26/08/2014
Pas besoin d'être un expert...
Un rapide survol des gros titres des dépêches des 2 derniers jours (RIA Novosti, Reuters, etc. N'hésitez pas à faire le tour complet, même les merdias occidentaux "aux ordres" commencent à mettre de l'eau dans leur vin !), permet très rapidement de comprendre qui - de la Russie ou des banksters qui dirigent les USA et l'U.E - est en train de prendre l'avantage dans l'actuel bras de fer qui les oppose !
Jugez plutôt :
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Ukraine : les forces d'autodéfense passent à la contre-offensive
Le commandant du bataillon Donbass annonce le recrutement des groupes de guérilla
Le commandant du bataillon Donbass de l'armée ukrainienne Semen Sementchenko a annoncé sur Facebook le recrutement des groupes de guérilla.
Selon lui, une réunion des leaders de différentes régions aura lieu dans quelques jours et une conférence de presse sera donnée après la formation d'un organe constituant. Le commandant du bataillon Donbass a appelé le président d'Ukraine et le gouvernement à commencer à préparer ouvertement le pays à la guerre de guérilla.
Fabius : la France est ouverte au dialogue avec la Russie
France : Hollande demande au Premier ministre de former un nouveau gouvernement (Elysée)
Ukraine : La Russie va envoyer un nouveau convoi humanitaire et en a informé Kiev (Lavrov)
Moscou va envoyer un deuxième convoi humanitaire et en a informé Kiev, a indiqué lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, quelques jours après l'entrée sur le territoire ukrainien du premier convoi, rapporte l'AFP.
"Nous avons envoyé hier une note officielle au ministère ukrainien des Affaires étrangères indiquant notre intention d'envoyer un nouveau convoi humanitaire", a annoncé le ministre lors d'une conférence de presse.
"Nous sommes certains que cela se fera dès cette semaine", a continué M. Lavrov, précisant que la "liste détaillée" de la cargaison des camions du convoi avait été fournie à Kiev, avec la note.
"Nous espérons que les malentendus qui ont eu lieu lors du passage du premier convoi seront pris en compte et qu'il n'y aura plus de retards artificiels", a indiqué le ministre.
L'Argentine est prête à conquérir le marché russe
Une délégation du gouvernement argentin, chapeautée par les ministres de l'Agriculture et de l'Industrie, était à Moscou pour évoquer une éventuelle expansion des fournitures de produits agroalimentaires en Russie après l'embargo qu'elle a imposé sur les produits occidentaux, rapportent des sources diplomatiques, écrit lundi 25 août le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Crash/Boeing : rétention par Kiev des contacts entre les pilotes survolant la zone et les contrôleurs
Certains prédisent à la France le titre de «grand malade» de l'Europe (expert)
La cote de popularité extrêmement basse du président français François Hollande s'explique directement par la situation socio-économique de la France et les problèmes économiques du pays, a déclaré lundi Alexeï Gromyko, directeur par intérim de l'Institut de l'Europe.
L'Ifop vient de publier les résultats d'un sondage selon lequel seulement 17% des Français approuvent les actions du président Hollande. Les 80% restants désapprouvent "plutôt" ou "complètement" sa politique.
Est de l'Ukraine : une "catastrophe humanitaire" (secrétaire général de l'OSCE)
Intervenant lundi dans le cadre d'une table ronde au Forum européen d'Alpbach, dans l'ouest de l'Autriche, le secrétaire général de l'OSCE Lamberto Zannier a qualifié de "catastrophe humanitaire" la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine.
( Note de K. : non non, vous ne rêvez pas ! )
Et d'espérer que les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, discuteraient à Minsk du transfert de l'aide humanitaire russe en Ukraine et arriveraient à une entente.
Gaz : le PDG de Gazprom et l'ambassadeur chinois évoquent les livraisons russes
Le PDG du groupe russe Gazprom, Alexeï Miller, et l'ambassadeur de Chine en Russie, Li Hui, ont évoqué lundi les perspectives de la coopération énergétique entre les deux pays, mettant l'accent sur les livraisons de gaz russe à la Chine, indique le groupe dans un communiqué.
"En mai dernier, Gazprom et la compagnie chinoise CNPC ont signé un contrat de 400 milliards d'euros prévoyant la livraison à la Chine de 38 milliards de mètres cubes de gaz par an - et ce pendant 30 ans - acheminés via l'itinéraire est (par une ramification du gazoduc Force de la Sibérie). Ce gaz proviendra des gisements situés en Sibérie orientale", lit-on en substance dans le communiqué.
Selon M. Miller, la signature de ce contrat a ouvert la voie aux négociations sur les livraisons de gaz à la Chine via l'itinéraire ouest. Le gaz nécessaire pour alimenter ces livraisons doit provenir de gisements situés en Sibérie occidentale. Il s'agit des mêmes gisements que ceux utilisés actuellement pour fournir du gaz à l'Europe.
La construction du gazoduc Force de la Sibérie doit débuter le 1er septembre.
Ukraine : les victimes et la crise humanitaire compliquent la réconciliation (OSCE)
Le nombre grandissant de victimes et la crise humanitaire dans l'est de l'Ukraine compliquent sensiblement le processus de réconciliation dans ce pays, a indiqué lundi le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le président et ministre suisse des Affaires étrangères Didier Burkhalter.
Il estime que "le nombre croissant de victimes, la crise humanitaire grandissante et la destruction des infrastructures suite à la guerre dans le sud-est de l'Ukraine laisseront des plaies profondes".
"Des difficultés énormes sont à surmonter pour assurer la réconciliation et la reconstruction, et pour offrir de nouvelles perspectives et possibilités aux gens", a déclaré M. Burkhalter cité par le site officiel du gouvernement suisse.
Une nouvelle aide à l'Ukraine évoquée entre la Croix-Rouge russe et le CIRC
Lors de leur rencontre prévue le 28 août avec Pascal Cuttat, chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Russie, Biélorussie, Ukraine et Moldavie, les représentants de la Croix-Rouge russe évoqueront l'expédition éventuelle d'un nouveau convoi d'aide humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine.
La Russie envisage d'envoyer un deuxième convoi humanitaire en Ukraine, cette fois-ci à Donetsk.
Angela Merkel semble pressée d’en finir et appelle à la fin des hostilités, redoutant qu’une crise se prolongeant ne menace le ravitaillement en gaz de l’Allemagne cet hiver.
Le président d'Ukraine Piotr Porochenko a dissous la Rada et a fixé les élections législatives anticipées pour le 26 octobre. Dans son message à la population il a appelé les "forces démocratiques" à former une équipe électorale unie.
Rencontre Troïka eurasienne/Ukraine/UE à Minsk
Les dirigeants de l'Union douanière (Biélorussie, Kazakhstan, Russie) Alexandre Loukachenko, Noursoultan Nazarbaïev et Vladimir Poutine rencontreront à Minsk le président d'Ukraine Piotr Porochenko.
