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05/09/2014

Giulietto Chiesa sur l'Ukraine : la désinformation est totale

http://www.voltairenet.org/article185189.html

04/09/2014

Mistral perdant...

MISTRAL PERDANT : LA HONTE D’ÊTRE FRANÇAIS

 

Nous avions pu conserver, sinon de l’admiration, du moins un certain respect pour ceux qui nous gouvernent lorsque, il y a quelques semaines, François Hollande, suivi de Laurent Fabius, avait répondu face aux pressions d’Obama et de Cameron qu’un contrat était un contrat, et qu’il n’était pas question pour la France de renier tant son engagement juridique que le minimum de bonnes relations devant régner entre États qui ne sont pas en guerre.

C’était trop attendre. En prévision des vitupérations américaines, annoncées pour le prochain sommet de l’Otan au Pays de Galles, notre gouvernement a choisi de se coucher avant l’heure. Dès ce soir, Hollande a annoncé que le contrat concernant les deux Bâtiments de projection et de combat (BPC) signé avec la Russie serait suspendu, en attendant très vraisemblablement d’être totalement violé par un refus définitif de livrer le Vladivostok, déjà pourvu d’un équipage russe, et le second porte-hélicoptère, en cours d’assemblage (avec une poupe russe) dans les Chantiers de St-Nazaire, les deux navires, rappelons-le, ayant déjà été payés par les Russes.

Et cela pour « punir » Poutine de vouloir contribuer à l’officialisation de l’autonomie des provinces russophones de l’Ukraine, rebaptisées déjà par les autonomistes, avec un soutien affirmé de la population, la Novorussia. Rappelons pourtant qu’il ne s’agirait là que d’une mesure de bon sens, recommandée dès le début du conflit par un homme aussi modéré que Hubert Védrine, modéré mais que n’aveugle pas l’hystérie antirusse.

Or cette hystérie, qui n’était pas dans la nature des Français, est en permanence alimentée par Obama. Nous avons plusieurs fois rappelé que le désir profond d’Obama et du lobby militaro-industriel américain a toujours été d’anéantir la Russie en tant qu’État, le tort de Moscou étant de posséder un arsenal nucléaire équivalent à celui de l’Amérique. Certes, Obama, prudent, ne va pas prendre le risque d’affronter militairement les Russes. Il pousse par contre en avant les gouvernements décervelés de Pologne et des États Baltes, qui sont prêts à prendre les risques d’une guerre mondiale pour affronter la Russie, sans même se poser la question de savoir si la Russie d’aujourd’hui mérite encore d’être traitée en ennemi héréditaire.

Obama à Tallin, alors pourquoi pas Hollande à Ferguson ?

Aujourd’hui mercredi, Obama, dans un cortège de courbettes, est venu à Tallinn, en Estonie, pour une visite destinée à « rassurer les Baltes », qui, prétend-il, craignent pour leur sécurité (comme si Poutine pourrait prendre le risque insensé d’y envoyer des chars russes). On aurait espéré que l’Allemagne, la France et les pays latins, moins intoxiqués par la propagande antirusse que ne le sont nos voisins de l’est-européen, auraient expliqué à Obama qu’il n’avait rien à faire dans cette partie du monde. Qu’il aille plutôt traiter les problèmes à répétition que l’Amérique rencontre chez elle. Mais les éclairs au chocolat qui nous gouvernent ont préféré prendre les devants. Dans ces conditions, le sommet de l’Otan qui démarre aujourd’hui s’annonce sous les meilleurs auspices. Tous les membres pourront à l’unanimité prendre des dispositions militaires à l’encontre de la Russie, lesquelles ressembleront fort à des déclarations de guerre.

Nous avons honte d’être Français. Que de Gaulle n’est-il encore vivant, lui qui avait pris la décision historique de sortir de l’Otan ? Demain, auréolée de sa décision de suspendre les contrats concernant les BPC, et fière de sa résignation à en supporter les innombrables conséquences internationales, par exemple en ce qui concerne le contrat indien Rafale tant espéré, qui apparaît dorénavant très fragilisé, la carpette en chef qu’est devenue la France pourra peut-être recevoir sa récompense. Quelque chose comme le commentaire condescendant par lequel Obama a dit hier soir, mercredi 3 septembre, « la féliciter pour une décision qui s’imposait ».

 

Jean-Paul Baquiast, 4 sept. 2014, pour The French Saker.

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/04/mistral-perdant-honte-detre-francais/

 

Post-Scriptum : Concernant les Mistral russes à Saint Nazaire, observons, détail révélateur, que depuis l’arrivée de l’équipage russe, les autorités françaises avaient imposé à la population de St-Nazaire de se comporter avec lui d’une façon bien plus froide qu’elle ne le faisait avec les marins de la Kriegsmarine pendant la guerre. Les gens de mer s’en scandalisaient, comme d’ailleurs les syndicats des Chantiers. Jamais dans un port, de telles non-réceptions avaient été réservées à des équipages étrangers.

