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05/09/2014

Giulietto Chiesa sur l'Ukraine : la désinformation est totale

http://www.voltairenet.org/article185189.html

04/09/2014

Mistral perdant...

MISTRAL PERDANT : LA HONTE D’ÊTRE FRANÇAIS

 

Nous avions pu conserver, sinon de l’admiration, du moins un certain respect pour ceux qui nous gouvernent lorsque, il y a quelques semaines, François Hollande, suivi de Laurent Fabius, avait répondu face aux pressions d’Obama et de Cameron qu’un contrat était un contrat, et qu’il n’était pas question pour la France de renier tant son engagement juridique que le minimum de bonnes relations devant régner entre États qui ne sont pas en guerre.

C’était trop attendre. En prévision des vitupérations américaines, annoncées pour le prochain sommet de l’Otan au Pays de Galles, notre gouvernement a choisi de se coucher avant l’heure. Dès ce soir, Hollande a annoncé que le contrat concernant les deux Bâtiments de projection et de combat (BPC) signé avec la Russie serait suspendu, en attendant très vraisemblablement d’être totalement violé par un refus définitif de livrer le Vladivostok, déjà pourvu d’un équipage russe, et le second porte-hélicoptère, en cours d’assemblage (avec une poupe russe) dans les Chantiers de St-Nazaire, les deux navires, rappelons-le, ayant déjà été payés par les Russes.

Et cela pour « punir » Poutine de vouloir contribuer à l’officialisation de l’autonomie des provinces russophones de l’Ukraine, rebaptisées déjà par les autonomistes, avec un soutien affirmé de la population, la Novorussia. Rappelons pourtant qu’il ne s’agirait là que d’une mesure de bon sens, recommandée dès le début du conflit par un homme aussi modéré que Hubert Védrine, modéré mais que n’aveugle pas l’hystérie antirusse.

Or cette hystérie, qui n’était pas dans la nature des Français, est en permanence alimentée par Obama. Nous avons plusieurs fois rappelé que le désir profond d’Obama et du lobby militaro-industriel américain a toujours été d’anéantir la Russie en tant qu’État, le tort de Moscou étant de posséder un arsenal nucléaire équivalent à celui de l’Amérique. Certes, Obama, prudent, ne va pas prendre le risque d’affronter militairement les Russes. Il pousse par contre en avant les gouvernements décervelés de Pologne et des États Baltes, qui sont prêts à prendre les risques d’une guerre mondiale pour affronter la Russie, sans même se poser la question de savoir si la Russie d’aujourd’hui mérite encore d’être traitée en ennemi héréditaire.

Obama à Tallin, alors pourquoi pas Hollande à Ferguson ?

Aujourd’hui mercredi, Obama, dans un cortège de courbettes, est venu à Tallinn, en Estonie, pour une visite destinée à « rassurer les Baltes », qui, prétend-il, craignent pour leur sécurité (comme si Poutine pourrait prendre le risque insensé d’y envoyer des chars russes). On aurait espéré que l’Allemagne, la France et les pays latins, moins intoxiqués par la propagande antirusse que ne le sont nos voisins de l’est-européen, auraient expliqué à Obama qu’il n’avait rien à faire dans cette partie du monde. Qu’il aille plutôt traiter les problèmes à répétition que l’Amérique rencontre chez elle. Mais les éclairs au chocolat qui nous gouvernent ont préféré prendre les devants. Dans ces conditions, le sommet de l’Otan qui démarre aujourd’hui s’annonce sous les meilleurs auspices. Tous les membres pourront à l’unanimité prendre des dispositions militaires à l’encontre de la Russie, lesquelles ressembleront fort à des déclarations de guerre.

Nous avons honte d’être Français. Que de Gaulle n’est-il encore vivant, lui qui avait pris la décision historique de sortir de l’Otan ? Demain, auréolée de sa décision de suspendre les contrats concernant les BPC, et fière de sa résignation à en supporter les innombrables conséquences internationales, par exemple en ce qui concerne le contrat indien Rafale tant espéré, qui apparaît dorénavant très fragilisé, la carpette en chef qu’est devenue la France pourra peut-être recevoir sa récompense. Quelque chose comme le commentaire condescendant par lequel Obama a dit hier soir, mercredi 3 septembre, « la féliciter pour une décision qui s’imposait ».

 

Jean-Paul Baquiast, 4 sept. 2014, pour The French Saker.

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/04/mistral-perdant-honte-detre-francais/

 

Post-Scriptum : Concernant les Mistral russes à Saint Nazaire, observons, détail révélateur, que depuis l’arrivée de l’équipage russe, les autorités françaises avaient imposé à la population de St-Nazaire de se comporter avec lui d’une façon bien plus froide qu’elle ne le faisait avec les marins de la Kriegsmarine pendant la guerre. Les gens de mer s’en scandalisaient, comme d’ailleurs les syndicats des Chantiers. Jamais dans un port, de telles non-réceptions avaient été réservées à des équipages étrangers.