La rencontre se déroulera avec la participation de la Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères Catherine Ashton et les commissaires européens au Commerce et à l'Energie Karel De Gucht et Günther Oettinger.
A l'ordre du jour, les rapports entre l'Union douanière et l'Ukraine à la lumière de la signature par Kiev de l'accord d'association avec l'UE, la sécurité énergétique et la situation humanitaire catastrophique dans le Donbass.
Une rencontre en tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Piotr Porochenko est également prévue.
Ukraine : les journalistes russes arrêtés par Praviy sektor ont été libérés
Le photographe freelance de Rossiya Segodnya et de l'AFP Maksim Vassilenko et la journaliste deKrymski telegraf Evguenia Koroleva arrêtés par les combattants de Praviy sektor dans la région de Donetsk ont été libérés.
Porochenko et Merkel se sont entretenus sur la dissolution de la Rada et les négociations à Minsk
Le président d'Ukraine Piotr Porochenko s'est entretenu par téléphone avec la chancelière d'Allemagne Angela Merkel sur la dissolution du parlement ukrainien.
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Quant à ce qui en est des ripoux, qui ne savent plus trop quoi faire à part tenter de faire du pied à la Chine (!?!?!???) ou vouloir rallumer un "feu de camp" en Géorgie... et bien que dire, si ce n'est qu'ils deviennent de plus en plus pathétiques !
Les Etats-Unis proposent à la Chine leur amitié contre la Russie
La tentative des Etats-Unis pour convaincre la Chine à se joindre aux sanctions de l'Occident contre la Russie a été communiquée par le coordinateur du département d'Etat américain Daniel Fried. La Chine a refusé poliment, mais fermement aux Etats-Unis de soutenir leur politique anti-russe. Dans sa réponse aux Etats-Unis le ministère chinois des Affaires étrangères a expliqué qu'aucune interdiction ne pouvait aider à régler la situation en Ukraine.
Abkhazie : l'OTAN refuse de reconnaître la présidentielle
L'Alliance atlantique ne reconnaît pas l'élection présidentielle en Abkhazie, estimant que sa tenue ne contribue guère au règlement durable de la situation en Géorgie, a déclaré lundi le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen.
L'OTAN refuse de reconnaître les deux républiques autoproclamées - l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud - en tant qu'Etats indépendants et les considère toujours comme parties intégrantes de la Géorgie.
L'Alliance réitère son soutien invariable à l'intégrité territoriale de la Géorgie.
L'élection anticipée du président d'Abkhazie s'est déroulée dimanche 24 août. Le candidat de l'opposition Raoul Khadjimba a recueilli le maximum de scrutins, soit 50.494 voix, ce qui représente 50,57% des votants.
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10:40 Publié dans Politique / économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, usa, union européenne, le vent tourne !
23/08/2014
Les 262 camions du convoi humanitaire sont arrivés à Lougansk.
La colonne de l'aide humanitaire russe pour l'Est de l'Ukraine pilonnée !
© Photo: RIA Novosti/Maksim Blinov (archive)
Le convoi de l'aide humanitaire russe destinée au Sud-est de l'Ukraine a essuyé des tirs au mortier par les forces de sécurité ukrainiennes à l'entrée de Lougansk.
Le 22 août, 262 camions du convoi humanitaire russe sont arrivés à Lougansk.
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Réactions et avis de quelques marionnettes de Washington, salopards, suceurs de banksters et autres gros empafés divers et variés :
- Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a condamné l'entrée en Ukraine du convoi humanitaire russe en la qualifiant de violation des obligations internationales par la Russie (N.de K : je pense que pour Mr Rasmussen, les "obligations internationales" d'une nation consistent à laisser un peuple ami mourir de faim sans rien faire !?!!). Selon le secrétaire général de l’OTAN, le « non-respect des principes humanitaires internationaux soulève de nouvelles interrogations, notamment concernant les personnes à qui ce convoi est destiné. L’OTAN craint que ce convoi pourrait renforcer les séparatistes ».
« Attendons un peu , et la réaction sera appropriée », a déclaré le ministre ce vendredi devant les journalistes (N.de K : mais oui mais oui...).
- L'Union européenne a qualifié l'envoi du convoi humanitaire sans accompagnement du Comité international de la Croix-Rouge de "violation de la frontière ukrainienne" et a encouragé les autorités russes à changer d'avis (N.de K : zut... trop tard !).
Le 22 août 2014,
262 camions du convoi humanitaire russe sont arrivés à Lougansk !
Slava Rossiya !
11:41 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Sputnik France / La voix de la Russie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lougansk, lugansk, donetsk, donbass, novorossiya, novorossia, nouvelle russie, russie, aide humanitaire russe, empafés de l'otan, polichinelles de l'onu, slava rossiya !
20/08/2014
Utile seulement pour leurs ennemis...
La question ukrainienne sera particulièrement douloureuse.
Par Alexandre Soljenitsyne, écrivain russe (1918-2008)
Le quotidien Rossiïskaïa gazeta a récemment publié une sélection de textes,
de lettres et d’interviews d'Alexandre Soljenitsyne sur les relations russo-ukrainiennes.
La Voix de la Russie commence la publication de ces textes peu connus d'Alexandre Soljenitsyne.
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Extrait d'une lettre à la Conférence sur les relations russo-ukrainiennes de Toronto à l'Institut des études ukrainiennes de l'Université Harvard, avril 1981, publié dans le journal Rousskaïa mysl le 18.06.1981
"Je vous remercie cordialement de votre invitation à la conférence. Malheureusement l'intensité de mon travail m’interdit depuis de nombreuses années de sortir et de participer aux initiatives publiques. Cependant votre invitation me fournit le prétexte et le droit d'exposer certaines de mes réflexions par écrit.
Je suis tout à fait d'accord pour ranger le problème russo-ukrainien parmi les questions contemporaines primordiales et, en tout état de cause, elle revêt une importance capitale pour nos peuples. Mais je trouve néfastes les passions chauffées à blanc qui bouillonnent à son propos.
(…) Cet excès de passion ne renferme-t-il pas le mal de l'émigré, une perte des repères ? Si votre conférence ouvre un dialogue de fond sur les relations russo-ukrainiennes, il ne faut pas perdre de vue, même pour un instant, qu’il s'agit de relations entre des peuples et non pas entre des émigrés.
(…) Je me suis exprimé à maintes reprises et je peux répéter que personne ne peut retenir autrui par la force, nulle partie concernée par une dispute ne doit recourir à la violence contre une autre partie, contre la sienne, contre le peuple dans son ensemble, ou contre toute petite minorité qui en fait partie, car toute minorité renferme sa propre minorité... Dans tous les cas l'opinion locale doit être apprise et réalisée. C'est pourquoi toutes les questions doivent être résolues uniquement par la population locale et non pas dans les débats lointains entre émigrés pendant lesquels les sensations sont déformées.