 

Pour approfondir sur le sujet de ces contrats :

Ce n’est pas seulement le Mistral qui est visé par les USA, mais le Rafale 

(vineyardsaker, français, 23-07-2014)

Livraison des Mistral à la Russie : un enjeu de souveraineté nationale pour la France (vineyardsaker, français, 22-07-2014)

 

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> http://www.vineyardsaker.fr/ 

> http://www.jean-paul-baquiast.fr/index.html

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Ce qu’Obama va laisser en héritage...

Ce qu’Obama va laisser en héritage :

Des « conneries » !

 

Quand les gens voient ce qui se passe en Ukraine, l’agression de la Russie envers ses voisins et la façon dont elle finance et arme les séparatistes ; ce qui se passe en Syrie, le ravage causé par [le président Bachar el-]Assad contre son propre peuple ; l’incapacité d’amener les sunnites, les chiites et les Kurdes à un compromis en Irak, bien que nous essayons de voir s’il est possible de former un gouvernement pouvant fonctionner ; les menaces terroristes récurrentes ; ce qui se passe en Israël et à Gaza ; une partie de leur inquiétude est liée au sentiment que, dans le monde, le vieil ordre ne tient plus et que nous n’en sommes pas encore tout à fait où nous devrions être en matière de nouvel ordre, qui s’appuie sur des principes différents, qui s’appuie sur notre humanité commune, qui s’appuie sur des économies avantageuses pour tout le monde.

Barack Obama

 

On dirait bien que le président des États-Unis, Barack Obama, a fait tout un gâchis de ce que son maître à penser, Zbigniew « grand échiquier » Brzezinski, lui a enseigné.

Zbig reprend constamment les trois grands impératifs de la géostratégie impériale de Sir Halford John Mackinder, qui sont d’empêcher les collusions et maintenir les vassaux dans une relation de dépendance en matière de sécurité, de faire en sorte que les tributaires restent dociles et protégés, et d’empêcher l’alliance des barbares.

Après avoir brièvement tenté de « diriger en arrière-plan », ce qui n’allait nulle part, M. Obama a finalement fait un Mackinder de lui avec sa brillante doctrine en matière de politique étrangère, qui consiste à « ne pas faire de conneries » [1].

Il n’en reste pas moins que la toujours vive Hillary Clinton, ex-secrétaire d’État, a dit que « ne pas faire de conneries » n’est pas un principe d’organisation de la politique étrangère » [2]. Pourtant, tout ce que l’équipe chargée de la politique étrangère de M. Obama sait faire, ce sont des « conneries » justement.

À commencer par M. Obama, qui traite le président de la Russie Vladimir Poutine de la même manière que l’époux d’Hillary traitait le tonneau de vodka Boris Eltsine. Puis est venue la décision, sans le moindre débat public, de bombarder de nouveau l’Irak, et la Syrie y goûtera prochainement. Que le bombardement de la Syrak commence !

« Protéger » les Yézidis, oui. Protéger les Gazaouis, non.

« Protéger » la bande de néo-nazis, de fascistes et d’oligarques véreux, oui (Note de K. : "disons plutôt "une bande d'abrutis façon supporters du Dynamo Kiev, haïssant de façon viscérale les Russes et la Russie ; accompagnés de quelques victimes de lobotomies américano-médiatiques et de chefs aux ordres d'oligarques sionisto-véreux", cette A.O.C là me semble plus juste !). Protéger les Russophones dans l’est de l’Ukraine, non.

On a aussi commencé par protéger Erbil, déjà sous la protection de la déesse sumérienne Ishtar depuis des millénaires, puis par protéger Erbil et Bagdad, puis par protéger tous les lieux « stratégiques » en Irak.

Le général à la retraite Carter Ham, ancien commandant des forces américaines en Afrique (Africom), présent lors du fameux « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort », a maintenu de manière catégorique qu’il sera « très difficile » d’assurer autant de protection avec seulement quelques avions de combat. Des drones seront donc nécessaires, tout comme des troupes au sol.

On passe ainsi de la protection d’ExxonMobil et de Chevron au double bombardement de la Syrak. Le Retour des morts-vivants (néo-conservateurs) s’en frotte les mains, et pour cause. Le Grand Moyen-Orient est de nouveau sur la sellette. Et devinez qui fera partie de la coalition des volontaires prêts à se battre contre le calife ? La Grande-Bretagne, l’Australie, la Turquie, la Jordanie et les piliers du Conseil de coopération du Golfe (CCG) que sont le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

C’est pratiquement la même bande (cinq sur sept) qui a rendu possible la montée de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), avec son « Assad doit partir », puis ses « bons » et « mauvais » djihadistes, pour finir par l’EIIL (devenu depuis l’État islamique), territoire tentaculaire du calife Ibrahim, fort de l’appui de son armée privée.