 

Pour approfondir sur le sujet de ces contrats :

Ce n’est pas seulement le Mistral qui est visé par les USA, mais le Rafale 

(vineyardsaker, français, 23-07-2014)

Livraison des Mistral à la Russie : un enjeu de souveraineté nationale pour la France (vineyardsaker, français, 22-07-2014)

 

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> http://www.vineyardsaker.fr/ 

> http://www.jean-paul-baquiast.fr/index.html

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La piteuse fuite du chef de "Dniepr-1"...

Ukraine/Novorossia :

La piteuse fuite du chef de "Dniepr-1" du chaudron d'Ilovaïsk...

 

Le commandant du bataillon "Dniepr-1" de la "Garde Nationale" Yuri Bereza a réussi de justesse à s'enfuir lors de la prise d'Ilovaisk par les FAN (Forces Armées de Novorossiya), en abandonnant ses troupes menacées d'encerclement.
Sa fuite filmée a été diffusée sur la chaine TV "Star" du "patron" de Bereza, l'oligarque Kolomoisky.
La vidéo montre Bereza quitter précipitamment le "chaudron" à bord d'une voiture blindée. 

La voiture roule à vive allure, les obus tombent autour, Une vitre vole en éclats. 

"Laissez passer, s'il vous plaît !" - hurle Bereza, s'adressant à un ennemi invisible. 

 

 

Il y a quelques mois, Bereza était beaucoup plus ambitieux - il était devenu célèbre suite à sa promesse "de boire une bière sur les ruines du Kremlin, à Moscou." 

En outre, selon certaines sources, le commandant du bataillon, "Dniepr-1" pourrait être impliqué dans le crash du Boeing 777 de Malaysian Airlines dans la région de Donetsk. 

En Août, les hackers de "cyber-berkut" ont publié un enregistrement de Bereza parlant avec le gouverneur adjoint de la région de Dniepropetrovsk Sviatoslav Oleynik, où il était question que l'avion ait été abattu par un missile 'air-air' de l'aviation ukrainienne.

Source : voenkor 

Via : Gaidéclin, Bertrand du Donbass

 

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Note de K. :

"Boire une bière sur les ruines du Kremlin / Laissez passer, s'il vous plaît !"...

Putain... ces types sont aussi fous que pathétiques !

 

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Le grand guerrier Yuri Bereza, et son ami, le big boss Igor Kolomoisky !  

02/09/2014

La Novorossia à la table des négociations

La Novorossia à la table des négociations

 

Un article signé Emilie Defresne, pour Médias-Presse-Info.

 

Le groupe de contact composé de l’Ambassadeur de Russie en Ukraine, Mikhaïl Zourabov, l’ancien président ukrainien Leonid Koutchma, le représentant officiel de l’OSCE pour les questions de règlement de la situation en Ukraine, Heidi Tagliavini et le vice-premier ministre de la RPD (République de Donetsk), Andreï Pourguine, s’est réuni aujourd’hui à Minsk en Biélorussie pour discuter de la situation en Ukraine.

La présence d’un représentant de la Nouvelle Russie à ces discussions montre l’affaiblissement de Kiev qui s’y était toujours opposé. Cette participation des insurgés aux discussions était demandée avec insistance par Moscou depuis le début du conflit, elle arrive dans un climat de succès militaires pour le Donbass qui, cette après-midi, à revendiqué un statut particulier dans le cadre de l’Ukraine.

Les deux républiques (Lougansk et Donetsk) exigent de Kiev l’arrêt des opérations militaires afin d’organiser des élections libres, reconnaître le statut officiel de la langue russe, l’amnistie des miliciens, des prisonniers politiques et des dirigeants politiques.

Elles se prononce aussi pour la reconnaissance de ses formations militaires, le droit de désigner les procureurs et les juges, l’ indépendance économique extérieure en vue d’une intégration à l’Union douanière avec la Russie, suivant l’accord commercial qui prévalait en Ukraine avant le renversement de Ianoukovitch par le coup d’Etat du Maïden, fomenté de l’étranger.

Les deux républiques proposent de créer dans ce but une commission en charge des modalités d’un accord sur le règlement pacifique du conflit et le redressement de la Novorossia.

Jamais les conditions n’ont été aussi favorables à la Nouvelle Russie pour imposer ses exigences, l’armée et les milices privées du pouvoir de Kiev étant en recul sur tous les fronts, tant en direction de Marioupol et de la mer d’Azov et qu’à Lougansk où elles ont du abandonner le contrôle de l’aéroport.

Hier au sommet de l’Europe les voix étaient discordantes.