Cette intolérance furieuse dans la discussion sur la question russo-ukrainienne (nuisible pour les deux nations et utile seulement pour leurs ennemis) me fait particulièrement mal parce que je suis moi-même d'origine russo-ukrainienne, que j’ai grandi dans une ambiance imprégnée par ces deux cultures et que je n'ai jamais constaté et que je ne discerne toujours aucun antagonisme entre elles. J'ai eu maintes occasions d'écrire et de parler en public de l'Ukraine et de son peuple, de la tragédie de la famine ukrainienne, j'ai beaucoup de vieux amis en Ukraine, j'ai toujours été au courant des souffrances russes et des souffrances ukrainiennes subies sous le communisme. Dans mon cœur il n'y a pas de place pour le conflit russo-ukrainien et si, que Dieu nous garde, les choses en arrivent aux dernières extrémités, je peux dire que jamais, en aucune circonstance je n'irai moi-même ni ne laisserai mes fils participer à un affrontement russo-ukrainien, quelque zélées que fussent les têtes folles qui nous y pousseraient".
Alexandre Soljenitsyne
Source : La Voix de la Russie
17:06 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Sputnik France / La voix de la Russie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, ukraine, alexandre soljenitsyne
14/08/2014
Aide humanitaire russe : pourquoi une telle hystérie ?
Aide humanitaire russe :
Paranoïa de l'Occident (Time Magazine)
Moscou, 14 août - RIA Novosti
L'octroi d'une aide humanitaire russe aux habitants du sud-est de l'Ukraine est une initiative purement pacifique, la panique de l'Occident à ce sujet témoignant de la partialité de ce dernier, écrit dans une tribune Simon Shuster, correspondant du Time Magazine.
"Les assertions des hommes politiques américains et ukrainiens sur l'intention de la Russie d'entamer de ce pas une "intervention en Ukraine" semblent vraiment paranoïaques. La décision de dépêcher une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine est plus que justifiée. Exagérée, la réaction de panique de l'Occident et de l'Ukraine face à cette initiative pacifique dévoile leur partialité à l'égard de la Russie, dont tous les faits et gestes sont perçus comme tant une agression", écrit le journaliste américain.
Mr. Shuster attire l'attention sur le fait que Washington et ses alliés ont déjà qualifié cette mission de "cheval de Troie".
Selon M.Shuster, l'envoi d'un "faux" convoi en Ukraine n'aurait pas aidé la Russie à effectuer l'intervention armée évoquée par l'Occident : les insurgés contrôlant des tronçons de la frontière, la Russie aurait pu le faire, si elle le souhaitait, sans avoir recours à la ruse. (…)
Source / Lire l’intégralité de l’article :
http://fr.ria.ru/world/20140814/202138386.html
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« Les passions autour du cheval donné »
Par : La Voix de la Russie
« L’Europe est, en août 2014, à bout de bon sens », a constaté ces jours l’auteur d’un commentaire publié dans la presse russe. Il a fait une conclusion aussi pessimiste au vu des passions autour de l’initiative de Moscou d’envoyer aux habitants des villes ukrainiennes de Lougansk et de Donetsk un convoi d’aides humanitaires. Les simples gens ont recueilli des vêtements, des vivres et des médicaments transportés dans les camions. Or, ce qui s’est produit ensuite à Kiev, à Washington et dans les capitales européennes est au-delà du bon sens.
Selon le proverbe, à cheval donné on ne regarde pas la bride.
Que se passe-t-il ?
- Premièrement, pourquoi une telle hystérie autour d’un cadeau désintéressé du voisin russe offert aux citoyens officiels d’Ukraine… puisque Kiev ne reconnaît pas les républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk.
- Deuxièmement, en vertu de quelles normes et prérogatives certains Etats s’approprient le droit de menacer de sanctions les autres pays qui sont eux aussi membres de l’ONU ? Le CS de l’ONU, a-t-il cessé d’exister ? Pourquoi d’aucuns considèrent-ils l’Ukraine comme leur domaine, d’autant plus que personne n’entend l’attaquer ?
- L’essentiel enfin : pourquoi, tout en spéculant sur la mythique « agression humanitaire » russe, passe-t-on sous silence l’extermination par le régime kiévien de 4 millions d’habitants de l’Est du pays ; l'existence de milliers de civils tués et blessés, de centaines de milliers de réfugiés ?
« Les habitants de Lougansk, écrit le journal allemand Junge Welt, sont contraints de boire de l’eau des ruisseaux parce que les aqueducs sont détruit et les réfrigérateurs ne fonctionnent plus (…) les centrales électriques ayant été détruites pendant l’opération punitive de Kiev. C’est ainsi que les autorités « affranchissent » les habitants du Sud-Est des « séparatistes prorusses » (…) ».
Les capitales européennes n’évoquent pas les référendums engagés en mai à Donetsk et à Lougansk auxquels près de 90% des participants se sont prononcés contre la prise du pouvoir par les forces profascistes de Kiev. Les référendums ont été qualifiés de « scénario » de Poutine.
L’Europe démocratique ne prend, semble-t-il, pas en considération le droit de ces gens de réfléchir et d’avoir leur opinion. La voilà – la démocratie à l’occidentale.
, pour La voix de la Russie
Source / Lire l’intégralité de l’article :
http://french.ruvr.ru/2014_08_13/Les-passions-autour-du-cheval-donne-1204/
© Photo: REUTERS/Maxim Shemetov
10:32 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Sputnik France / La voix de la Russie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, donbass, novorossia, aide humanitaire russe, paranoïa occidentale, hypocrisie, hystérie, monde en perdition
12/08/2014
La rentrée sera chaude...
Le bras d’honneur du camarade Poutine
Le billet de Patrick Parment
Source > http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/08/0...
Il ne fallait pas s’attendre à ce que Vladimir Poutine reste de marbre face aux sanctions décidées par Washington et suivies de près par les Toutous européens que nous sommes. Le ministère des Affaires étrangères russe a raison de déclarer que les Européens ne pèsent désormais plus rien sur l’échiquier international.
Le problème est que cet embargo sur les denrées alimentaires, décidé par Poutine, pénalise les Européens et fort peu les Américains. L’Europe est en effet l’un des premiers fournisseurs de la Russie en matière d’agro-alimentaire. Ce qui risque, à court terme, de déstabiliser tout le marché intérieur européen. Ce dont, soi dit en passant, se fout complètement Barack Banania.