De stratégie, il n’y en a pas. Oh que non ! [3]

 

Bye bye pétrodollar

Penchons-nous maintenant sur les dividendes que rapporte la doctrine consistant à « ne pas faire de conneries » en Ukraine.

Ce qui nous ramène à Zbig le néo-Mackinder. Certains vassaux, les suspects habituels à l’OTAN et au CCG, mais pas tous, croient encore tirer parti de la « relation de dépendance en matière de sécurité », tandis que d’autres restent dociles mais nerveux, en se croyant, en théorie du moins, « protégés » par l’Empire du Chaos.

Puis voilà que l’Empire du Chaos a « encouragé » un coup d’État de facto et donné son feu vert à la nouvelle pègre de Kiev pour qu’elle fasse plus ou moins en Ukraine ce qu’Israël fait à Gaza. L’idée derrière l’Ukraine était d’enliser la Russie dans ses zones frontalières à l’ouest et de couper les liens économiques et commerciaux entre la Russie et l’Allemagne. Couper l’Eurasie en deux quoi !

Ensuite, M. Obama a déclenché une Guerre froide 2.0 qui risque fort de chauffer. Il a brisé les liens avec la chancelière Angela Merkel et l’Allemagne et renforcé l’alliance stratégique entre l’ours et le dragon, ce qui a amené Beijing à porter moins d’intérêt au « pivot vers l’Asie », maintenant qu’elle bénéficie d’un appui plus conséquent de la part de Moscou qui, pendant ce temps, freine les avancées de Washington en Asie centrale.

Les sanctions imposées à la Russie revigorent non seulement le marché interne, mais donnent aussi un élan à son commerce extérieur, bien loin des contrées européennes. Mais cela ne suffit pas encore pour tout brader au bénéfice de Wall Street et démolir complètement la politique étrangère des États-Unis. Avec des collaborateurs comme la conseillère à la sécurité nationale Susan Rice, le conseiller adjoint à la sécurité nationale Benjamin Rhodes, l’ambassadrice étatsunienne aux Nations-Unies Samantha Power et la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland, qui a besoin d’ennemis?

L’imposition hystérique de sanctions par M. Obama mène tout droit vers la fin progressive du dollar US comme monnaie de réserve et la fin du pétrodollar.

Tout est dans l’article indiqué en note [4], la nouvelle la plus importante des derniers mois après le « contrat gazier du siècle » entre la Russie et la Chine.

M. Obama ne fait qu’accélérer la chute dorénavant incontrôlée de l’Empire du Chaos. Un nouvel axe prend forme lentement mais sûrement : Beijing, Moscou et Berlin. Cet axe n’a rien de « barbare » et reçoit l’appui de la majeure partie des pays du Sud.

« Le vieil ordre ne tient plus » en effet. « Le calife est méchant. Je vais donc imposer plus de sanctions à la Russie ». Quelle belle gestion d’empire ! Bravo mon gars. Passons au pivot maintenant. Avec toi-même. Sans la moindre stratégie.

 

Pepe Escobar, 3 septembre 2014, pour The French Saker.

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/03/loeil-itinerant-ce-quobama-va-laisser-en-heritage-trucs-stupides/

 

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Notes

[1] « Don’t Do Stupid Sh—(stuff) », Politico, 01-06-2014

[2] idem

[3] Obama : « We don’t have a strategy yet » for IS in Syria, USA Today, 28-08-2014

[4] Russia’s Gazprom Neft to Sell Oil for Rubles, Yuan, Ria Novosti, 27-08-2014

 

Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

Source : Obama’s « stupid stuff » legacy, Asia Times, 02-09-2014

 

zbigniew brzezinski,barack obama,l'ignoble et l'abruti

La piteuse fuite du chef de "Dniepr-1"...

Ukraine/Novorossia :

La piteuse fuite du chef de "Dniepr-1" du chaudron d'Ilovaïsk...

 

Le commandant du bataillon "Dniepr-1" de la "Garde Nationale" Yuri Bereza a réussi de justesse à s'enfuir lors de la prise d'Ilovaisk par les FAN (Forces Armées de Novorossiya), en abandonnant ses troupes menacées d'encerclement.
Sa fuite filmée a été diffusée sur la chaine TV "Star" du "patron" de Bereza, l'oligarque Kolomoisky.
La vidéo montre Bereza quitter précipitamment le "chaudron" à bord d'une voiture blindée. 

La voiture roule à vive allure, les obus tombent autour, Une vitre vole en éclats. 

"Laissez passer, s'il vous plaît !" - hurle Bereza, s'adressant à un ennemi invisible. 

 

 

Il y a quelques mois, Bereza était beaucoup plus ambitieux - il était devenu célèbre suite à sa promesse "de boire une bière sur les ruines du Kremlin, à Moscou." 