Piotr Porochenko, le chef du pouvoir à Kiev, a quémandé une aide militaire qui ne lui a pas été accordée, tout au plus a-t-il obtenu une vague promesse que de nouvelles sanctions contre la Russie allaient être examinées. Certains chefs d’Etat s’opposent ouvertement à de nouvelles sanctions économiques. Les intérêts économiques de l’UE étant de plus en plus compromis et les acteurs des secteurs touchés par les sanctions boomerang russes, de plus en plus mécontents.

Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka à déclaré à son retour à Prague après le sommet de l’UE de Bruxelles que les questions concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à l’UE ne pourront pas être résolues tant que le conflit armé se poursuivrait dans l’Est du pays.

Comme en échos, Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan, précise que dans l’état actuel, l’Ukraine ne répond pas aux exigences d’une alliance avec l’OTAN, notamment en ce qui concerne sa politique « hors blocs » qu’il l’appelle à réformer. Mais cela serait-il possible si l’accord commercial réclamé par les insurgés du Donbass leur est accordé ? La Russie pourra-t-elle accepter que les USA vienne la narguer presqu’à domicile ? Imaginons que la Russie fasse une alliance militaire avec le Mexique et le Canada !

Aux USA, le sénateur Dianne Feinstein, une démocrate qui dirige le Comité spécial sur le renseignement de la Chambre haute du Congrès, doute que les sanctions imposées contre la Russie soient efficaces:

« Certains appellent à attendre que les sanctions entrent en vigueur et l’état de l’économie russe s’aggrave. Je ne suis pas d’accord avec cela. Les Russes sont très courageux et surmonteront toutes les difficultés économiques. Je ne suis pas sûre que ces sanctions puissent avoir de l’effet », a-t-elle indiqué à la télévision américaine.

Alors qu’Obama a dans son viseur les élections présidentielles, il doit faire face à l’offensive des djihadistes en Irak et en Syrie. De quoi, peut-être, calmer l’offensive étatsunienne au moins momentanément. Néanmoins on sent l’Occident très agacé par les succès de la Novorossia remportés contre les miliciens de Kiev. Fabius s’est montré tout particulièrement agressif… Peut-être est-ce ce qui a encouragé Porochenko à demander aux USA de ranger les républiques de Donetsk et de Lougansk parmi les organisations terroristes. On sait en effet que les Etats-Unis n’ont besoin d’aucun mandat international pour ranger un pays dans « l’axe du mal »… On sait où cela a mené l’Irak : autrefois pays calme et prospère! Aujourd’hui, suite à l’agression américaine -sans aucun mandat de l’ONU - ce pays est livré à la barbarie la plus abominable. Est-ce ce que Porochenko souhaite pour le pays dont il a la charge ?

 

Emilie Defresne

Source : http://medias-presse.info/la-novorossia-a-la-table-des-negociations/14735

 

RPD, RPL, RND, République Populaire de Donetsk, Novorossia, Novorossiya, Donetsk, Lougansk, Ukraine, Donbass, table des négociations

RPD, RPL, RND, République Populaire de Donetsk, Novorossia, Novorossiya, Donetsk, Lougansk, Ukraine, Donbass, table des négociations

01/09/2014

Volontaires français en Novorossia, entretien...

 

French volunteers of DPR Army, entretien en français et en anglais.

Source / Via 

http://gaideclin.blogspot.fr/

 

Zakhartchenko & Mozgovoï : ce qui doit être dit...

Alexandre Zakhartchenko, premier ministre de la République Populaire de Donetsk, s'adresse à des prisonniers de l'armée régulière ukrainienne (s/t en anglais) :  

 

 

Source : http://www.youtube.com/channel/UCG2L5r9T5iYCH0Mmgq85jNQ

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

> http://gaideclin.blogspot.fr/2014/09/ukrainenovorossia-sitrep-des-combats-du.html

 

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Déclaration d'Alexandre Mozgovoï, Commandant en chef des forces de la République Populaire de Lougansk (sous-titres en français) :

 

 

Source : http://www.youtube.com/user/Laurageai/videos

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/

 http://gaideclin.blogspot.fr/2014/08/ukrainenovorossia-mozgovoi-explique-la.html

29/08/2014

Carte des opérations militaires en Novorossia / 23-29 août 2014

Cliquez sur les mots en orange > Carte des opérations

Pour agrandir la carte en haute définition (3,5 Mo)
(Légendes en anglais)

 karta_ahartin_29_aug.jpg

Carte des opérations militaires en Novorossia du 23 au 29 août 2014

Source : slavyangrad

Via : http://www.vineyardsaker.fr/

28/08/2014

Vue d’ensemble de la situation – 1ère partie

Vue d’ensemble

de la situation dans la région du Donbass,

1ère partie.  