Quant aux Russes, ce ne sont pas les restrictions qui vont leur faire peur. Au contraire. Plus Poutine se montre intransigeant avec « l’Occident décadent » plus sa cote grimpe auprès des Russes. Voici de quoi faire avaler leur chapeau à tous les sociologues du ruisseau qui bavassent dans Libération ou Le Monde.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la décision de Vladimir Poutine est d’ordre politique et qu’il en assumera les conséquences, s’apprêtant même à aller plus loin, si nécessaire. Par ce biais, Poutine met aussi en lumière l’état de dépendance dans lequel se trouvent les Européens vis-à-vis des Américains. Et il les invite à se réveiller, d’être enfin eux-mêmes. Ce langage-là, tous les Européens l’ont compris, sauf ceux qui nous gouvernent. Et c’est bien là le problème. Car toutes ces couilles molles qui nous gouvernent n’auront pas raison face à Poutine. Soixante-dix ans de communisme ont formé les Russes à tous les goulags. Le peuple russe n’est pas encore avachi par la société de consommation comme le sont les Américains et les Européens, vautrés dans leur confort anesthésiant. Et c’est bien là leur force. Ils sont encore un peuple avec une conscience nationale et le sentiment de partager le même destin.
Les Européens se casseront les dents au petit jeu des embargos. Ca commence déjà. La presse nous entretient de la dérégulation du marché de l’agro-alimentaire. Voici qui va venir s’ajouter à l’état catastrophique dans lequel se trouve notre pays. Sarkozy avait déjà appuyé sur la pédale du déclin. François Hollande n’a plus de pédale du tout, il est le déclin à lui seul.
La rentrée sera chaude, Camarades !17:54 Publié dans Blog, Histoire de France, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : russie, vladimir poutine, europe, usa, sanctions, monde en perdition
31/07/2014
BHL veut faire la guerre à la Russie...
BHL veut faire la guerre à la Russie : s’engagera-t-il ?
Nicolas Bonnal
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Bernard-Henri Lévy vient d’accuser les Européens de lâcheté dans le New York Times. Il demande la guerre contre la Russie – qui servira à anéantir le Vieux Continent. Mais que ne fera-t-on pas pour éviter le Munich numéro 1000 des « néocons » à la française ?
Le bougre occupe depuis quarante ans le devant de la scène intellectuelle française, comme on dit. Il est l’intellectuel institutionnel que l’on doit écouter et le commandeur des croyants auquel on se doit maintenant d’obéir, le doigt sur la couture du pantalon, surtout quand on est président de la République et que l’on rêve de n’importe quel exploit martial pour éviter de trop ramer dans les sondages. Et cela, alors que le ludion en question était déconsidéré depuis longtemps par tous ses pairs, Aron, Sartre et Bourdieu y compris.
L’escogriffe plumitif traîne depuis bien longtemps au Quartier latin sa carcasse de précieux dégoûté. Aussi, je ne me moquerai pas de son riad avec laquais, de ses chemises à 700 euros, de son dandysme de Prisunic, de sa discourtoise insuffisance. Je ne soulignerai pas non plus que ses succès en librairie ont vingt ou trente ans, qu’il vend maintenant à 3.000 exemplaires, que ses postures ont fini par lasser le grand public qui le découvrait il y a maintenant 40 ans ou presque, au temps du toujours extasié Pivot. Car BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.
Par ses poses, il me fait penser aux libéraux américains ou même russes. On sait donc que tout libéral qui se respecte déteste son pays, son histoire et ses racines, et l’idée même d’identité. On sait que, comme tout libéral qui se respecte, il n’a de cesse de souligner que ce pays est viscéralement raciste et antisémite. Et l’on sait que, comme tout aigri qui se respecte, il n’a de cesse de dénoncer comme nationaliste ou populiste tout esprit qui s’opposera à ses schématisations artisanales et à ses imprécations teigneuses : cf. sa diatribe sur le populisme américain et le maccarthysme local toujours renaissant qui refusait de faire de ce cancre las l’émule de Tocqueville !
Puissance malfaisante, ce représentant attitré de la gauche caviar et du néo-conservatisme azimuté synthétise toutes les tares de la charia moderne : le monde ne sera vivable que lorsqu’il sera en tout point identique et mort. C’est le rallye mondain du Paris-Qatar. Les moins riches se loueront une chambre à Gaza en remerciant les journaux de lutter contre le racisme.
Il serait temps pourtant que je reconnaisse ses intenses mérites, que je lui tresse des lauriers. Car c’est ici qu’avec son argent, son bagout, ses réseaux, son sens du chantage il m’impressionne et maintenant me fait peur. Ce nouveau grand inquisiteur triomphe avec toute la force de sa mauvaise volupté.
Je fais un pari : après la Libye, il imposera sa guerre mondiale à la foule fatiguée des zombies européens.Nicolas Bonnal
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N.de K. : Il est déjà en guerre avec la Russie...
Mais comme ses poulains sont des tocards,
il cherche à s'offrir de meilleurs bourrins que ces deux là !
q q q
13:37 Publié dans Blog, Eurasie, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : europe, russie, israël, bhl, troisième guerre mondiale, destruction de l'europe, monde en perdition, les ignobles, ignoble parmi les ignobles
25/07/2014
MH17: vers la vérité ?
MH17 : vers la vérité ?
Plus le temps passe et plus les questions posées par le crash du vol MH17 se font pesantes. Désormais, le grand journaliste américain Robert Parry, l’homme qui révéla entre autres les opérations illégales de l’époque Reagan (la filière Iran-Contra), vient de publier sur le site de sa fondation [1] plusieurs articles importants, mettant en cause soit l’armée ukrainienne [2], soit un mystérieux « défecteur » de cette armée [3]. On peut donc tenter de reformuler précisément ces questions. Mais, pour cela, il faut commencer par savoir de quoi l’on parle.
1. Qu’est-ce qui a causé le crash ?
L’hypothèse la plus fréquemment mentionnée fait référence à un missile SAM-11/17, appelé « Buk » en Russie. Il s’agit, dans la version M1 ou M2 d’un missile à autodirecteur radar semi-actif (SARH pour Semi-Active Radar Homing), doté d’une tête militaire de 70 kg dont 40 à 50 kg d’explosif. L’explosion du missile est déclenchée par une fusée de proximité. La destruction de la cible se fait par une combinaison d’onde de choc (d’autant plus violent que la densité de l’atmosphère est élevée) et d’éclats. Il faut ici noter que si cette arme est parfaitement mortelle contre un chasseur bombardier pesant de 25t à 35t, le Boeing 777 MR de la Malaysian Airlines en pesait 300t. Pour donner une échelle de comparaison, le bombardier stratégique B-52 ne pèse que 220t, et ce bombardier nécessitait pour être détruit, lors des raids sur Hanoï, des missiles SAM-2 dont la tête militaire pesait 200kg. Par ailleurs, ceci permet d’exclure le « Buk » comme responsable de la destruction d’un Antonov, volant à 6500m et 500 km/h. En effet, cet avion d’un poids de 25t aurait été complètement détruit par le missile, et son équipage tué.