En outre, selon certaines sources, le commandant du bataillon, "Dniepr-1" pourrait être impliqué dans le crash du Boeing 777 de Malaysian Airlines dans la région de Donetsk. 

En Août, les hackers de "cyber-berkut" ont publié un enregistrement de Bereza parlant avec le gouverneur adjoint de la région de Dniepropetrovsk Sviatoslav Oleynik, où il était question que l'avion ait été abattu par un missile 'air-air' de l'aviation ukrainienne.

Source : voenkor 

Via : Gaidéclin, Bertrand du Donbass

 

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Note de K. :

"Boire une bière sur les ruines du Kremlin / Laissez passer, s'il vous plaît !"...

Putain... ces types sont aussi fous que pathétiques !

 

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Le grand guerrier Yuri Bereza, et son ami, le big boss Igor Kolomoisky !  

02/09/2014

La Novorossia à la table des négociations

La Novorossia à la table des négociations

 

Un article signé Emilie Defresne, pour Médias-Presse-Info.

 

Le groupe de contact composé de l’Ambassadeur de Russie en Ukraine, Mikhaïl Zourabov, l’ancien président ukrainien Leonid Koutchma, le représentant officiel de l’OSCE pour les questions de règlement de la situation en Ukraine, Heidi Tagliavini et le vice-premier ministre de la RPD (République de Donetsk), Andreï Pourguine, s’est réuni aujourd’hui à Minsk en Biélorussie pour discuter de la situation en Ukraine.

La présence d’un représentant de la Nouvelle Russie à ces discussions montre l’affaiblissement de Kiev qui s’y était toujours opposé. Cette participation des insurgés aux discussions était demandée avec insistance par Moscou depuis le début du conflit, elle arrive dans un climat de succès militaires pour le Donbass qui, cette après-midi, à revendiqué un statut particulier dans le cadre de l’Ukraine.

Les deux républiques (Lougansk et Donetsk) exigent de Kiev l’arrêt des opérations militaires afin d’organiser des élections libres, reconnaître le statut officiel de la langue russe, l’amnistie des miliciens, des prisonniers politiques et des dirigeants politiques.

Elles se prononce aussi pour la reconnaissance de ses formations militaires, le droit de désigner les procureurs et les juges, l’ indépendance économique extérieure en vue d’une intégration à l’Union douanière avec la Russie, suivant l’accord commercial qui prévalait en Ukraine avant le renversement de Ianoukovitch par le coup d’Etat du Maïden, fomenté de l’étranger.

Les deux républiques proposent de créer dans ce but une commission en charge des modalités d’un accord sur le règlement pacifique du conflit et le redressement de la Novorossia.

Jamais les conditions n’ont été aussi favorables à la Nouvelle Russie pour imposer ses exigences, l’armée et les milices privées du pouvoir de Kiev étant en recul sur tous les fronts, tant en direction de Marioupol et de la mer d’Azov et qu’à Lougansk où elles ont du abandonner le contrôle de l’aéroport.

Hier au sommet de l’Europe les voix étaient discordantes.

Piotr Porochenko, le chef du pouvoir à Kiev, a quémandé une aide militaire qui ne lui a pas été accordée, tout au plus a-t-il obtenu une vague promesse que de nouvelles sanctions contre la Russie allaient être examinées. Certains chefs d’Etat s’opposent ouvertement à de nouvelles sanctions économiques. Les intérêts économiques de l’UE étant de plus en plus compromis et les acteurs des secteurs touchés par les sanctions boomerang russes, de plus en plus mécontents.

Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka à déclaré à son retour à Prague après le sommet de l’UE de Bruxelles que les questions concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à l’UE ne pourront pas être résolues tant que le conflit armé se poursuivrait dans l’Est du pays.

Comme en échos, Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan, précise que dans l’état actuel, l’Ukraine ne répond pas aux exigences d’une alliance avec l’OTAN, notamment en ce qui concerne sa politique « hors blocs » qu’il l’appelle à réformer. Mais cela serait-il possible si l’accord commercial réclamé par les insurgés du Donbass leur est accordé ? La Russie pourra-t-elle accepter que les USA vienne la narguer presqu’à domicile ? Imaginons que la Russie fasse une alliance militaire avec le Mexique et le Canada !

Aux USA, le sénateur Dianne Feinstein, une démocrate qui dirige le Comité spécial sur le renseignement de la Chambre haute du Congrès, doute que les sanctions imposées contre la Russie soient efficaces:

« Certains appellent à attendre que les sanctions entrent en vigueur et l’état de l’économie russe s’aggrave. Je ne suis pas d’accord avec cela. Les Russes sont très courageux et surmonteront toutes les difficultés économiques. Je ne suis pas sûre que ces sanctions puissent avoir de l’effet », a-t-elle indiqué à la télévision américaine.