 

Un article originellement parusur The Vineyard of the Saker 

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/28/vue-densemble-situation-region-du-donbass-1/ 

 

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Les combats dans la zone côtière

Récemment encore, cela aurait pu sembler risible, mais aujourd’hui, les combats ont commencé dans la région de Novoazovsk, où un nœud de défense anti-aérienne puissant et un méli-mélo de différentes unités à la capacité de combat douteuse étaient stationnées depuis avril pour couvrir la frontière avec la Russie. Après que l’encerclement sud n° 2 s’est formé, les miliciens ont commencé à sonder les autres points de contrôle au sud-ouest de Marinovka, et ont été surpris de découvrir qu’il n’y avait presque pas de défenses. Toutes les forces ont été réparties le long de la ligne de front principale, créant un vide au sud d’Amvrosievka, qui n’a été que partiellement contrôlé par les forces de couverture. Dans un premier temps, les groupes de sabotage et de reconnaissance de la milice (« GSR ») ont commencé à s’infiltrer au sud-ouest, ce qui a conduit à la capture du poste de contrôle frontalier d’« Uspenka ». Après cela, la milice a fait irruption jusqu’à la côte, car il n’y avait devant elle aucune force sérieuse de la junte. En conséquence, plusieurs groupes GSR ont fait mouvement jusqu’à presque atteindre Novoazovsk et les villes de Holodnoe et Sedovo, mitraillant et attaquant quelques points de contrôle.

La milice n’a évidemment pas assez de forces là-bas pour prendre et tenir les villes (et encore moins pour capturer Novoazovsk ou Marioupol). Mais en prenant connaissance de rapports selon lesquels un abri anti-bombardement avait été ouvert à Marioupol, le commandement de la junte dans la région a perdu ses nerfs. Ce n’est pas seulement que le vide le long de la frontière continue à s’étendre, c’est qu’il y a aussi une menace (même si pour le moment elle reste lointaine) sur Novoazovsk et Marioupol, du fait qu’il n’y a là que peu de forces de la junte, et que personne ne sait ce qui peut surgir depuis l’autre côté de la frontière. En outre, l’écart avec l’avant, au sud d’Amvrosievka, ne porte pas non plus à l’optimisme. De façon générale, ce qui se passe en ce moment n’est pas encore une offensive avec des objectifs précis, mais juste un raid de distraction sur les arrières de l’ennemi, qui s’est avéré être une surprise désagréable pour la junte. Pour être honnête, très peu de gens s’attendaient à voir des combats sur la côte de la mer d’Azov commencer aussi tôt. De façon générale, la tendance nous est favorable.

 

Ilovaysk

Aujourd’hui, près d’Ilovaysk, la junte a poursuivi ses tentatives « de casser le mur avec sa tête », en envoyant la quasi-totalité des forces prêtes au combat contre Ilovajsk. L’attaque s’est enlisée même avant que les têtes pensantes de la junte aient pu déclarer qu’Ilovajsk avait été prise une fois encore. Il s’agit d’un entêtement très bizarre, étant donné qu’un plan plus efficace consisterait à encercler et à prendre Mospino, et à combler les lacunes de l’avant jusqu’au sud d’Amvrosievka. L’intérêt stratégique de l’attaque est dépassé depuis longtemps ; il s’agit d’une tentative de renverser la situation, menée avec des forces insuffisantes, parce que, même si, par miracle, la junte prenait les ruines d’Ilovaysk et repoussait la milice, cela ne dépasserait pas le niveau du succès tactique dans le contexte de la – sombre – situation stratégique actuelle.

 

Saur-Mogila, Schachtersk et Torez

Les combats ont continué, les deux camps restant en grande partie sur leurs positions. Les unités mécanisées de la junte ont essayé d’avancer vers Miner et Thorez, mais ne sont guère allées bien loin.

Théoriquement, ces batailles sont bonnes pour la milice, puisque la junte dépense là des réserves sans but véritable. Du coup les bataillons punitifs (des unités de volontaires constituées d’activistes, de néo-nazis et de criminels libérés) ont commencer à soupçonner que le commandement de la junte conduisait délibérément le groupe tactique sud à la boucherie (de cela, deux versions sont données : selon l’une, ceux de la junte sont des agents du Kremlin ; selon l’autre, parce que c’est ainsi que Porochenko compte se débarrasser des éléments radicaux). L’un dans l’autre, encore une semaine ou deux de ces opérations, et la junte là-bas devra s’attendre à une surprise. L’encerclement sud n° 2 a tenu jusqu’ici, mais les pertes de la junte et les trophées de la milice là-bas seront considérables ; la milice porte actuellement son attaque sur Dyakovo et offre aux forces encerclées les mêmes conditions que précédemment : retraite en Russie, en laissant les véhicules à la milice.