D’autres sources, essentiellement russes, font référence à des missiles air-air. Ces missiles ont des têtes militaires allant de 7,5kg à 60 kg. On peut exclure les missiles légers. Une possibilité est le AA-10 « Amos » ou R-27, dont la charge fait approximativement 40kg. Ce missile est d’habitude tiré en paire. En ce qui concerne les missiles « lourds », le AA-12 (code russe R-77) apparaît comme un autre « coupable » potentiel. La charge de ce missile est comparable à celle d’un missile « Buk ».
Si un missile « Buk » est bien à l’origine de la catastrophe, ce missile a du exploser probablement en avant ou sur le côté, mais toujours vers l’avant, du Boeing 777. Le système de navigation proportionnelle du missile anticipe l’évolution de sa cible, et conduit le missile sur un cap de collision visant à anticiper des mouvements futurs. C’est une différence importante avec un missile à guidage infra-rouge qui, en général, suit la cible et la percute par l’arrière.
2. Comment s’est passé le crash ?
La masse du MH17 excédait donc largement celle des avions militaires contre lesquels les missiles, tant sol-air que air-air ont été conçus. Mais nous avons un précédant, le cas de la destruction d’un Boeing 747 coréen en 1983 par les forces aériennes soviétiques (IA-PVO), le fameux vol KAL007.
Dans le cas de la destruction le 1er septembre 1983 d’un Boeing 747 de la compagnie Korean Air Lines (Vol KAL 007), l’avion fut détruit par un ou deux (et plus probablement deux) missiles air-air R-98 dotés de têtes de 40 kg. Mais, l’avion n’a pas éclaté mais a continué sur sa trajectoire, en perdition, pendant plusieurs minutes (au moins 4 minutes) avant de s’écraser. Compte tenu de la masse du Boeing 777 de la Malaysian Airlines (300 t contre 370t a 747 du vol KAL007) il est aussi probable que le missile n’a pu faire éclater en vol l’avion. A partir du précédent du Boeing 747 de la KAL, on peut penser, compte tenu de l’angle d’arrivée à portée de la fusée de proximité, que les dommages immédiats ont été le fait des éclats. Il est hautement probable que ces éclats ont largement touché le poste de pilotage, ce qui expliquerait la perte de contact immédiate avec le sol. D’autres dommages ont dû être provoqué par l’onde de choc, même si, à 10 000 m cette dernière est réduite. Ces dommages, plus ceux causés à la carlingue par les éclats ont pu provoquer des ruptures dans la structure de l’avion, ce qui expliquerait la répartition des débris sur une quinzaine de kilomètres. Mais, toujours en utilisant le précédent du KAL-007, il apparaît que ces dommages ont été progressifs. L’avion a pu continuer sur sa trajectoire pendant un certains temps avant de commencer à se démantibuler. Il n’a donc pas suivi une trajectoire parabolique comme celle d’une bombe, mais un mélange de trajectoire aérodynamique et de trajectoire parabolique. C’est sur la base de cette interprétation, qui m’a été confirmée par un spécialiste des structures des avions civiles, que j’ai estimé à 30km au minimum la distance entre l’impact du missile et son lieu d’écrasement. Je signale que le spécialiste postulait plutôt une distance de 40 à 45 km, et qu’un calcul fait par un blogueur russe indique au moins 30 km [4]. Ce blogueur signale aussi l’effet destructif des éclats, mais ne semble pas avoir fait le parallèle entre le cas du MH17 et celui du KAL007 en 1983.
Si le MH17 a été victime de missiles air-air, les dommages n’ont pas dû être très différents. Si les missiles tirés ont été des R-27 il est possible que les dégâts aient pu être plus importants. Si un R-77 a été tiré contre l’avion, la charge de ce dernier missile est très comparable à celle du « Buk ».
3. Les scénarii
Le gouvernement américain soutient que c’est un missile sol-air, tiré depuis la zone sous le contrôle des insurgés, qui est responsable de cette catastrophe. Il prétend avoir des clichés par satellite. La batterie de missile serait venue de Russie quelques jours avant le tir. Mais, la distance entre le point probable d’impact du missile et celui de l’écrasement du MH17 rend cette hypothèse très peu probable. De plus, les opérateurs insurgés n’ont pu être mis au courant des procédures minimales pour tirer le missile en si peu de temps. Il faut plusieurs semaines pour former, même sommairement, des opérateurs. Certes, il est parfaitement possible que ces opérateurs aient été sommairement entraînés en Russie, mais cela implique un délai d’au moins 15 jours et plus probablement de 21 jours, et place la date de décision de livrer une batterie de SAM-17 aux insurgés vers le 25 juin, dernier délai. Ce n’est pas complètement impossible, mais rien, dans les combats qui avaient lieu à l’époque, ne justifiait la livraison de ce type de matériel. Nous sommes face à deux incohérences.
Robert Parry fait, quant à lui, mention d’une source à la CIA, qui lui aurait indiqué que le missile aurait été tiré par des soldats ukrainiens, loyaux a gouvernement de Kiev, qui auraient été en état d’ébriété au moment du tir :
« …the initial assessment was that the troops were Ukrainian soldiers. There also was the suggestion that the soldiers involved were undisciplined and possibly drunk, since the imagery showed what looked like beer bottles scattered around the site, the source said [5] »
Le Los Angeles Times de mardi 22 juillet signale la possibilité que : “U.S. intelligence agencies have so far been unable to determine the nationalities or identities of the crew that launched the missile. U.S. officials said it was possible the SA-11 [anti-aircraft missile] was launched by a defector from the Ukrainian military who was trained to use similar missile systems. [6]». Autrement dit, ce serait un « défecteur » de l’armée ukrainienne qui aurait tiré le missile, depuis une zone contrôlée par l’armée de Kiev. Notons que ceci résoudrait la contradiction sur la distance entre la zone d’impact du missile et la zone ou s’est écrasé le MH17
Par ailleurs, des rumeurs font état d’avions de combat ukrainiens qui auraient escorté le MH17, et on ne peut exclure que l’un d’entre eux l’ait abattu.
4. Conclusion provisoire
En fait, on constate que le gouvernement américain, qui prétend détenir des preuves formelles de l’implication des insurgés, continue à ne pas vouloir le montrer. On est donc en présence d’une “politique de communication” qui semble typique du gouvernement américain. A chaque fois, il y a proclamation de soi-disant preuves ou de faisant-fonction-de-preuves, mais sans aucune production de ces documents. Il est frappant que l’on ne les demande pas. Les médias, tant aux Etats-Unis que dans les pays de l’OTAN prennent ces déclarations pour argent comptant et ne se préoccupent pas un instant de leur vérification. Bien sur, de toutes les façons, la réponse serait très probablement que ces documents étant confidentiels, on ne peut les dévoiler pour ne pas exposer au public les méthodes et les moyens de fonctionnement de moyens secrets. Rappelons que telle fut la méthode adoptée par l’armée française lors de l’Affaire Dreyfus. Ces preuves, en réalité, devraient être confiées à une commission d’enquête internationale indépendante. Il est vrai que la crédibilité des autorités américaines est loin d’être parfaite depuis le mensonge proféré par Colin Powell en 2003 aux Nations Unies. Il est donc urgent que le gouvernement américain remette les photos dont il dispose, ainsi que les moyens de les vérifier à une commission d’enquête internationale indépendante.