Alors qu’Obama a dans son viseur les élections présidentielles, il doit faire face à l’offensive des djihadistes en Irak et en Syrie. De quoi, peut-être, calmer l’offensive étatsunienne au moins momentanément. Néanmoins on sent l’Occident très agacé par les succès de la Novorossia remportés contre les miliciens de Kiev. Fabius s’est montré tout particulièrement agressif… Peut-être est-ce ce qui a encouragé Porochenko à demander aux USA de ranger les républiques de Donetsk et de Lougansk parmi les organisations terroristes. On sait en effet que les Etats-Unis n’ont besoin d’aucun mandat international pour ranger un pays dans « l’axe du mal »… On sait où cela a mené l’Irak : autrefois pays calme et prospère! Aujourd’hui, suite à l’agression américaine -sans aucun mandat de l’ONU - ce pays est livré à la barbarie la plus abominable. Est-ce ce que Porochenko souhaite pour le pays dont il a la charge ?

 

Emilie Defresne

Source : http://medias-presse.info/la-novorossia-a-la-table-des-negociations/14735

 

RPD, RPL, RND, République Populaire de Donetsk, Novorossia, Novorossiya, Donetsk, Lougansk, Ukraine, Donbass, table des négociations

RPD, RPL, RND, République Populaire de Donetsk, Novorossia, Novorossiya, Donetsk, Lougansk, Ukraine, Donbass, table des négociations

01/09/2014

Volontaires français en Novorossia, entretien...

 

French volunteers of DPR Army, entretien en français et en anglais.

Source / Via 

http://gaideclin.blogspot.fr/

 

Zakhartchenko & Mozgovoï : ce qui doit être dit...

Alexandre Zakhartchenko, premier ministre de la République Populaire de Donetsk, s'adresse à des prisonniers de l'armée régulière ukrainienne (s/t en anglais) :  

 

 

Source : http://www.youtube.com/channel/UCG2L5r9T5iYCH0Mmgq85jNQ

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

> http://gaideclin.blogspot.fr/2014/09/ukrainenovorossia-sitrep-des-combats-du.html

 

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Déclaration d'Alexandre Mozgovoï, Commandant en chef des forces de la République Populaire de Lougansk (sous-titres en français) :

 

 

Source : http://www.youtube.com/user/Laurageai/videos

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

 http://gaideclin.blogspot.fr/2014/08/ukrainenovorossia-mozgovoi-explique-la.html

29/08/2014

Carte des opérations militaires en Novorossia / 23-29 août 2014

Cliquez sur les mots en orange > Carte des opérations

Pour agrandir la carte en haute définition (3,5 Mo)
(Légendes en anglais)

 karta_ahartin_29_aug.jpg

Carte des opérations militaires en Novorossia du 23 au 29 août 2014

Source : slavyangrad

Via : http://www.vineyardsaker.fr/

28/08/2014

Vue d’ensemble de la situation – 1ère partie

Vue d’ensemble

de la situation dans la région du Donbass,

1ère partie.  

 

Un article originellement parusur The Vineyard of the Saker 

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/28/vue-densemble-situation-region-du-donbass-1/ 

 

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Les combats dans la zone côtière

Récemment encore, cela aurait pu sembler risible, mais aujourd’hui, les combats ont commencé dans la région de Novoazovsk, où un nœud de défense anti-aérienne puissant et un méli-mélo de différentes unités à la capacité de combat douteuse étaient stationnées depuis avril pour couvrir la frontière avec la Russie. Après que l’encerclement sud n° 2 s’est formé, les miliciens ont commencé à sonder les autres points de contrôle au sud-ouest de Marinovka, et ont été surpris de découvrir qu’il n’y avait presque pas de défenses. Toutes les forces ont été réparties le long de la ligne de front principale, créant un vide au sud d’Amvrosievka, qui n’a été que partiellement contrôlé par les forces de couverture. Dans un premier temps, les groupes de sabotage et de reconnaissance de la milice (« GSR ») ont commencé à s’infiltrer au sud-ouest, ce qui a conduit à la capture du poste de contrôle frontalier d’« Uspenka ». Après cela, la milice a fait irruption jusqu’à la côte, car il n’y avait devant elle aucune force sérieuse de la junte. En conséquence, plusieurs groupes GSR ont fait mouvement jusqu’à presque atteindre Novoazovsk et les villes de Holodnoe et Sedovo, mitraillant et attaquant quelques points de contrôle.

