condoléances et sa "sympathie". Il ne nous a malheureusement pas expliqué pourquoi son pays a amoureusement accompagné la montée en puissance de Daech. Des documents déclassifiés du DIA (le renseignement militaire américain) datant de 2012 montrent que les Etats-Unis, ses alliés du Golfe et la Turquie souhaitaient favoriser la création d'une "principauté salafiste" dans l'est de la Syrie "afin d'isoler le régime" Assad. Le directeur de l'époque du DIA, le général Michael Flynn, a avoué que l'administration Obama était parfaitement au courant de ce qui allait arriver et que c'était souhaité ("une décision délibérée").

Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui... Il n'est cependant un secret pour personne que le sultan soutient à bout de bras Al Qaeda, à qui il a été jusqu'à fournir du sarin, et surtout l'Etat Islamique, ce qu'a reconnu le vice-président US Biden l'année dernière. Pour continuer à alimenter Daech en armes, Ankara est même prêt à faire la guerre aux Kurdes, ce qui ne semble absolument pas gêner l'Occident prêt à toutes les compromissions. Mais après tout, n'est-ce pas Fabius qui déclarait qu'Al Nosra (= Al Qaeda en Syrie) faisait "du bon boulot" ?

L'Arabie saoudite et le Qatar se sont fendus d'un communiqué pour déplorer les attaques de Paris. On aimerait qu'ils déplorent également les milliards de pétrodollars qu'ils déversent chaque année pour financer des milliers d'écoles coraniques dans le monde promouvant leur vision fondamentaliste de l'islam, véritables usines à terroristes. On aimerait qu'ils déplorent le fait d'avoir, après Al Qaeda dans les années 80, une nouvelle fois aidé et armé un monstre - Daech - censé casser l'arc chiite que leur mentalité moyenâgeuse et sectaire craignait plus que tout. Secret de polichinelle éventé par Biden encore, ou par le général Clarke, gens peu suspects de "conspirationnisme". Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants d'aller se vautrer dans les ors des palais saoudiens pour signer des contrats.

Quant à Merkel et son pathétique "nous mènerons le combat ensemble", qu'elle nous explique déjà comment a pu lui venir l'idée abracadabrante de vouloir, pour les beaux yeux du patronat allemand à la recherche de main d'oeuvre bon marché, ouvrir l'Europe à des millions de réfugiés parmi lesquels s'étaient évidemment infiltrés des terroristes, comme le répétaient les services de renseignement. L'un des tueurs de vendredi avait un passeport syrien... Combien d'autres dans des cellules dormantes ?

N'est-ce pas cette même clique de dirigeants occidentaux, pétromonarchiques et turc qui ont, tous ensemble, semé le chaos en Irak, en Libye et en Syrie, détruisant les structures étatiques fragiles de ces pays, ouvrant la voix à la guerre civile et à l'anarchie, créant d'énormes sanctuaires djihadistes dont Ben Laden n'aurait même pas pu rêver ?

Je n'ai jamais été adepte du "tous pourris", formule généralement creuse et qui ne règle rien. Mais il est difficile en l'occurrence de penser autre chose...

Chroniques du Grand jeu / Article source

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