En attendant, force est de constater que l’implication des insurgés ukrainiens apparaît comme plus que douteuse, et que l’on peut avoir de bonnes raisons de suspecter les autorités de Kiev. La campagne de presse contre la Russie apparaît bien aujourd’hui comme une obscénité nullement justifiée par des faits, et qui obéit en réalité à des objectifs politiques, et même géopolitiques, bien particulier des Etats-Unis et de leurs alliés.
Jacques Sapir, un article paru sur RussEurope (Source).
[1] http://www.consortiumnews.com
[2] Robert Parry, « What Did US Spy Satellites See in Ukraine? », 20 juillet 2014,http://consortiumnews.com/2014/07/20/what-did-us-spy-satellites-see-in-ukraine/ . Voir aussi le blog DeDefensa, http://www.dedefensa.org/article-mh17_et_l_insaisissable_buk_russe_21_07_2014.html
[3] Robert Parry, « The Mystery of a Ukrainian Army ‘Defector’ », 22 juillet 2014,http://consortiumnews.com/2014/07/22/the-mystery-of-a-ukrainian-army-defector/
[4] http://vineyardsaker.blogspot.com.es/2014/07/evidence-continues-to-emerge-mh17-is.html , voir p. 8 et 9.
[5] http://consortiumnews.com/2014/07/20/what-did-us-spy-satellites-see-in-ukraine/ p.3.
[6] http://consortiumnews.com/2014/07/22/the-mystery-of-a-ukrainian-army-defector/ p.3.14:48 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vol mh17, ukraine, donbass, novorossiya, missile buk, usa, russie, propagande, mensonges
21/07/2014
Moscou, coupable idéal...
Moscou, coupable idéal...
Le billet de Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.
A l’heure même où les Israéliens mènent une énième opération militaire contre les Palestiniens à Gaza, on apprend qu’un avion de la Malaysia Airlines était abattu au-dessus du territoire ukrainien. Aussitôt la presse « occidentale » a accusé la Russie, et donc Vladimir Poutine, d’en être indirectement responsable en raison de son soutien à la résistance prorusse qui sévit dans l’Est de l’Ukraine.
Voici qui ne manque pas de nous laisser perplexe. Pour la bonne raison que l’on ne voit guère l’intérêt de Poutine dans cette affaire, pas plus d’ailleurs que celui des prorusses ukrainiens.
En revanche, plusieurs arguments militent en faveur d’une provocation « occidentale ». D’autant que le régime du plus que douteux Piotr Porochenko est entièrement à la botte de toute la clique occidentale et à son désir d’amarrer l’Ukraine à l’Europe comme le souhaitent aussi les Américains. Ce qui est un mauvais calcul et dénote du peu de discernement du pouvoir ukrainien. Passons.
On rappellera également qu’Israël a envoyé des « observateurs » à Kiev au tout début des événements qui ont entraîné la chute de Viktor Ianoukovitch et que ceux-ci ne semblent pas avoir déserté le terrain. D’autant que les Israéliens ont tout lieu d’être actif dans une guerre larvée contre la Russie en raison de son soutien à l’Iran.
Pour les Américains, ce n’est pas leur coup d’essai dans cette région du monde où leurs « services » sont très actifs. Affaiblir la Russie, déstabiliser ses « marches » parce qu’elle n’entend nullement se soumettre à la dollarisation outrancière du monde, telle est la ligne géopolitique américaine.
Hasard du calendrier, Vladimir Poutine était de retour d’une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Fortaleza au Brésil où ces pays ont décidé de se doter d’une banque à hauteur de 100 milliards de dollars (voire plus) afin de se mettre à l’abri des crises du marché financier. En un mot, se protéger des aléas du dollar. Ce qui n’est pas fait pour plaire à Barack Obama, on s’en doute.
Enfin, il y a l’argument technique. Pour atteindre un avion à 10.000 mètres d’altitude, il faut un missile sol-air plutôt sophistiqué. On a cité un missile du type « Buk ». Or, ce genre d’engin nécessite la participation d’une soixantaine de personnes avant de pouvoir appuyer sur le bouton meurtrier. Il ne semble pas que la résistance prorusse soit en mesure d’aligner de tels techniciens. Il semble bien que nous soyons face, une fois de plus, à une provocation « occidentale » afin de discréditer Moscou. Et pour Israël de faire diversion et de minimiser l’opération de nettoyage dans les territoires palestiniens.
Patrick Parment
14:54 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, usa, israël, union européenne, otan, missile anti-aérien, diversion
20/07/2014
Soyons clair, mettons les choses au point...
Je profite d'un commentaire laissé sur une précédente note hier matin…
Pour mettre définitivement et une fois pour toutes "les choses au point" en ce qui concerne mon opinion sur l'actuelle guerre civile se déroulant en Ukraine.
Comme ça, ça sera fait… et nous n'y reviendrons plus !
Mr.K
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Le commentaire (signé "DolFuSa") en rouge... mes réponses en noir.
vous avez vu l'accord entre Poutine et Israël...
>>> Oui… et alors… je ne vois pas le rapport entre un ou même DES accords (commerciaux, policiers, etc.) passés entre deux états (la Russie et Israël) et le fait que les Américains, l’Union Européenne et les banksters qui gouvernent ces 2 entités soient en train de créer une république bananière en Ukraine avec le concours d’une bande de nationalistes lobotomisés par la propagande (et leur haine atavique du Russe), encadrés de barbouzes, aux ordres de chefs reformatés par la CIA… et financés par des milliardaires sionistes.
Poutine n’a pas été mis au pouvoir par les banquiers de l'immonde et ne va pas quémander l’autorisation d’aller pisser au près de BHL dès que sa vessie est pleine ! Ne confondons pas les accords de politique extérieure de la Russie (pays réputé pour le talent de ses joueurs d’échecs, soit dit en passant) et la politique intérieure d’une Ukraine dont le pantinsident reçoit ses ordres par oreillette !
le bataillon aliyah (cherchez sur gogol)…
>>> Alors alors… essayons donc pour voir…
- On a un article de « alyaexpress-news » (l’info israélienne au quotidien !!!) daté du mois de mai, qui nous dit « qu’une info circule dans les média russes comme quoi… » (pas de doute, c’est du sérieux ! « Une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable que l’homme qui ait vu l’ours tienne en fait l’info d’une source sûre… » blablabla)…
- Un article de « reseauinternational.net », en date du 4 juin, qui nous dit qu’à priori, 20 officiers à la retraite de l’ex-armée soviétique auraient rejoint le Donbass sous cette appellation de « bataillon aliya » (ou « Alia », ça dépend des sources), ce qui, n’en doutons pas, va de ce pas changer le cours de la guerre !