La milice n’a évidemment pas assez de forces là-bas pour prendre et tenir les villes (et encore moins pour capturer Novoazovsk ou Marioupol). Mais en prenant connaissance de rapports selon lesquels un abri anti-bombardement avait été ouvert à Marioupol, le commandement de la junte dans la région a perdu ses nerfs. Ce n’est pas seulement que le vide le long de la frontière continue à s’étendre, c’est qu’il y a aussi une menace (même si pour le moment elle reste lointaine) sur Novoazovsk et Marioupol, du fait qu’il n’y a là que peu de forces de la junte, et que personne ne sait ce qui peut surgir depuis l’autre côté de la frontière. En outre, l’écart avec l’avant, au sud d’Amvrosievka, ne porte pas non plus à l’optimisme. De façon générale, ce qui se passe en ce moment n’est pas encore une offensive avec des objectifs précis, mais juste un raid de distraction sur les arrières de l’ennemi, qui s’est avéré être une surprise désagréable pour la junte. Pour être honnête, très peu de gens s’attendaient à voir des combats sur la côte de la mer d’Azov commencer aussi tôt. De façon générale, la tendance nous est favorable.

 

Ilovaysk

Aujourd’hui, près d’Ilovaysk, la junte a poursuivi ses tentatives « de casser le mur avec sa tête », en envoyant la quasi-totalité des forces prêtes au combat contre Ilovajsk. L’attaque s’est enlisée même avant que les têtes pensantes de la junte aient pu déclarer qu’Ilovajsk avait été prise une fois encore. Il s’agit d’un entêtement très bizarre, étant donné qu’un plan plus efficace consisterait à encercler et à prendre Mospino, et à combler les lacunes de l’avant jusqu’au sud d’Amvrosievka. L’intérêt stratégique de l’attaque est dépassé depuis longtemps ; il s’agit d’une tentative de renverser la situation, menée avec des forces insuffisantes, parce que, même si, par miracle, la junte prenait les ruines d’Ilovaysk et repoussait la milice, cela ne dépasserait pas le niveau du succès tactique dans le contexte de la – sombre – situation stratégique actuelle.

 

Saur-Mogila, Schachtersk et Torez

Les combats ont continué, les deux camps restant en grande partie sur leurs positions. Les unités mécanisées de la junte ont essayé d’avancer vers Miner et Thorez, mais ne sont guère allées bien loin.

Théoriquement, ces batailles sont bonnes pour la milice, puisque la junte dépense là des réserves sans but véritable. Du coup les bataillons punitifs (des unités de volontaires constituées d’activistes, de néo-nazis et de criminels libérés) ont commencer à soupçonner que le commandement de la junte conduisait délibérément le groupe tactique sud à la boucherie (de cela, deux versions sont données : selon l’une, ceux de la junte sont des agents du Kremlin ; selon l’autre, parce que c’est ainsi que Porochenko compte se débarrasser des éléments radicaux). L’un dans l’autre, encore une semaine ou deux de ces opérations, et la junte là-bas devra s’attendre à une surprise. L’encerclement sud n° 2 a tenu jusqu’ici, mais les pertes de la junte et les trophées de la milice là-bas seront considérables ; la milice porte actuellement son attaque sur Dyakovo et offre aux forces encerclées les mêmes conditions que précédemment : retraite en Russie, en laissant les véhicules à la milice.

 

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Donetsk

Au nord de Donetsk, la junte semble absolument épuisée, se contentant de prétendre que l’offensive qui a avorté se poursuit via les GSR et la continuation du pilonnage ; alors que les forces d’auto-défense de la milice ont réussi à lancer une offensive vers Uglegorsk, offensive qui, si elle n’a pas encore pris la ville, ne ressemble plus vraiment à un tremplin pour une attaque de la junte sur Yenakievo. La milice va essayer de prendre la ville dans les prochains jours afin de protéger Gorlovka et Yenakievo, et de barrer la route au groupe tactique qui cherche à couper Donetsk et Gorlovka. De manière générale, il est maintenant possible de dire avec certitude que l’attaque contre Donetsk a échoué, et qu’il n’y a pas de menace directe sur la ville. Et que ce n’est pas seulement que l’ennemi a été chassé de Yasinovataya et s’est replié sur Uglegorsk. Dans le secteur de Zhdanovka, il y a eu un autre mini-encerclement, et l’essentiel de la junte dans le secteur de Verhnyaya et Nizhnyaya Krynka a été anéanti, la milice ayant là aussi capturé des prisonniers et des trophées. Le front approche progressivement de Debalcevo, qui est l’un des objectifs prioritaires de la milice.