 

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Donetsk

Au nord de Donetsk, la junte semble absolument épuisée, se contentant de prétendre que l’offensive qui a avorté se poursuit via les GSR et la continuation du pilonnage ; alors que les forces d’auto-défense de la milice ont réussi à lancer une offensive vers Uglegorsk, offensive qui, si elle n’a pas encore pris la ville, ne ressemble plus vraiment à un tremplin pour une attaque de la junte sur Yenakievo. La milice va essayer de prendre la ville dans les prochains jours afin de protéger Gorlovka et Yenakievo, et de barrer la route au groupe tactique qui cherche à couper Donetsk et Gorlovka. De manière générale, il est maintenant possible de dire avec certitude que l’attaque contre Donetsk a échoué, et qu’il n’y a pas de menace directe sur la ville. Et que ce n’est pas seulement que l’ennemi a été chassé de Yasinovataya et s’est replié sur Uglegorsk. Dans le secteur de Zhdanovka, il y a eu un autre mini-encerclement, et l’essentiel de la junte dans le secteur de Verhnyaya et Nizhnyaya Krynka a été anéanti, la milice ayant là aussi capturé des prisonniers et des trophées. Le front approche progressivement de Debalcevo, qui est l’un des objectifs prioritaires de la milice.

 

Debalcevo

Au nord de Debalcevo, les forces d’auto-défense ont porté un coup inattendu à la junte, vers le nord-ouest, avec pour résultat que les unités avancées ont pu se déplacer jusqu’à proximité de Severodonetsk. Il y a eu des déclarations ouvertement optimistes annonçant que la milice avait été près de reprendre Severodonetsk et Lisitchansk, mais en fait, elle manque de forces là-bas, et prendre deux grandes villes à la fois serait très problématique, surtout avec les seuls GRS avancés. La faiblesse des forces de la junte dans ce secteur offre diverses options pour une action offensive, car le fait est que le plus gros du groupe tactique de la junte qui a enlevé Lisitchansk à la milice s’est trouvé plus tard déplacé vers d’autres secteurs : certaines unités ont fait mouvement vers Debalcevo et Yasinovataya, d’autres sont parties pour Schast ‘e et Stanitsa Louganskaya. En conséquence, la milice a trouvé un point faible et a porté un coup sévère qui a conduit à une percée dans le front. Le principal est que cette percée, et le raid des groupes de sabotage et reconnaissance par la côte, démontre que la profondeur opérationnelle des forces ennemies n’est pas élevée. Après avoir percé le front ennemi dans ses zones de faiblesse, la milice est capable d’agir dans le vide opérationnel ainsi créé, où l’ennemi n’a pratiquement pas de réserves. Mais en raison du manque de forces de la milice, ces vilaines (pour la junte) percées n’ont pas encore abouti à des résultats décisifs. Il est clair que si la milice avait consacré 15 à 20 tanks, autant de BMP et 200 à 300 fantassins à l’un de ces vides, elle aurait pris les villes qui se trouvent sur l’arrière de l’ennemi. Mais pour l’instant la milice fait ce qu’elle peut.

 

Lougansk

L’offensive de la junte contre Lougansk a échoué. L’ennemi a été chassé de Hryaschevatoe ; il se maintient encore à Novosvetlovskaya, mais c’est là une action purement défensive. Les forces d’autodéfense de la milice ont déjà commencé une offensive contre Lutugino et Chast’e. La perte de l’une de ces deux villes serait un désastre complet pour le groupe tactique qui assiège Lougansk, car il se trouverait scindé en plusieurs parties – bien qu’une partie de ce groupe soit en fait déjà en situation d’encerclement opérationnel en ce moment. Aujourd’hui, comme il était prévisible, il y a eu une attaque par le sud dans le secteur de Volnuhino, et, de ce fait, il existe une menace directe contre Lutugino ; il y a déjà des groupes de combat de reconnaissance de la milice à la périphérie de la ville. Le sens général du combat ici, c’est que si la milice reprend Lutugino, elle sera alors en mesure de contrôler la route Lougansk-Krasny Luch, ce qui améliorera considérablement l’interconnexion du territoire novorossien et la coordination de ses forces armées. À cet égard, Lutugino et Debalcevo sont les principaux nœuds du réseau de transport dans la région, et leur contrôle constitue une partie de la lutte pour l’initiative opérationnelle.

En général, la situation, même si elle reste encore difficile, s’améliore de façon évidente. Dans un certain nombre de secteurs, la milice a maintenant l’offensive, alors que l’offensive de la junte a tourné court et se trouve à l’arrêt presque partout.

Colonel Cassad


Traduit en anglais par Daniel Mikhaïlovitch
Édité dans sa version originale  par Olga Luzanova

Traduit de l’anglais au français par Goklayed

 

Source : Ситуация на Донбассе к 24 августа 

(colonelcassad.livejournal.com, russe, 24-08-2014)

 

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Press Conference - Formation of a state - 24 Aug 2014

 

Alexander Zakharchenko, Premier ministre de la République populaire de Donetsk,

et Vladimir Kononov, ministre de la défense.    