- Une note sur « jeuxvideo.com » (attention, c’est du lourd !) qui nous dit « qu’une information circule dans les médias russes comme quoi le bataillon israélien de la Aliya se prépare à aller en Ukraine en tant que gardiens de la paix… » (je pense qu’un membre du bidule doit être un fervent lecteur « d’alyaexpress, l’info israélienne au quotidien » ?!)…
Et bon… je vais m’arrêter là avant que ça ne devienne du Pierre Dac ou une nouveau « manifeste du surréalisme ».
D’autant que là aussi… comment comparer…
Comment comparer le fait qu’une vingtaine de juifs Russes, retraités de l’ex-armée de l’URSS, aient choisi – de leur plein gré – d’aller combattre dans le camps « séparatiste » (ou tout du moins « qu’une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable que ça soit peut-être le cas »…) ; et le fait – avéré et indiscutable – qu’un « bataillon Azov » (entre autres, il en existe des dizaines du même genre), composés de mercenaires étrangers et de barbouzes occidentales encadrant des nationalistes ukrainiens, aille se faire tuer dans le Donbass pour qu’un milliardaire sioniste puisse s’y tailler une baronnie… vassale d’une république bananière américano-banksteriste.
D’autant que c’est là – et de surcroît – la seule chose que les banksters en question demandent… qu’ils aillent tous se faire tuer ; maintenant qu’ils n’en ont plus besoin ! C’est une « nuit des longs couteaux » où l’on offre à ces « S.A » modernes l’occasion de mourir les armes à la main (plutôt que de finir pendus à des crocs de boucher), mais c’est une « Nuit des longs couteaux » tout de même ! A la fin de cette guerre, les Porochenko, Kolomoïsky, Obama, Biden, BHL et leurs « amis / employeurs de l'ombre » se seront débarrassés des fédéralistes-séparatistes du Donbass et des nationalistes ukrainiens devenus encombrants en les faisant s’entre-tuer ! Une nouvelle grande victoire du banksterisme mondial ! Merci aux idiots utiles… merci !
Rien à foutre que 20 vieux juifs nostalgiques de l’URSS aient « peut-être » décidés d’eux-mêmes d’aller se faire trouer la paillasse auprès des cosaques du Donbass… ou de chercher à savoir pourquoi ils le font… ce qui est important c’est qu’ils se battent aux côtés d’hommes et de femmes qui luttent pour pouvoir continuer à vivre sur leurs terres, pour pouvoir continuer à parler leur langue, pouvoir continuer à pratiquer leur religion… bref, aux côtés des NATIONALISTES du Donbass… et oui, NATIONALISTES… comme ceux d’en face… sauf que ceux-ci, ne se battent pas pour une république bananière et des milliardaires sionistes, mais pour survivre et fonder LEUR PROPRE NATION !!! Et même si les Russes les aident… franchement… mieux vaut cent fois recevoir de l’aide de la Russie que des banksters de l’autre camps !!!!!!!!
Cent fois… mille fois… un milliard de fois…
Essayez de varier vos sources…
>>> Et bien voyons, j’ai déjà cité et/ou repris :
- NationsPresse.info (un site Russe ?)
- Slavia Dusha
- La Voix de la Russie (bon… là… d’accord…)
- Tradition ! (un site Russe… ou de gauche peut-être ?)
- Terre & Peuple (idem)
- The Algemeiner
- Voice of America
- Itar-Tass
- Medialibre.eu
Et même la télévision d’état Ukrainienne ! (Etc… etc…)…
Ce qui me semble assez varié, et – surtout – beaucoup plus digne de foi et d’intérêt que vos « alyaexpress-news » et autres « jeuxvideo.com »… avec leurs « une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable… »…
Les « infos qui circulent », ce n'est pas trop mon truc…
Je préfère nettement les photos de membres du Pravy Sektor effaçant des graffiti(s) antisémites avec leur ami le Rabbin Abraham Wolf…
> http://www.elministerio.org.mx/blog/2014/04/pravy-sektor-...
Là, pas de doutes, on a le poids des mots et le choc des photos…
Abraham Wolf & Valery Zavgorodny (Pravy Sektor)
Source / Agencia Nacionalista de Noticias
Regarder les quelques textes d'Adinolfi qui est de loin le plus censé dans cette guerre de merde.
>>> Sensé, avec un S… « plein de bon sens » s’écrit « sensé », « censé » c’est pour « supposé »… mais je trouve la faute bienvenue, pour le coup…
Enfin bref… Je respecte beaucoup Mr Adinolfi, lis toujours avec grand intérêt ses articles, ouvrages, etc. Mais bon, dans le cas présent, je me tamponne quelque peu le coquillard de son opinion, quant à ce qui en est de l’Ukraine…
Mon père était Russe. Né en Russie, à Rostov sur le Don, au tout début du siècle précédent (et oui, il m’a eu à la soixantaine passée… et comme je suis plus près des 50 que de l’âge où l’on passe le bac, nous avons plus d’un siècle « à nous deux »), et bien qu’à demi-Russe (donc) je porte un nom Ukrainien (Rostov est à la frontière) plutôt connu… puisque je suis de la famille de l’un des révolutionnaires (et indépendantistes) Ukrainiens les plus célèbre des années 1917-1921 !!!
Mes grands-parents paternels se sont fait massacrer par l’Armée Rouge, et le reste de ma famille, tant en Ukraine qu’en Russie, à combattu qui chez les Noirs, qui chez les Blancs… mais toujours pour l’Ukraine ou la Russie… jamais du côté des immondes.
J’ai encore beaucoup de parents là-bas, Ukraine, Donbass, Rostov, Russie… et les grands discours de français ou d’italiens qui n’arriveront (comme toujours) jamais à se décider ou prendre parti, ne m’intéressent pas ! Je descends d’une longue longue lignée de cosaques, qui se foutent des « maîtres à penser » et choisissent toujours un camp en fonction de « leurs tripes »… même si la décision en question doit déboucher sur une lutte fratricide.
J’ai choisi le mien : c’est le Donbass… la Novorossiya.
Libre à vous, dès lors de penser que j’ai tort, que je suis manipulé par la propagande Russe, soudoyé par le FSB ou n’importe quelle autre c… dans le genre… je m’en fiche, m’en contre-fiche et m’en bats les couilles comme vous ne pourrez jamais l’imaginer.