 

Debalcevo

Au nord de Debalcevo, les forces d’auto-défense ont porté un coup inattendu à la junte, vers le nord-ouest, avec pour résultat que les unités avancées ont pu se déplacer jusqu’à proximité de Severodonetsk. Il y a eu des déclarations ouvertement optimistes annonçant que la milice avait été près de reprendre Severodonetsk et Lisitchansk, mais en fait, elle manque de forces là-bas, et prendre deux grandes villes à la fois serait très problématique, surtout avec les seuls GRS avancés. La faiblesse des forces de la junte dans ce secteur offre diverses options pour une action offensive, car le fait est que le plus gros du groupe tactique de la junte qui a enlevé Lisitchansk à la milice s’est trouvé plus tard déplacé vers d’autres secteurs : certaines unités ont fait mouvement vers Debalcevo et Yasinovataya, d’autres sont parties pour Schast ‘e et Stanitsa Louganskaya. En conséquence, la milice a trouvé un point faible et a porté un coup sévère qui a conduit à une percée dans le front. Le principal est que cette percée, et le raid des groupes de sabotage et reconnaissance par la côte, démontre que la profondeur opérationnelle des forces ennemies n’est pas élevée. Après avoir percé le front ennemi dans ses zones de faiblesse, la milice est capable d’agir dans le vide opérationnel ainsi créé, où l’ennemi n’a pratiquement pas de réserves. Mais en raison du manque de forces de la milice, ces vilaines (pour la junte) percées n’ont pas encore abouti à des résultats décisifs. Il est clair que si la milice avait consacré 15 à 20 tanks, autant de BMP et 200 à 300 fantassins à l’un de ces vides, elle aurait pris les villes qui se trouvent sur l’arrière de l’ennemi. Mais pour l’instant la milice fait ce qu’elle peut.

 

Lougansk

L’offensive de la junte contre Lougansk a échoué. L’ennemi a été chassé de Hryaschevatoe ; il se maintient encore à Novosvetlovskaya, mais c’est là une action purement défensive. Les forces d’autodéfense de la milice ont déjà commencé une offensive contre Lutugino et Chast’e. La perte de l’une de ces deux villes serait un désastre complet pour le groupe tactique qui assiège Lougansk, car il se trouverait scindé en plusieurs parties – bien qu’une partie de ce groupe soit en fait déjà en situation d’encerclement opérationnel en ce moment. Aujourd’hui, comme il était prévisible, il y a eu une attaque par le sud dans le secteur de Volnuhino, et, de ce fait, il existe une menace directe contre Lutugino ; il y a déjà des groupes de combat de reconnaissance de la milice à la périphérie de la ville. Le sens général du combat ici, c’est que si la milice reprend Lutugino, elle sera alors en mesure de contrôler la route Lougansk-Krasny Luch, ce qui améliorera considérablement l’interconnexion du territoire novorossien et la coordination de ses forces armées. À cet égard, Lutugino et Debalcevo sont les principaux nœuds du réseau de transport dans la région, et leur contrôle constitue une partie de la lutte pour l’initiative opérationnelle.

En général, la situation, même si elle reste encore difficile, s’améliore de façon évidente. Dans un certain nombre de secteurs, la milice a maintenant l’offensive, alors que l’offensive de la junte a tourné court et se trouve à l’arrêt presque partout.

Colonel Cassad


Traduit en anglais par Daniel Mikhaïlovitch
Édité dans sa version originale  par Olga Luzanova

Traduit de l’anglais au français par Goklayed

 

Source : Ситуация на Донбассе к 24 августа 

(colonelcassad.livejournal.com, russe, 24-08-2014)

 

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Press Conference - Formation of a state - 24 Aug 2014

 

Alexander Zakharchenko, Premier ministre de la République populaire de Donetsk,

et Vladimir Kononov, ministre de la défense.    

Sous-titres en français, anglais et allemand. Transcription originale depuis le russe par Marina, puis sous-titrage en anglais par Augmented Ether et sous-titrage en français par Jean-Jacques pour vineyardsaker.fr.

 

> http://www.vineyardsaker.fr/

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/26/video-la-guerre-en-ukraine-entre-dans-une-nouvelle-etape-zakharchenko/

 

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Note de K. :

Sous-titres en anglais ou en français, c’est comme vous préférez !

(Servez vous du petit rectangle, à gauche de la roue dentelée (barre d'outils en bas du lecteur vidéo), pour modifier les sous-titres et choisir votre langue de prédilection !)

Si vous maîtrisez bien la langue de Shakespeare, Byron et Bruce Dickinson… optez pour les sous titres en anglais, ils sont de meilleure qualité ! Le français est bien aussi (aucune idée en ce qui concerne l’allemand !?), mais comporte quelques petites erreurs… rectifiées ci-dessous.  

 

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Entre 00:02:12 et 00:02:40, on peut lire :

« Maintenant, à propos de la parade. J'ai délibérément fait défiler les trophées sur le Square Lénine. Tout ce qui nous viendra de Kiev finira comme ça tôt ou tard. Plus il en viendra, plus nous pourrons restaurer rapidement notre économie. Comme vous le savez, la métallurgie est notre principale industrie. »

 

Ce qui semble assez incompréhensible, puisque l’on ne voit pas trop comment des prisonniers (« fait défiler » donne l’impression que les « trophées » sont en fait les prisonniers que la DNR/DPR a exhibé dans les rue de Donetsk le 24) pourraient relancer l’économie de la République !?