Sous-titres en français, anglais et allemand. Transcription originale depuis le russe par Marina, puis sous-titrage en anglais par Augmented Ether et sous-titrage en français par Jean-Jacques pour vineyardsaker.fr.

 

> http://www.vineyardsaker.fr/

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/26/video-la-guerre-en-ukraine-entre-dans-une-nouvelle-etape-zakharchenko/

 

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Note de K. :

Sous-titres en anglais ou en français, c’est comme vous préférez !

(Servez vous du petit rectangle, à gauche de la roue dentelée (barre d'outils en bas du lecteur vidéo), pour modifier les sous-titres et choisir votre langue de prédilection !)

Si vous maîtrisez bien la langue de Shakespeare, Byron et Bruce Dickinson… optez pour les sous titres en anglais, ils sont de meilleure qualité ! Le français est bien aussi (aucune idée en ce qui concerne l’allemand !?), mais comporte quelques petites erreurs… rectifiées ci-dessous.  

 

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Entre 00:02:12 et 00:02:40, on peut lire :

« Maintenant, à propos de la parade. J'ai délibérément fait défiler les trophées sur le Square Lénine. Tout ce qui nous viendra de Kiev finira comme ça tôt ou tard. Plus il en viendra, plus nous pourrons restaurer rapidement notre économie. Comme vous le savez, la métallurgie est notre principale industrie. »

 

Ce qui semble assez incompréhensible, puisque l’on ne voit pas trop comment des prisonniers (« fait défiler » donne l’impression que les « trophées » sont en fait les prisonniers que la DNR/DPR a exhibé dans les rue de Donetsk le 24) pourraient relancer l’économie de la République !?

 

Il faut, en fait, lire/comprendre : « J’ai délibérément mis les trophées d’équipement (les blindés et véhicules détruits) en exposition sur la place Lénine. Tout ce qui nous viendra de Kiev finira comme ça tôt ou tard, et plus il en viendra, plus nous pourrons restaurer rapidement notre économie… vu que comme vous le savez, la métallurgie est notre principale industrie. » Pour bien saisir l’humour d’Alexander Zakharchenko , qui remercie Kiev de fournir aux métallurgistes du Donetsk autant de métal… via les véhicules que les Ukrainiens envoient se faire détruire !

 

La traduction anglaise est d’ailleurs très claire : « Now regarding the Parade. I deliberately put the trophy equipment on display on Lenin Square »… 

 

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00:03:13 :  « L'armée ukrainienne d'occupation agressive a foulé notre sol. »

 

Il faudrait en fait lire : La très agressive armée d’occupation Ukrainienne a foulé notre sol.

(Cf la trad anglaise : « The Ukrainian aggressive occupation army come to our soil. »)

 

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00:03:45 --> 00:03:54

« Ils lancent leurs sinistres attaques sur les complexes résidentiels civils avec (comprendre : « où résident ») des grand-mères des femmes et des enfants. »

 

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00:04:35 --> 00:04:22

« Maintenant, à propos des forces armées. C'est une force organisée avec un principe d'autorité indivisible qui interdit la désobéissance et le désordre, contrairement à ce qui se passe dans l'armée DNR de Makhnovist, etc. C'est un mensonge répandu par la junte de Kiev ainsi  que par ceux qui ont déchaîné les chars, les Grads et l'artillerie contre leur propre peuple. »

 

Lire/comprendre :

« Quelques mots à propos de NOS forces armées, maintenant… il s’agit d’une force uniforme, organisée, avec un principe d'autorité indivisible qui prévient et empêche désobéissance et désordre, contrairement à ce que disent ceux qui appellent l’armée de la République Nationale du Donetsk des Makhnovistes, etc… (Comprendre « comparent l’armée de la République Nationale du Donetsk à ce que fût l’armée (sous entendu « un tantinet bordélique ») Makhnoviste entre 1917 et 1921. / This is a uniform force, with the principle of undivided autorithy that prevents disobedience and disorder, contrary to those who call the DNR army Makhnovist, etc… )

 

(Note de K. : Une armée Makhnoviste qui n’était d’ailleurs pas si « bordélique » que ça, monsieur Kononov… et même très efficace, à sa façon… mais bon…)

 

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00:12:10 --> 00:12:29

« C'est Maidan tous les ans à Kiev, "Ceux qui ne sautent pas sont les Moskals".

L'Ouest débarque tous les 30-50 ans pour recevoir ce qu'il mérite. Maintenant, en 2014, ils sont légèrement retardés. »

 

Lire : « C'est Maidan tous les ans à Kiev : "qui ne saute pas est un Moskal".