J’ai choisi…
Mon camp c’est le Donbass… mon camp c’est celui des NATIONALISTES de la Novorossiya, qui se battent pour leur identité et défendre leur droit d’habiter leur terre… pas celui de ceux qui désirent les en chasser, afin d’occuper une région (qui n’a jamais été la leur) au profit (direct et financier) de milliardaires sionistes locaux et/ou (indirect et géopolitique) de milliardaires sionistes d’outre-atlantique !
Je suis et serai toujours l’acharné partisan d’une Europe (fédérale ou non) « aux cents drapeaux », du côté des peuples qui se battent pour avoir le droit de parler LEUR LANGUE et de vivre selon LEURS TRADITIONS, sur une terre qui est LA LEUR depuis des siècles !
Moitié Cosaque (donc), mais avec du sang écossais et balte dans les veines, mon « nationalisme » ne sera jamais celui des nations conquérantes… il est avant tout identitaire… il est du côté des Basques, des Bretons, des Ecossais… du Donbass.
Il privilégie le fédéralisme… si le fédéralisme est possible et envisageable… mais ne rechigne pas à la lutte, lorsqu’elle est inévitable.
J’ai choisi mon camp… et vous ne m’en ferez pas changer !
Et oui… j’allais oublier… ne venez surtout pas me re-re-ressortir les habituels clichés de votre bord, du genre : « Assis derrière le clavier, de nombreux camarades occidentaux ont jacassé sur les camarades Ukrainiens… des gens qui dans leur vie n'ont jamais été dans une bagarre ni payé une amende, crachent des jugements sentencieux… » (pour citer Mr. Adinolfi, justement) car croyez-moi, ce genre de cliché(s) ne s’applique vraiment, mais alors vraiment pas à mon cas !
Si votre « romantisme révolutionnaire » est de vous faire tuer pour la gloire (et le compte en banque) de pourritures comme Kolomoïsky ou Porochenko… n’hésitez pas (ils recrutent) ou bien « propagandez » en ce sens (les combats ne se livrent pas tous les armes à la main)… mais gardez à l’esprit que mon « romantisme » à moi est celui d’un Cosaque dans les veines duquel coule du sang des Highlands, et qu’il ne peut – de fait – qu’aller dans l’autre sens…
Même si c’est « baroque… et fatiguant » ! ничего !
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Pavel Gubarev, président de la République de lugansk, gouverneur du Donbass.
Message aux ennemis (extraits).
Dans ce message (…) je m’adresse à ces créatures qui conduisent un véritable génocide à l’égard du peuple russe ; à ceux qui tuent à l’aide de l’artillerie lourde et des bombardements aériens des femmes, des enfants et des vieillards, ceux qui effacent de la surface de la terre, des villes et des villages entiers, ceux qui utilisent des bombes à fragmentation, des armes chimiques contre les civils.
Hier dans le village de Staraïa Kondrachovka ; où vivent des civils et où il n’y a jamais eu trace de nos insurgés, il y a eu un bombardement aérien. Ils ont exterminé des gens parfaitement innocents. Les conséquences sont épouvantables. Les gens ont été littéralement déchiquetés, on a dû en ramasser littéralement les morceaux. Des enfants sont morts, l’un d’eux avait cinq ans depuis hier, des dizaines de gens ont été blessés, des centaines n’ont plus de toit sur la tête. L'aviation ukrainienne a détruit leurs maisons et leurs cours, construites et habitées par de nombreuses générations. Ces gens ne savent où vivre et n’ont nulle part où aller. Nous voyons chaque jour une extermination systématique précisément de la population civile, à cause de leur appartenance ethnique et territoriale.
C’est un génocide.
(…)
Les dirigeants des USA et de l’Europe, à notre avis, ont depuis longtemps sombré dans le mensonge et l’hypocrisie. Aujourd’hui, nous n’espérons plus qu’en nos propres forces, en nos insurgés et dans notre désir commun de défendre notre terre, notre langue, notre culture et notre histoire. (…) Notre histoire est celle de grandes réalisations et de grandes victoires, dans nos veines coule le sang de nos ancêtres qui ont écrasé sur le champ de bataille tout ennemi venu sur notre terre (…) nous détruirons leurs blindés, leur artillerie et leur aviation, nous les détruirons tout aussi méthodiquement, les bourreaux banderistes que la junte de Kiev utilise comme viande à canon, elle les pousse comme des moutons au massacre sur nos positions. Nous avons même l’impression que la bande de Kiev se débarrasse ainsi des nationalistes qui ne lui servent plus à rien. Ils ont fait leur travail à Maïdan, remplaçant un oligarque par un autre oligarque et maintenant, on les mène chez nous à l’abattoir pour se débarrasser d’une force politique qui n’est plus nécessaire.
Je veux vous dire, banderistes, que vous êtes aussi stupides et obtus que vos prédécesseurs. Vous, votre idéologie, ceux qui vous suivent, vous avez toujours utilisé les forces étrangères de l’Occident pour réaliser vos intérêts géopolitiques. Et maintenant, on vous utilise à nouveau, on fait de vous un troupeau de moutons, de la chair à canons. Ecoutez mon conseil : rentrez chez vous, dans vos villes, renversez là bas vos oligarques, vos usurpateurs et vos fonctionnaires vénaux. Construisez donc votre état dont vous avez si longtemps rêvé. Vous en avez toutes les possibilités ; il vous manque seulement la cervelle pour vous en rendre compte. Nous, dans le Donbass ; nous avons balancé nos oligarques et les avons chassés et nous construisons un vrai gouvernement populaire après lequel vous pouvez seulement meugler à vos Maïdan. Un oligarque vous a utilisé contre un autre, car vous, banderistes, vous êtes pathologiquement incapables d’une vraie révolution.
Vous n’avez jamais été et vous demeurez une arme dans des mains étrangères. Arrêtez de venir sur notre terre, notre Novorossia, car nous la défendrons jusqu’à la mort.
Pavel Gubarev.
Transcription Laurence Guillon / Source
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« Je n’ai jamais été du côté des oppresseurs, mais toujours du côté des opprimés… » a un jour écrit Sir Oswald Mosley dans « La Nation Europe », et cette devise est brodée sur le drapeau de ma famille !
« Du côté des oppresseurs, jamais ! Du côté des opprimés, toujours ! »
Point…
17:17 Publié dans Blog, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, donbass, novorossia
24/06/2014
Les cosaques, maîtres de la terre russe.
Les cosaques, maîtres de la terre russe.
Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie
Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.
On les avait crus morts il y a cent ans...
Les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.
On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.
Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters
Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.
Rouslan Kazakov. Crédits: VK.com
Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».
Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.
Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.
« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »
Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.
La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.
Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.
De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.
Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.
Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.
Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.
L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.
On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.
Inna DOULKINA
http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/
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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...
puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans
pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters
qui dirigent ces 2 "pseudo-états"...
L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !
14:24 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, donbass, crimée, sébastopol, alexandre mojaev, rouslan kazakov, slaviansk, cosaques