 

Il faut, en fait, lire/comprendre : « J’ai délibérément mis les trophées d’équipement (les blindés et véhicules détruits) en exposition sur la place Lénine. Tout ce qui nous viendra de Kiev finira comme ça tôt ou tard, et plus il en viendra, plus nous pourrons restaurer rapidement notre économie… vu que comme vous le savez, la métallurgie est notre principale industrie. » Pour bien saisir l’humour d’Alexander Zakharchenko , qui remercie Kiev de fournir aux métallurgistes du Donetsk autant de métal… via les véhicules que les Ukrainiens envoient se faire détruire !

 

La traduction anglaise est d’ailleurs très claire : « Now regarding the Parade. I deliberately put the trophy equipment on display on Lenin Square »… 

 

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00:03:13 :  « L'armée ukrainienne d'occupation agressive a foulé notre sol. »

 

Il faudrait en fait lire : La très agressive armée d’occupation Ukrainienne a foulé notre sol.

(Cf la trad anglaise : « The Ukrainian aggressive occupation army come to our soil. »)

 

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00:03:45 --> 00:03:54

« Ils lancent leurs sinistres attaques sur les complexes résidentiels civils avec (comprendre : « où résident ») des grand-mères des femmes et des enfants. »

 

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00:04:35 --> 00:04:22

« Maintenant, à propos des forces armées. C'est une force organisée avec un principe d'autorité indivisible qui interdit la désobéissance et le désordre, contrairement à ce qui se passe dans l'armée DNR de Makhnovist, etc. C'est un mensonge répandu par la junte de Kiev ainsi  que par ceux qui ont déchaîné les chars, les Grads et l'artillerie contre leur propre peuple. »

 

Lire/comprendre :

« Quelques mots à propos de NOS forces armées, maintenant… il s’agit d’une force uniforme, organisée, avec un principe d'autorité indivisible qui prévient et empêche désobéissance et désordre, contrairement à ce que disent ceux qui appellent l’armée de la République Nationale du Donetsk des Makhnovistes, etc… (Comprendre « comparent l’armée de la République Nationale du Donetsk à ce que fût l’armée (sous entendu « un tantinet bordélique ») Makhnoviste entre 1917 et 1921. / This is a uniform force, with the principle of undivided autorithy that prevents disobedience and disorder, contrary to those who call the DNR army Makhnovist, etc… )

 

(Note de K. : Une armée Makhnoviste qui n’était d’ailleurs pas si « bordélique » que ça, monsieur Kononov… et même très efficace, à sa façon… mais bon…)

 

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00:12:10 --> 00:12:29

« C'est Maidan tous les ans à Kiev, "Ceux qui ne sautent pas sont les Moskals".

L'Ouest débarque tous les 30-50 ans pour recevoir ce qu'il mérite. Maintenant, en 2014, ils sont légèrement retardés. »

 

Lire : « C'est Maidan tous les ans à Kiev : "qui ne saute pas est un Moskal".

L'Ouest débarque tous les 30-50 ans pour recevoir ce qu'il mérite. Maintenant, en 2014, ils sont juste légèrement en retard. »

 

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00:13:21 --> 00:13:58

« Je vais inviter plusieurs officiers de la marine française qui veulent combattre avec nous.

Ils veulent donner une interview. L'Europe combat avec nous. Les idéaux européens d'égalité, fraternité, et la Révolution française, comme dans la Marseillaise résonnent chez les

patriotes de France. »

 

Lire/comprendre :

« Je vais inviter plusieurs officiers de la marine française qui veulent combattre avec nous. Ils donneront une interview. L'Europe combat avec nous. Les idéaux européens d'égalité, fraternité ; ceux de la Révolution française, telle qu’elle est  (décrite/ressentie) dans la Marseillaise, résonnent (encore/toujours) chez les patriotes de France. »

 

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00:17:22 --> 00:17:43

« Expliquez-moi de quelle opération anti-terroriste il s'agit. Leurs forces de police, leurs services de renseignement sont impliqués, et non des unités de l'armée régulière, vehicules et avions militaires. Chers journalistes, rectifiez-moi si je me trompe. Si nous sommes des terroristes, alors les services de police et de renseignement doivent nous combattre. »

 

Lire/comprendre :

« Expliquez-moi de quel genre d’opération anti-terroriste il s'agit. (S’il s’agissait d’une opération anti-terroriste) Leurs forces de police, leurs services de renseignement devraient être impliqués… non des unités de l'armée régulière, des véhicules et avions militaires. Chers journalistes, rectifiez-moi si je me trompe… mais si nous sommes des terroristes, alors (se sont) les services de police et de renseignement (qui) doivent nous combattre (pas l’armée !). »

 

Novorossia, Donetsk, Alexander Zakharchenko, Vladimir Kononov, la fondation d'un état