L'Ouest débarque tous les 30-50 ans pour recevoir ce qu'il mérite. Maintenant, en 2014, ils sont juste légèrement en retard. »

 

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00:13:21 --> 00:13:58

« Je vais inviter plusieurs officiers de la marine française qui veulent combattre avec nous.

Ils veulent donner une interview. L'Europe combat avec nous. Les idéaux européens d'égalité, fraternité, et la Révolution française, comme dans la Marseillaise résonnent chez les

patriotes de France. »

 

Lire/comprendre :

« Je vais inviter plusieurs officiers de la marine française qui veulent combattre avec nous. Ils donneront une interview. L'Europe combat avec nous. Les idéaux européens d'égalité, fraternité ; ceux de la Révolution française, telle qu’elle est  (décrite/ressentie) dans la Marseillaise, résonnent (encore/toujours) chez les patriotes de France. »

 

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00:17:22 --> 00:17:43

« Expliquez-moi de quelle opération anti-terroriste il s'agit. Leurs forces de police, leurs services de renseignement sont impliqués, et non des unités de l'armée régulière, vehicules et avions militaires. Chers journalistes, rectifiez-moi si je me trompe. Si nous sommes des terroristes, alors les services de police et de renseignement doivent nous combattre. »

 

Lire/comprendre :

« Expliquez-moi de quel genre d’opération anti-terroriste il s'agit. (S’il s’agissait d’une opération anti-terroriste) Leurs forces de police, leurs services de renseignement devraient être impliqués… non des unités de l'armée régulière, des véhicules et avions militaires. Chers journalistes, rectifiez-moi si je me trompe… mais si nous sommes des terroristes, alors (se sont) les services de police et de renseignement (qui) doivent nous combattre (pas l’armée !). »

 

Novorossia, Donetsk, Alexander Zakharchenko, Vladimir Kononov, la fondation d'un état

27/08/2014

Que se passe-t-il avec les « chaudrons » Ukies ?

Que se passe-t-il avec les « chaudrons » Ukies ?

Un article originellement paru sur Le Saker, le 26 août 2014.

 

Beaucoup se demandent ce qui se passe avec ces fameux « chaudrons » à l’intérieur desquels les forces ukies semblent se faire encercler encore et encore. Les généraux ukies seraient-ils tout simplement stupides, ou alors quel est le problème ? Je vais essayer d’expliquer.

 

Rappelez-vous que les forces ukies sont généralement des forces « lourdes ». Elles ont beaucoup de chars, d’artillerie, beaucoup de munitions, beaucoup de soldats, etc. Au moins au début. Elles sont aussi de beaucoup inférieures en termes de compétence tactique, de moral et de volonté. En comparaison, les forces de la résistance ont considérablement moins de chars, moins de pièces d’artillerie, beaucoup moins de munitions et moins de soldats aussi. Mais leur moral est très haut, leur habileté tactique excellente, et elles se battent sur leur propre sol – un grand avantage que de se battre sur son « propre terrain » ! Ajoutez à tout cela que les Ukies tentent désespérément de prouver au monde qu’ils sont « en train de gagner », alors que la Résistance tente d’éjecter une force d’occupation. Maintenant, si vous gardez tout cela à l’esprit, vous comprendrez très facilement comment ces « chaudrons » se forment.

 

Cela se passe en général de la façon suivante :

Les pouvoirs politiques à Kiev ordonnent aux commandants de la soi-disant « opération anti-terroriste » de présenter des résultats. Ces derniers se réunissent et définissent ce qu’ils considèrent comme un certain nombre de villes et villages clés. Ils donnent alors l’ordre à leurs forces d’entrer dans ces villes ou villages et de les prendre. Les forces de la junte se déplacent donc de façon à y entrer et, comme elles disposent d’une puissance de feu bien supérieure, elles détruisent généralement quelques barrages routiers de la résistance sur les axes principaux de manière à passer et à faire mouvement pour ensuite capturer les villes en question. À ce stade, elles annoncent dans leur rapport « mission accomplie : notre drapeau flotte sur les bâtiments administratifs de telle ville ». La BBC reprend l’info qui lui est communiquée par les Ukies, et le monde prend connaissance d’une nouvelle victoire Ukie. Dans l’intervalle, les équipes ukies chargées de faire régner la terreur sont amenées sur place pour dénicher tous les sympathisants de la résistance dans les villes occupées. En ce qui concerne les tanks, ils sont utilisés pour protéger la force ukie, alors que leur artillerie est, elle, utilisée pour des tirs à longue portée destinés à terroriser la population de la ville suivante sur la liste.

 

Ensuite, tout s’enchaîne.

Tout d’abord, des forces importantes ont besoin de beaucoup de carburant, de lubrifiants, de munitions, de fournitures, de nourriture, etc. Mais les routes sont constamment soumises aux attaques des forces de la Résistance. Ensuite, les Novorossiens amènent, lentement mais inévitablement, de l’artillerie, laquelle commence à s’appesantir sur les forces ukies. Peu à peu, quoiqu’elles soient supérieures en nombre, celles-ci se voient contraintes de se retrancher, tandis que la Résistance reprend le contrôle des principales routes et des villes environnantes. Ca y est : le cercle s’est fermé, les Ukies sont encerclés et un « chaudron » s’est formé.

 

À ce moment-là, il se produit deux choses : a) les Ukies essaient de battre en retraite ; b) des renforts sont envoyés pour les secourir. Mais à ce stade, la densité et la qualité des forces de la Résistance est suffisante pour bloquer les routes principales et prévenir aussi bien retraites que renforts. Dans certains cas, les Ukies réussissent tout de même à sortir ou à se renforcer, mais c’est généralement à grands frais, en équipements et en vies.

 

Et cela m’amène à un autre point important :

Les Ukies préfèrent se battre sur les routes principales ; la Résistance est comme chez elle dans les forêts, les collines, les champs et les buissons (ce que l’armée russe appelle le « vert »). Cela signifie que les mouvements ukies sont très prévisibles. Ce qui n’est pas le cas pour la Résistance. Les Ukies craignent le « vert » ; les Novorossiens l’adorent. Je n’ai pas jusqu’ici connaissance d’une seule bataille dans laquelle les Ukies aient essayé d’attaquer par le « vert » ou depuis le « vert ». Les Novorossiens font cela tout le temps.

Très vite, pour les Ukies encerclés, l’approvisionnement devient un véritable problème ; comme l’ensemble des forces aériennes ukies est plus ou moins hors service, et vu la densité des armes anti-aériennes de la Résistance, même les grandes unités passent alors du mode combat à un mode de survie. Au moins 4 escadrons de la mort ukies sont dans ce mode en ce moment, aujourd’hui même.

 

Mais rappelez-vous, les Ukies n’ont pas pour autant perdu leur avantage en blindés et en puissance de feu ; il n’est donc pas facile de réduire et d’écraser un chaudron, et c’est pourquoi il faut à la Résistance tellement de temps pour finalement en finir avec eux. C’est ce qu’ils font cependant, une poche après l’autre. S’ils en avaient le temps et les forces, ils pourraient le faire facilement, mais ils ne le font pas.

 

À l’heure actuelle, les principales forces qui protègent Marioupol sont toutes coincées dans 2 ou 3 chaudrons au sud-est de Donetsk. Mais au lieu de perdre du temps à les réduire, les forces armées Novorossiennes ont lancé une attaque le long de la côte de la mer d’Azov, vers Marioupol où les Ukies sont déjà en mode panique, étant donné qu’il ne reste pratiquement rien entre eux et la Résistance. Et c’est la bonne décision pour les Novorossiens.

 

Tout comme aux échecs, une pièce bloquée est fondamentalement inutile, et il en va de même d’une force ukie enfermée dans un chaudron. Ce qui est important à ce moment-là, c’est de garder l’initiative et de pousser son avantage. C’est pourquoi la Résistance pousse vers Marioupol. Si cette ville vient à être prise, ou même encerclée, ou si les chaudrons au sud de Donetsk sont réduits, cela se traduira par un effondrement de l’ensemble du front sud de l’attaque ukie contre la Novorossia.

 

L’affaire n’est pas sans risques, cependant. Tout d’abord, toute force novorossienne déplacée dans ou vers Marioupol risque d’être elle-même coupée et encerclée par des renforts ukies. Maintenant, je ne sais pas de façon certaine ce que comptent faire les Ukies, mais je vous parie que c’est la panique totale à Kiev, et que des renforts sont envoyés de tout le pays pour empêcher Marioupol de tomber aux mains des Novorossiens. Ceux-ci doivent veiller à garder un œil très attentif par dessus leur épaule (mais là, je suis à peu près sûr que les nombreux yeux du GRU, dans l’espace et sur le terrain, le font déjà pour eux). Deuxièmement, les Ukies encerclés peuvent essayer de joindre leurs forces et ensuite soit de percer, soit de lancer une attaque vers le nord. S’ils échouent, ils feront probablement ce qu’ils ont fait dans le passé, à savoir courir pour sauver leur vie et abandonner tout leur équipement lourd, ou se battre jusqu’au dernier homme. Les deux options conviennent aux Novorossiens.

 

J’espère que cette brève explication (quelque peu simplifiée) expliquera, au moins dans les grandes lignes, pourquoi et comment ces fameux « chaudrons » ne cessent de se former.

 

Bon courage, et salutations :

Le Saker

 

Source : http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/27/se-passe-t-il-les-chaudrons-ukies/

Original : http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/08/what-is-deal-with-ukie-cauldrons.html

 

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